Poche /A paraître
Abd al Malik
Qu'Allah bénisse la France
Disponibilité A paraître
Prix Poche 7,50 EUR
ISBN 978-2-226-17312-6
À paraître le 28 février 2007
Editeur Albin Michel, Paris
Collection Espaces libres
Description 256 p. ; 18 x 11 cm
Résumé
Leader du groupe de rap NAP, Abd al Malik, issu d'une famille
congolaise chrétienne, raconte sa jeunesse, la délinquance
dans les barres HLM de la banlieue de Strasbourg, la création
de son groupe qui chante un rap radicalement contestataire puis
sa conversion à l'islam et sa rencontre avec le soufisme.
Tout public
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A paraître
Gauvin, Gilles
Abécédaire de l'esclavage des Noirs (TP)
Disponibilité A paraître
Prix 13,00 EUR
ISBN 978-2-915258-21-9
À paraître le 20 avril 2007
Editeur Dapper, Paris
Description 150 p. ; illustrations en noir et en couleur, cartes ; 21 x 17 cm
Résumé
Présente les différents aspects de l'histoire de l'esclavage et de la traite
négrière organisée par les Européens, dans l'aire atlantique mais aussi
indianocéanique, illustrée d'exemples couvrant l'ensemble des anciennes
colonies esclavagistes de la France. Aborde aussi quelques aspects du rôle
joué par le monde anglo-saxon. Avec une chronologie.
Adolescents (à partir de 13 ans)
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A paraître
Ferro, Marc
Le ressentiment, force obscure de l'histoire
Disponibilité A paraître
Prix Broché 21,50 EUR
ISBN 978-2-7381-1874-5
À paraître le 1er mars 2007
Editeur O. Jacob, Paris
220 p. ; 22 x 15 cm
Résumé
A partir d'une dizaine de cas de conflits sociaux ou nationaux,
l'auteur tente de montrer de quelle façon le ressentiment engendre
le conflit et ne permet pas de résolution. Il prend ainsi exemple
sur les guerres entre hérétiques et catholiques, les communautés
yougoslaves, etc. Permet d'expliquer les revendications concernant
l'esclavage ou la colonisation.
Public motivé
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A paraître
France. Direction des archives
Guide des sources de l'histoire de la traite négrière, de l'esclavage et de ses abolitions
Archives de France
Disponibilité A paraître
Prix Broché 38,00 EUR
ISBN 978-2-11-006436-3
À paraître le 1er mars 2007
Editeur Documentation française, Paris
416 p. ; 24 x 16 cm
Professionnel, spécialiste
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France. Direction des archives
Les services d'archives en France : annuaire 2006
Disponibilité Disponible
Prix Broché 5,00 EUR Nouv. éd.
ISBN 978-2-911601-49-1
Paru le 15 septembre 2006
Editeur Direction des archives de France, Paris
103 p.
Résumé
Notices descriptives des différents services d'archives en France.
Classement par types : archives de l'Etat, archives territoriales,
archives d'établissements publics, etc. Chaque notice fournit
le nom de l'organisme, les nom et prénom du chef de service,
l'adresse postale, le numéro de téléphone et, éventuellement,
son adresse topographique et ses horaires d'ouverture au public.
Public motivé
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Poche / A paraître
Kelman, Gaston
Au-delà du Noir et du Blanc
Disponibilité A paraître
Prix Poche 7,30 EUR
ISBN 978-2-264-04420-4
À paraître le 1er février 2007
Editeur 10-18, Paris
Collection Fait et cause
Description 18 x 10 cm
Résumé
L'auteur dénonce les symptômes de l'esclavage et de la colonisation
qui nourrissent les préjugés et toute forme de discrimination.
A travers cet essai, il affirme l'idée que nous sommes avant tout
des hommes avant d'être des "couleurs".
Tout public
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A paraître
Hadjadj, Bernard
L'an prochain à Port-au-Prince : sortir de l'esclavage
Disponibilité A paraître
Prix 15,00 EUR
ISBN 978-2-7068-1985-8
À paraître le 1er mars 2007
Editeur Maisonneuve et Larose, Paris
Collection Passages
150 p. ; 24 x 16 cm
Résumé
L'histoire d'Haïti est fortement liée à l'esclavage et à l'histoire des colonies
et l'auteur compare ses souffrances avec la sortie d'Egypte du peuple juif
et le calvaire vécu tout au long de son existence.
Public motivé
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Je vous l'annonçais il ya quelque semaines mais il y avait une erreur sur le nom
Ce livre n'est pas de Aminata Fall.
Yade-Zimet, Rama
Noirs de France
Disponibilité Disponible
Prix 16,00 EUR
ISBN 978-2-7021-3761-1
Paru le 17 janvier 2007
Editeur Calmann-Lévy, Paris
256 p. ; 23 x 15 cm
Résumé
R. Yade-Zimet expose les aspects de la question noire dans la France d'aujourd'hui.
Des squats qui brûlent aux banlieues qui flambent, en passant par la mémoire de l'esclavage
et la naissance d'un communautarisme noir, la France peut-elle réussir à échapper
à la question noire ?
4ème de couverture
Noirs de France
« On a quelquefois l'étrange impression de déranger quand on est noir
dans un pays qui se croit tout blanc. Manifestement, le Français de souche
n'a pas encore compris que français ne veut pas forcément dire blanc... »
La France a-t-elle réalisé que ses citoyens noirs, encore considérés
comme des migrants, ne repartiront pas ? Dans une république universelle
qui récuse la notion de race, pourquoi les Noirs ne peuvent-ils pas se dire
français sans provoquer un certain scepticisme ?
Y a-t-il une communauté noire en France ?
Quelle place pour la mémoire de l'esclavage ?
Quel crédit apporter à l'opposition que certains tentent de
créer entre Noirs et Juifs ? Peut-on croire à l'égalité quand
des millions de Français noirs, dont les parents et les grands-parents
ont tant donné à la République, sont si peu représentés dans l'espace
public et que les discriminations minent toute perspective d'« intégration » ?
Des squats qui brûlent aux banlieues qui flambent, en passant par la naissance
d'un communautarisme noir, la France peut-elle réussir là où les États-Unis
ont échoué, à savoir échapper à la question noire ?
Biographie de l'auteur
Née à Dakar en 1976, Rama Yade-Zimet est diplômée de l'Institut d'études politiques.
Elle est fonctionnaire et membre de plusieurs clubs oeuvrant pour la diversité
de la société française.
Public Tout public
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Casas, Bartolomé de las
La controverse entre Las Casas et Sepulveda
Disponibilité Disponible
Prix 32,00 EUR
ISBN 978-2-7116-1897-2
Paru le 15 décembre 2006
Editeur Vrin, Paris
Collection Textes et commentaires
320 p. ; 21 x 14 cm
Résumé
Réflexion sur les fondements de l'impérialisme européen,
entreprise civilisatrice ou génocidaire, rendue nécessaire
par la découverte du Nouveau Monde, entraînant un conflit
politique sur les principes du droit naturel
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Esclavage et dépendances serviles : histoire comparée
coord. Myriam Cottias, Alessandro Stella et Bernard Vincent
Postface de Claude Meillassoux
Disponibilité Disponible
Prix 32,00 EUR
ISBN 978-2-296-01887-7
Paru le 12 décembre 2006
Editeur L'Harmattan, Paris
Collection Inter-national
401 p. ; 22 x 14 cm
Résumé
Réflexion sur les différentes traites et les différentes formes de
dépendance servile. Interrogations sur les définitions de la servilité
et la notion d'affranchis : quelle est la frontière entre servilité esclave et servilité
librement consentie ? Comment échapper aux servilités ? Analyse des limites
économiques et sociologiques de l'esclavage.
4ème de couverture
Qu'est-ce que l'esclavage ? Un «crime contre l'humanité», tel que le définit la loi
Taubira du 10 mai 2001 ? Toute sorte d'exploitation féroce de l'homme par l'homme ?
Ou la forme extrême des rapports de dépendance, à laquelle toutes les autres
se réfèrent ?
C'est pour tenter de répondre à ces questions d'actualité que les auteurs de cet ouvrage
collectif, historiens et anthropologues, ont mis en commun leurs recherches, sans frontières
ni tabous, avec pour seules limites les connaissances à disposition.
De l'Antiquité gréco-romaine aux Etats-Unis, de l'Amérique latine au Monde arabe,
de la Méditerranée à l'Inde, de l'Afrique aux Caraïbes, l'esclavage est mis en perspective
avec d'autres formes de dépendance servile, concomitantes ou subséquentes. Statut juridique
défini par l'esclavage, état du dépendant, tâches à accomplir, conditions de vie : similitudes,
analogies renvoient à des situations universelles semblables, mais on constate aussi des décalages
et des paradoxes frappants. Quand s'enchevêtrent statuts personnels, castes religieuses et
classes sociales, l'imbrication de dépendances multiples empêche toute simplification systématique.
Le degré de liberté et celui de dépendance se révèlent être souvent un jeu de rapports de forces,
parfois de groupes mais le plus souvent individuels, dans des circonstances variables et historicisées.
Une mise au point lumineuse de nos connaissances récentes sur l'esclavage.
Public motivé
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Rousseau, Normand
La Bible immorale
Disponibilité Disponible
Prix 25,00 EUR
ISBN 2-89239-284-5
Paru le 2 décembre 2006
Editeur LOUISE COURTEAU, St-Zénon
586 p.
Résumé
Normand Rousseau est diplômé en Sciences bibliques (M.A. Sc. Rel.),
en Lettres françaises et en linguistique. Lors de ses voyages, il a étudié les religions
de l'Orient et de l'Occident, ainsi que les religions autochtones. L'auteur fait la preuve que
le Nouveau Testament est tout aussi immoral que l'Ancien en nous révélant l'esclavage,
la misogynie et l'intolérance religieuse. Il démontre également que cette immoralité s'est
prolongée dans le christianisme avec les croisades, l'Inquisition et la chasse aux sorcières.
Il nous reste à espérer que le vrai Dieu se révélera, un jour !
4 couverture
Normand Rousseau est diplômé en Sciences bibliques (M.A. Sc. Rel.), en Lettres françaises
et en linguistique. Lors de ses voyages, il a étudié les religions de l'Orient et de l'Occident,
ainsi que les religions autochtones. Son intérêt constant pour le phénomène religieux lui a permis
d'écrire ce livre sur l'immoralité de la Bible. Il y a deux volets à cette immoralité : la doctrine et
les actions meurtrières des personnages bibliques. La loi de Moïse impose la peine de mort aux
homosexuels, aux adultères, aux incestueux, aux jeunes filles qui perdent leur virginité. Pourtant
le Décalogue est clair : Tu ne tueras pas ! On pourrait toujours prétendre que la Bible n'est pas
responsable de la conduite immorale de ses grands personnages, mais il est difficile de justifier
leurs crimes, surtout qu'ils prétendent tous agir au nom de Yahvé, leur dieu. Par exemple,
ce livre nous apprend que Moïse et Élie sont de grands criminels ; que Jésus s'est fait transfigurer
entre ces deux meurtriers; que, sous la direction de Yahvé, le peuple hébreu a conquis la Terre promise
par l'extermination des peuples cananéens, en massacrant « hommes, femmes, enfants et nourrissons »,
selon l'expression génocidaire de la Bible ; que Josué a arrêté le soleil pour faire durer le massacre ;
que Pierre et Paul enseignaient que l'esclavage est la volonté de Dieu. L'Église affirme que toute la Bible
est la révélation de Dieu. Si on trouve une seule phrase immorale, la révélation divine n'existe donc pas,
car il est impossible que le vrai Dieu révèle la moindre notion immorale. La Bible est même blasphématoire,
puisqu'elle nous révèle un dieu qui se conduit comme les dieux païens de l'Antiquité, et parfois pire.
L'auteur fait la preuve que le Nouveau Testament est tout aussi immoral que l'Ancien en nous révélant
l'esclavage, la misogynie et l'intolérance religieuse. Il démontre également que cette immoralité s'est
prolongée dans le christianisme avec les croisades, l'Inquisition et la chasse aux sorcières. Il faut donc
cesser d'établir nos valeurs sur un livre immoral, un livre qui justifie tous les fanatismes, tous les crimes
commis au nom de Dieu et de la religion. Une fois libérée de cette entrave, l'humanité pourra construire
sa propre morale qui sera bien supérieure à celle de la Bible. Écrit dans un style vivant, humoristique,
mais parfois irrévérencieux et même cinglant, La Bible immorale n'est pas recommandé aux croyants
qui ne veulent pas remettre leur foi en question. Il nous reste à espérer que le vrai Dieu se révélera,
un jour !
Résumé de l'éditeur
Bible immorale ! Voilà un titre qui peut en faire sursauter plusieurs.
Comment oser qualifier d’immorale la Sainte Bible ? Le mot sainte ne dit-il pas explicitement
qu’il s’agit d’un livre oral et qui enseigne la moralité et même une haute moralité ?
Au cours des siècles, on a même fondé la morale occidentale sur la Bible.
En fait, que signifie le mot sainte ici ? L’adjectif saint peut signifier qu’il s’agit d’une histoire inspirée
par Dieu, guidée par Dieu, par laquelle Dieu fait la pédagogie de l’humanité. Bien sûr, le mot saint
ici ne veut pas dire que tout ce qui y est raconté est édifiant. Comme dans les autres mythologies,
il y a dans la Bible des hommes qui tuent, qui font la guerre, qui volent, qui violent, qui commettent l’inceste,
qui réduisent en esclavage, qui sont misogynes, qui massacrent, qui « génocident », qui pratiquent l’intolérance,
le fanatisme, la persécution et la polygamie. Le train-train de l’humanité, quoi ! On peut être surpris de constater
que l’Église catholique a affublé du mot saint certaines institutions : la Sainte Inquisition, le Saint-Siège,
le Saint Sépulcre. Ici le mot saint a plutôt le sens de « sacré ». Encore qu’on est en droit de se demander
en quoi l’Inquisition était sacrée. On pourrait bien admettre que tous les personnages de la Bible ne soient pas
des modèles de vertus et de moralité. Mais lorsque tous ces crimes sont commandés par un dieu ou inspirés
par lui, on commence à s’inquiéter fermement. Notre inquiétude atteint son comble lorsque le peuple dont la
Sainte Bible raconte l’histoire se prétend élu de Dieu, choisi par Dieu pour guider l’humanité vers le salut et
vers la pratique d’une haute moralité. Pourtant, on hésite avant de porter une telle accusation. On a enseigné
pendant des siècles et des millénaires aux juifs, aux musulmans, aux chrétiens et à tous les peuples de la
terre que la Bible constitue le fondement de notre civilisation et même de LA civilisation, la base sur laquelle
reposent notre morale et nos religions. Comment peut-on aller à l’encontre de croyances séculaires ?
Cependant, une simple lecture nous révèle que la Bible nous raconte une histoire d’horreurs et de crimes
comme toutes les mythologies, mais des horreurs et des crimes dont Dieu, ou plutôt Yahvé, le dieu des
Hébreux, est l’auteur. Ce livre entend le démontrer d’une manière irréfutable. De quelle Bible s’agit-il
dans ce livre, car il y en a plusieurs ? Il y a la Bible chrétienne, catholique et protestante, et la Bible hébraïque.
Je me base sur la Bible de Jérusalem qui comprend grosso modo la Bible juive, la Bible protestante et
la Bible catholique. Ce livre démontrera donc l’influence néfaste de la Bible sur la religion chrétienne,
à preuve les crimes innombrables commis par les chrétiens au cours de l’Histoire et pour lesquels
le pape Jean-Paul II a demandé plusieurs fois pardon : antisémitisme, Inquisition, esclavage, intolérances,
statut inférieur de la femme, croisades, excommunications, bûchers des sorcières, complicité avec
la noblesse et les classes dirigeantes dans leur exploitation des pauvres, le commerce des reliques et
des indulgences, la richesse éhontée des papes et des évêques sans compter celle des moines.
Ce livre ouvrira en plus des perspectives élargies sur l’immoralité des doctrines juives et chrétiennes.
En se rattachant à la Bible des Hébreux, le christianisme et l’islam se sont rendus coupables
de plusieurs crimes et en portent la responsabilité avec le peuple soi-disant élu. Des comparaisons
avec d’autres religions de l’Antiquité ou avec des religions actuelles de l’Asie permettront de mieux
évaluer l’immoralité de certains thèmes de la Bible. Quelle morale ? Qui dit morale pense tout de suite
à sexualité. Il ne s’agit pas ici pourtant de limiter la morale à la sexualité. Au contraire,
il n’est pas question dans ce livre des passages osés de la Bible, ni de la chaste Suzanne,
ni de la danse de Salomé. Il sera bien sûr question, à propos du statut inférieur de la femme,
de polygamie et de viols, de lapidation des femmes adultères ou qui ont perdu leur virginité.
Il ne sera même pas question de la sensualité érotique du Cantique des Cantiques. Non, la morale
ici a un sens beaucoup plus large. Ce livre exposera donc quelques grands pans de l’immoralité biblique
comme les sacrifices humains, l’esclavage, le statut inférieur de la femme, les guerres saintes,
les massacres et les meurtres religieux. Et la Bible en regorge et tous ces crimes sont commis au nom
du dieu Yahvé. Mais je tiens à souligner que la Bible n’est pas entièrement immorale. Au contraire,
de nombreuses pages exposent une grande moralité. Ce qui devrait être la normalité si on prétend
que la Bible est révélée par le vrai Dieu. Ce qui est anormal, et c’est ce que dénonce ce livre,
ce sont les nombreuses pages qui étalent sans vergogne les crimes commis au nom du même vrai Dieu.
Pour évaluer l’immoralité de la Bible, il n’est pas nécessaire de tenir compte des genres littéraires.
Un psaume, un livre de Sagesse, un roman comme le livre d’Esther, des fables comme dans la Genèse,
tout genre littéraire peut être immoral. Les fables de La Fontaine peuvent être morales ou immorales
même si on y fait parler et agir des animaux et que leurs histoires n’ont aucun fondement réel. Des romans,
des films peuvent ne pas respecter la morale. Tout texte fictif ou historique peut être moral ou immoral.
Peu importe également les découvertes archéologiques, les nouvelles interprétations ou traductions,
l’immoralité est fondamentale à la Bible et ne peut être remise en question par des découvertes ou de nouvelles
exégèses. Pour évaluer l’immoralité de la Bible, il n’est pas davantage nécessaire de tenir compte de son historicité.
Que la Bible soit une immense fiction ou un livre strictement historique de la première ligne à la dernière,
cela ne changerait rien à ma démonstration. Peu importe que Moïse ou David aient existé ou non, les gestes et actions
qu’on leur prête dans la Bible restent moraux ou immoraux et c’est sur cette fiction ou historicité qu’on a fondé
la morale chrétienne occidentale. Fiction ou histoire, tout un pan de la Bible est immoral. Je fais une lecture littérale de la Bible,
ce qui signifie que je vais prendre les mots pour ce qu’ils veulent dire point à la ligne. Exemple : chaque fois que la Bible
nous raconte que Yahvé dit à Moïse de massacrer les Cananéens, même les femmes, les enfants et les nourrissons,
on s’en tiendra à ce que veulent dire les mots. C’est bel et bien Yahvé, dieu des Hébreux, qui ordonne de massacrer.
Sinon c’est Moïse qui veut massacrer les Cananéens et prête son intention à Dieu. Dans le premier cas, Yahvé
donne un ordre carrément immoral, dans le second cas, Moïse, grand prophète, fondateur du judaïsme, homme d’une
prétendue grande sainteté est carrément immoral en donnant cet ordre, et encore plus, en l’attribuant à Dieu.
Et l’Église en déclarant ce texte sacré, saint, inspiré par Dieu, trompe les hommes et leur enseigne une immoralité
flagrante. Elle se fait donc complice de ce texte immoral. Je prends le contre-pied des fondamentalistes.
Eux, ils se basent sur le sens littéral de la Bible. Ils disent : « La Bible est la révélation de Dieu, donc il faut appliquer
l’enseignement de la Bible tel quel. Elle nous dit qu’il faut tuer les incestueux, les adultères, les homosexuels, alors tuons-les. »
Moi, je prends la Bible dans son sens littéral. Je dis : « Si la Bible nous dit qu’il faut tuer les incestueux, les adultères et
les homosexuels, alors c’est que la Bible n’est pas la révélation de Dieu. » L’Église elle-même recommande de prendre
le sens littéral de la Bible. Le problème, c’est q
Public pour tous
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Salinero, Gregorio
Maîtres, domestiques et esclaves du siècle d'Or : les relations de dépendance à Trujillo au XVIe siècle
Texte Gregorio Salinero
vingt-deux dessins à la plume d'Alexis de Kermoal
Disponibilité Disponible
Prix 20,00 EUR
ISBN 978-84-95555-88-5
Paru le 16 novembre 2006
Editeur Casa de Velazquez, Madrid
Collection Publications littéraires et artistiques
XIII-83 p. ; illustrations en noir et blanc ; 21 x 30 cm
Résumé
Cette étude de la condition des domestiques à Trujillo au XVIe siècle montre
comment s'y établissait la relation triangulaire maître, domestique et esclave.
Dresse le portrait de la hiérarchie domestique et décrit les conditions de vie,
les marchés, les prix des esclaves, le monde et les origines des maîtres
(marchands, nobles, ecclésiastiques), etc. Avec des dessins originaux.
Public Public motivé
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Salinero, Gregorio
Une ville entre deux mondes : Trujillo d'Espagne et les Indes au XVIe siècle :
pour une histoire de la mobilité à l'époque moderne
Disponibilité Disponible
Prix Relié sous jaquette 41,00 EUR
ISBN 978-84-95555-83-0
Paru le 19 octobre 2006
Editeur Casa de Velazquez, Madrid
Collection Bibliothèque de la Casa de Velazquez, n° 34
XII-540 p. ; 24 x 18 cm
Résumé en français-espagnol-anglais
Résumé
Histoire de Trujillo d'Espagne, ville qui au XVIe siècle vit au rythme des liens intenses
qu'elle a tissés avec le Nouveau Monde, liens illustrés notamment par la famille Pizarro.
Etudie les filières de migration, les effets de la mobilité sur les composantes et les identités
individuelles et collectives, les conséquences des arrivées d'or, la nouvelle place des premiers
héritiers des conquérants.
Professionnel, spécialiste
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Exposition. Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts (2006 - 2007)
Le regard à l'oeuvre : exposition, Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 24 oct. 2006-14 janv. 2007
Photographies Jean-Baptiste Huynh
Texte Henry-Claude Cousseau, Gabriel Bauret
Disponibilité Disponible
Prix Relié 49,00 EUR
ISBN 978-2-84056-205-4
Paru le 10 novembre 2006
Editeur Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris
Collection Catalogues et guides
illustrations en noir et blanc ; 29 x 28 cm
Résumé
53 photographies représentant des portraits, des natures mortes
et des paysages que J.-B. Huynh a réalisées lors de ses voyages
au Mali, en Inde, en Ethiopie, au Japon, au Vietnam, au Cambodge,
en Egypte et en France.
Tout public
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Boyer, Alain-Michel
Les arts d'Afrique
Disponibilité Disponible
Prix 27,00 EUR
ISBN 978-2-7541-0075-5
Paru le 12 juillet 2006
Editeur Hazan, Paris
Collection Guide des arts
384 p. ; illustrations en couleur ; 20 x 14 cm
Résumé
Propose un panorama de l'histoire millénaire des civilisations africaines,
des études sur la dimension esthétique des objets rituels et des objets
d'usage, sur le répertoire décoratif et stylistique, sur la diversité
de la production artistique dans les grandes aires culturelles
du continent.
Tout public