Traites, esclavage: la trace de l'histoire

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Vu dans LH N°632 du 10 février 2006.

Sorti en 2005.

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Le catalogue de l'éditeur guadeloupéen JASOR qui sera au Salon Du Livre de Paris 2006 en PDF. On espère qu'ils auont bientôt un site iinternet pour rentrer de plein pied dans le XXI siècle.

Catalogue Jasor 2006
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Un nouvel éditeur, un exemple.

Lu dans Livres Hebdo N°630 du 27 janvier 2006

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Koutcha
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Bien que la dynamique soit cassée, la bête bouge encore après le rachat qui s'est mal passé par les éditions du Rocher.

Les nouveautés du carême chez le Serpent à Plume/Editions du Rocher.

Lu dans LH N°631 du 3 février 2006

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Koutcha
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Sorti en poche du dernier livre de Lyonel Trouliot "Bicentenaire" sorti en 2004

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Lyonel TROUILLOT
Bicentenaire

Babel
Littérature française
mars 2006 / 11 x 17,6 / 128 pages
ISBN 2-7427-6015-6 / AS3293
prix indicatif : 6,50 €

disponible en librairie le 03/03/2006

Port-au-Prince, début 2004 - année du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti.
En cette matinée dominicale, un jeune homme quitte les quartiers pauvres pour
rejoindre la manifestation organisée en ville par les étudiants. Au fil de sa marche,
Lucien refait en esprit le trajet qui l'a conduit du village de l'enfance vers la ville à
l'improbable avenir. Les voix aimées et irréconciliables résonnent dans sa tête :
celle de sa mère, paysanne d'une province reculée ; celle de son frère qui a mal
tourné au contact de la ville ; celle de "l'Etrangère", une journaliste qu'il aime sans
vraiment la connaître ; celles, enfin, de ses camarades étudiants ou de voisins. Le
roman est le récit de sa journée - de sa descente vers la ville jusqu'à l'ultime charge
de la police...
Né de la nécessité profonde et urgente, pour son auteur, de rendre compte des
événements qui ensanglantèrent les célébrations de ce bicentenaire, ce roman
incandescent affirme une nouvelle fois que la littérature, transcendant le commentaire,
est sans doute l'un des plus puissants antidotes au chaos.

**
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COLLECTIF
Cette langue qu'on appelle le français
L'apport des écrivains francophones à la langue française

Babel
Internationale de l'imaginaire
mars 2006 / 11 x 17,6 / 320 pages
ISBN 2-7427-6016-4 / AS3294
prix indicatif : 9,50 €

disponible en librairie le 10/03/2006

La langue française a toujours entretenu des contacts avec des cultures extérieures.
Que lui apportèrent ces autres horizons et en quoi participent-ils de son dynamisme ?
Ces questions, posées depuis plusieurs décennies, notamment en 1983 lors d'un
colloque sur ce thème organisé par la Maison des Cultures du Monde et dont certains
extraits sont reproduits ici, sont plus que jamais d'actualité.
A travers un dialogue passionné entre cultures et générations, ce numéro rassemble
les témoignages et réflexions d'une trentaine d'écrivains, parmi les plus grands noms
de la francophonie : Vassilis Alexakis, Fawzia Assaad, Claude Beausoleil, Maïssa Bey,
Charles Carrère, Herménégilde Chiasson, Georges-Emmanuel Clancier, Sylvestre Clancier,
Florent Couao-Zotti, Seyhmus Dagtekin, René Depestre, Jean Fanchette, Fereydoun Hoveyda,
Naïm Kattan, Vénus Khoury-Ghata, Abdeljelil Lahjomri, Koulsy Lamko, J. Roger Léveillé,
Henri Lopès, Edouard Maunick, Albert Vtemmi, Rachid Mimouni, José Pliya, Jean Portante,
Salah Stétié, Virgil Tanase, Jean-Baptiste Tati-Loutard, Tchicaya UTam'si, Abdourahman A. Waberi,
Kenneth White.

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Réédition chez 10/18

Le vieux nègre et la médaille
OYONO Ferdinand

Collection : Domaine français
Date de parution : 09/03/2005
Prix : 6 Euros
Nombre de pages : 192
Code ISBN : 2-264-03834-9

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Ferdinand Oyono, romancier camerounais francophone, est né en 1929 à N'Gouléma-kong.
Tout en suivant des études de droit et de sciences politiques à Paris, il publie ses premiers
romans en 1956 : Une vie de boy et Le Vieux Nègre et la médaille. Après la parution de
Chemin d'Europe, en 1960, Ferdinand Oyono obtient d'importantes fonctions diplomatiques
dans son pays - il sera ambassadeur du Cameroun à Paris de 1964 à 1975, avant de devenir
ministre de la Culture.

**
*
Chez Gallimard en Folio en poche donc

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Raphaël Confiant
LE CAHIER DE ROMANCES
FOLIO. 256 pages - 5,40 €
Collection Folio (No 4342) (2006),
Gallimard -memo. ISBN 207032110X.
Parution : 09-03-2006.

Pour son entrée en sixième au lycée Schœlcher, Raphaël, le petit bougre de Ravines
du Devant-jour, retrouve Fort-de-France. Il « passe brusquement d'une enfance
béate à une adolescence boudeuse ». Sa ville, « triste et sale » quand elle s'exprime
en français, se pare de magies quand elle musique, chante, danse et se dit en créole.
Le jeune collégien parcourt les hauts lieux de l'En-Ville avec, dans la tête, les romances
de Rosalia.
« Rosalia.
Tel est le nom public de ta servante, celui que tout un chacun peut énoncer à sa guise
sans éroder la "force" qu'il charroie au-dedans de lui. Son nom secret te restera à jamais
inconnu en dépit de tes incessantes supplications. »
Rosalia « chantonne, à toute heure de la sainte journée, des qualités de romances sans
distinction de race, de langue ou de religion. Sa bouche de caïmite pulpeuse affectionne
les vocalises corses de Tino Rossi, les valses créoles du temps de Saint-Pierre, avant
l'éruption du volcan, quelques boléros qu'elle capte sur les ondes de Cuba ou de Bénézuèle
et, bien entendu, une tiaulée de chanters d'Église en grec et en latin qui te pétrifient d'extase
mais ont le don d'irriter ta mère sans pour autant qu'elle intime l'ordre à Rosalia de coudre
sa bouche. »

**
*

Toujours dans le groupe Gallimard
Je vous en parlais il y a quelques semaines
mais là avec une petite photo couleur.

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Robert Antoni
CARNAVAL

trad. de l'anglais par Bernard Hœpffner.
Avec la collaboration de Catherine Goffaux,
Coll. DENOËL & D'AILLEURS. 432 pages - 23,00 €
Denoël
ISBN 2207256863. Parution : 12-01-2006.

Même s'ils sont amis depuis l'enfance, tout semble opposer Laurence
et William : le premier est noir, d'origine modeste, le second, blanc,
appartient à l'une des grandes familles de l'île de Trinidad.
Alors quand Laurence, désormais star littéraire, retrouve William,
aspirant écrivain installé à New York, et qu'ensemble ils décident
de repartir à Trinidad pour le carnaval avec la sublime et délurée
Rachel, cousine et premier amour de William, toutes les blessures
et les rêves de l'enfance refont soudain surface.
Quelques mois plus tard, les trois amis célèbrent leur retour au
pays dans une débauche d'alcool, de marijuana et de musique.
Mais ni le chaos du carnaval ni l'expédition que Rachel, William
et Laurence entreprennent ensuite dans le paradisiaque Hell Valley
ne viendront à bout du passé et de ce qu'il porte pour chacun de
révélations sur la nature humaine.
Dans un style chaloupé comme un calypso, caribéen jusque
dans la musique de ses mots, tantôt vaporeux, tantôt frénétique,
Carnaval mêle habilement les niveaux de lecture. Ode à la culture
festive des Caraïbes, ce livre est aussi une réflexion cinglante
sur les préjugés raciaux, sur la sexualité et sur l'amour.

**
*

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Collectif(s)
LE GOÛT DU SÉNÉGAL

PETIT MERCURE (LE). 160 pages - 5,60 €
Textes choisis et présentés par Catherine Mazauric,
160 pages sous couv. ill., 100 x 160 mm.
Collection Le Petit Mercure,
Mercure de France -anth.
ISBN 271522575X.
Parution : 12-01-2006.


À la pointe la plus occidentale de l'Afrique se tiennent des cités
où l'on s'est pris fort tôt à rêver l'autre. Dans les ruelles de l'île de
Gorée, inscrites au patrimoine mondial de l'humanité, persiste, à côté
d'un singulier art de vivre, le souvenir douloureux de la traite négrière.
À Saint-Louis, on croisera peut-être, au hasard des carrefours,
les fantômes des signares, ceux d'un chevalier des Lumières ou d'un
officier de la Royale. Et parmi les artères bruissantes de la capitale
sénégalaise, Dakar, on prendra quelques leçons de métissage. Partout au
Sénégal, on goûtera la terranga, faite de civilité, de raffinement et surtout
d'hospitalité. Pour apprendre le goût des cités du Sénégal, itinéraires
mémoriels et urbains en compagnie de Pierre Loti, Blaise Cendrars,
Stanislas de Boufflers, Léopold Sédar Senghor, André Malraux,
Aminata Sow Fall et quelques autres...

**
*

Chez Gallimard Collection Continents noir

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Scholastique Mukasonga

INYENZI OU LES CAFARDS
postface de Boniface Mongo-Mboussa,
176 pages
CONTINENTS NOIRS. - 12,90 €
ISBN 2070777251.
Parution : 02-03-2006.



Bonne feuille

« Quiconque visite le Rwanda est saisi par la beauté de
son paysage, mais il est aussi effaré par la violence de
son histoire postcoloniale. Tout se passe comme si le
bien et le mal irrémédiablement inséparables avaient
scellé sous ses mille et une collines un pacte d'amitié.
Il y a d'un côté les collines ; il y a, de l'autre, le million
de crânes qui les jonchent. Mais ce qui prédomine, dans
ce récit, c'est le remords des survivants, qui se traduit par
les multiples cauchemars de l'auteur. D'où ce désir manifeste
de donner aux disparus une digne sépulture de mots à la fois
pour apaiser les vivants et sanctifier les morts.
Avec Inyenzi, Scholastique Mukasonga a écrit un récit
autobiographique précieux, un document qui nous éclaire
de l'intérieur sur le Rwanda postcolonial, un livre que je
rangerais à côté du Suicide d'une république de Peter Gay :
l'un et l'autre nous montrent à partir d'une succession de faits
pourquoi le génocide était hélas, trois fois hélas, inévitable. »
Boniface Mongo-Mboussa.
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Pour ce matin un roman lusophone angolais sorti depuis un mois maintenant.

Lu dans LH N°631 du 3 février 2006.

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Chez Dapper

http://www.dapper.com.fr/editions/parutions.htm

Beyrouk

ET LE CIEL À OUBLIÉ DE PLEUVOIR

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Mauritanie (roman)
128 pages
Prix : 10 € TTC
Parution : février 2006
ISBN 2-915258-13-9

Leguelb, aux confins du Sahara. Quelques campements perdus où le Moyen Âge
côtoie la Modernité.
Libre de corps et d’esprit Lolla provoque par ses manières orgueilleuses
l’implacable tribu des Oulad Ayatt, dont le chef, Bechir, a juré d’épouser
la belle au corps de miel et au visage de houri.
Celle-ci, pourtant, n’a de cesse de rechigner : « je suis Lolla et je n’appartiendrai
ni aux tentes blanches des seigneurs des sables ni au mobilier cossu des citadins
parvenus. »
L’illusion est de courte durée. Quand l’apocalypse s’abat sur sa famille et ses
amours, tout semble consommé pour la belle marginale.
Mais l’Antigone des sables refuse la défaite, et seule, va affronter les ombres
épaisses des injustices séculaires.
L’écriture poétique de Beyrouk, auteur féru de mysticisme oriental, a la beauté
sèche des pistes qui mènent à l’oued.

**
*

Chez Desnel

http://www.desnel.com/

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Fables de La Fontaine
Avec adaptations créoles et sources
80 pages
23,80 euros
ISBN (10) 2-915247-06-4
ISBN (13) 978-2-915247-06-0
02-2006

Préambule

Du fond d’une vieille malle oubliée dans un galetas quelque part en Martinique,
sous la forme de feuillets jaunis grignotés par ravets et fourmis à ailes, ont surgi
ces travestissements créoles des œuvres de l’illustrissime fabuliste français. En 1846,
date de sa première parution, l’auteur anonyme de cette version créolisée des Fables
les avait présentées « avec modestie » : il voulait « offrir à ses compatriotes un passe-temps
joyeux ».
À l’instar de Jean de La Fontaine, qui a lui-même puisé à la source des fables antiques,
- notamment celles du fabuliste grec Ésope et du latin Phèdre, tous deux nés esclaves,
- ou des poètes romains Horace et Martial, l’auteur antillais ne pouvait se borner à une
traduction servile, deux ans à peine avant l’Abolition de l’esclavage en 1848. Le thème
seul est emprunté, mais, affranchies de contraintes classiques, la façon de le traiter et la
versification se nourrissent du génie créole. Le jeu des rimes est intact, mais le rythme est
créolisé, la métrique s’infléchit au gré d’une mélodie créole que chuchotent les Bambous.
Enfin, la morale est sauve, mais teintée de l’esthétique des expressions créoles, colorée
de la mosaïque de l’imaginaire créole. En manière créole.
Ce n’est pas seulement la langue, c’est le cadre où se meuvent ses héros, leurs mœurs,
leur mentalité, les proverbes cristallisant leurs pensées en se substituant aux morales
françaises du Grand Siècle, qui sont créoles. Créoles même.
S’il est encore vrai, comme l’écrivit La Fontaine dans sa Préface « À Monseigneur le
Dauphin », que « ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes », c’est
donc docere ludendo, « instruire en amusant » avec une palette de couleurs tropicales,
et c’est un réel plaisir que de mettre au jour ces pages, dépoussiérées puis adaptées
à la graphie du créole d’aujourd’hui.
Ainsi la présente édition fournit-elle le texte créole d’il y a plus d’un siècle et demi,
suivi d’une version en un créole moderne, après la fable de La Fontaine, elle-même
accompagnée des sources dont le fabuliste français s’est inspiré.
À tout seigneur tout honneur. C’est à Phèdre, esclave affranchi dans la Rome du Ier
siècle avant notre ère, que j’emprunterai son Épilogue (Fables, II). C’est lui qui aura
le mot de la fin :
« Les Athéniens érigèrent une statue au génie d’Esope et placèrent un esclave sur un
piédestal immortel pour montrer que le chemin des honneurs est ouvert à tous les
hommes et que la gloire récompense le mérite et non la naissance. Un autre m’avait
devancé ? ;
je n’ai pas pu être le premier dans ce genre ? ; j’ai voulu du moins qu’il n’y fût pas le seul,
et cela par émulation, sans aucune envie. Si l’Italie accueille mon ouvrage, elle aura plus
d’écrivains à opposer à la Grèce ? ; mais si la critique jalouse s’y attache, elle ne m’ôtera
pas du moins le sentiment de mon mérite. »
Suzanne Dracius
Koutcha
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Message par Koutcha »

Une nouveauté aux éditions du Panama sortie il y a quelques mois

http://www.editionsdupanama.com

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Michel Pastoureau
Dominique Simonnet


LE PETIT LIVRE DES COULEURS

Les couleurs, à force de les avoir sous les yeux, on finit par ne plus les voir. Erreur ! Elles sont tout sauf anodines ; elles véhiculent des sens cachés, des codes, des tabous, des préjugés. Elles pèsent sur notre vie quotidienne, notre langage,notre imaginaire. Elles ne sont ni immuables ni universelles. Elles ont une histoire mouvementée, et Michel Pastoureau, historien anthropologue, nous la raconte. C’est passionnant. Bleu, rouge, blanc, vert, jaune et noir. Pour voir le monde autrement.

Format : 140 x 210 cm -
96 pages - broché
ISBN : 2755700343 - 12 euros

Michel Pastoureau, historien, anthropologue, est le spécialiste mondial des couleurs et des symboles, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.

Dominique Simonnet est rédacteur-en-chef à l'Express, auteur de romans et d'essais.

**
*

Toujours chez Panama mais dans la musique cette fois.

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Un lien ci-dessous

http://www.editionsdupanama.com/rubriqu ... &idlivre=2
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Message par Koutcha »

Koutcha a écrit :Sorti en novembre.

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Nègre je suis, nègre je resterai
Aimé Césaire
Françoise Vergès
Chez Albin Michel
154 pages
Br. 14.00 € soit 0,09 € la page

ISBN : 2226158782


Père de la « négritude », concept qu'il a créé dans les années 30 avec Senghor, Aimé Césaire fait aujourd'hui figure de patriarche (il a 92 ans) des lettres francophones. Recueils de poésie, pièces de théâtre, essais innombrables, son oeuvre demeure toujours d'une grande actualité. Dans ces entretiens, Césaire évoque sa jeunesse, son arrivée à Paris, son entrée à l'École Normale Supérieure, sa rencontre avec Senghor, son engagement politique. À partir de 1945, date de son élection à la mairie de Fort-de-France puis à la députation, il mène une double carrière : homme politique et écrivain. Les questions du colonialisme, de la place des Antillais dans leur propre pays, de la culture africaine sont abordées avec humour et détachement ; c'est la voix d'un homme immense qu'il nous est donné d'entendre, dans sa force et sa modestie.

Aimé Césaire
Né à la Martinique en 1913, Aimé Césaire est l'un des plus grands poètes de langue française de notre temps.

Françoise Vergès
Professeur de sciences politiques à l'université de Londres, Françoise Vergès est vice-présidente du Comité pour la mémoire de l'esclavage. Elle a est l'auteur d'Abolir l'esclavage : une utopie coloniale. Les ambiguités d'une politique humanitaire et de La République coloniale.
Un article sur Aimé Césaire dans Télérama à la faveur de la sortie du livre de F. Vergés.

http://livres.telerama.fr/edito.asp?art ... 10&srub=1#
Koutcha
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Koutcha a écrit :Sortie en 2004.

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Olivier Pétré-Grenouilleau

LES TRAITES NÉGRIÈRES . Essai d'histoire globale [2004] , 480 pages + 16 p. hors texte, 22 ill., 140 x 225 mm. Collection Bibliothèque des Histoires, Gallimard -etu. ISBN 2070734994. 32,00 €


Résumé
Monstrueuse, la matière de ce livre l'est, pour deux raisons. Le sujet, d'abord : le trafic d'hommes noirs, «infâme trafic» jusque dans les justifications qu'on a voulu lui trouver. Monstrueuse aussi, son étendue dans l'espace, de l'Afrique à la Méditerranée orientale puis de l'Afrique aux Amériques ; et dans le temps, puisque cette histoire est longue de près de quatorze siècles.
Il fallait à Olivier Pétré-Grenouilleau, pour maîtriser dans sa totalité l'étude de ce trafic et l'ériger en objet historique, une approche globale, qui mettrait en relation l'histoire de l'esclavage avec d'autres domaines de la recherche historique - histoire des idées, des comportements, de l'industrialisation... Cette méthode comparative, alliée à une vision à la fois panoramique et plongeante, permettrait de découvrir comment des logiques différentes, propres à l'Afrique noire, au monde musulman et à l'Occident, ont pu se connecter pour donner naissance aux traites négrières. Comment, une fois pris le pli, enclenché l'engrenage négrier, les traites ont évolué jusqu'à leur terme, résultat d'une dynamique abolitionniste, certes ambiguë, mais radicale.
De l'esclavage antique à la mise en place de nouveaux systèmes d'exploitation de l'homme, ce livre restitue pour la première fois dans son ensemble la complexité d'une histoire débarrassée des clichés et des tabous, riche aussi de révoltes et de combats. Un des phénomènes mondiaux à l'origine du monde moderne.

Un portrait d'Olivier Pétré Grenouilleau dans Libération du 15 mars 2006.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=367092
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