Toni Morrison : un don

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Koutcha
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Toni Morrison : un don

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Les traites négrières coloniales : histoire d'un crime : Europe, Afrique, Amériques
dirigé par Marcel Dorigny, Max-Jean Zins


Paru le 1er mai 2009

Disponible , Relié 50,00 EUR
263 p. ; illustrations en noir et en couleur ; 27 x 20 cm

ISBN 978-2-7022-0894-6

Editeur Cercle d'art, Paris
Public Public motivé

Résumé
Issus d'une conférence internationale organisée à Dakar et Gorée fin 2007,
ces textes ont pour objectif principal de croiser les regards portés sur la traite négrière
et l'esclavage de part et d'autres des trois faces du triangle qui a lié les côtes européennes,
africaines et américaines.

4 de couv
Très richement illustré de plus de 130 documents historiques et artistiques,
cet ouvrage propose les analyses neuves des circonstances de la traite négrière
et de l'esclavage. En un peu plus de trois siècles, 12 millions d'Africains ont été
déportés aux Amériques et dans les îles de l'océan Indien. Le monde d'aujourd'hui,
métissé et mêlé, porte la trace ce drame historique.

Alors que notre société a encore les plus grandes difficultés à intégrer
la connaissance et la mémoire de l'esclavage dans son histoire nationale,
allant jusqu'à la refouler dans une «mémoire communautaire», voire «ethnique»,
ce livre publie les travaux des chercheurs historiens sur les thèmes des traites,
esclavages, résistances, abolitions, mémoires, et de leur enseignement.

L'ouvrage réunit les textes débattus lors de la rencontre organisée à Dakar
et à Gorée (l'île aux Esclaves) à la fin de l'année 2007. Cette conférence internationale,
organisée à l'initiative de l'ADEN, Association de descendants d'esclaves noirs et
de leurs amis, avait pour objectif principal de croiser regards et sensibilités des
trois continents du triangle infernal : Europe, Afrique, Amériques.

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Nouvelles de Guadeloupe
Gisèle Pineau, Fortuné Chalumeau, Simone Schwarz-Bart et al.

Paru le 5 mars 2009

Disponible , Broché 12,00 EUR
174 p. ; 20 x 13 cm

ISBN 978-2-35074-145-1

Editeur Magellan & Cie, Paris
Courrier international, Paris
Desnel, Fort-de-France
Collection Miniatures

Résumé
Recueil de nouvelles d'auteurs nés en Guadeloupe ou
en métropole de parents guadeloupéens : G. Pineau,
F. Chalumeau, S. Schwarz-Bart, E. Pépin et D. Deblaine.
Tout à la fois antillaise, caribéenne et africaine,
cette littérature est multiple et essentiellement féminine.
Chaque nouvelle est précédée d'une courte biobibliographie.

4 de couv
Miniatures

Alors que la mondialisation des échanges progresse,
que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s'imposent,
des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent
leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace.
Quoi de plus parlant qu'une miniature, la nouvelle, pour lever le voile
sur ce monde-là, celui d'une diversité infinie et porteuse d'espoir ?

Guadeloupe« Dans l'exil, manger n'est pas manger,
c'est se souvenir des fleurs, des fruits, des herbes, de la montagne et
de la mer, c'est consommer le pays, en quelque sorte, et
c'est faire surgir tout un monde absent, c'est faire lever des visages
et des rires, des gestes, des paroles sans lesquelles on se dissoudrait,
on cesserait d'être, on perdrait, comme on dit aujourd'hui dans un langage
presque administratif, son identité », écrit Simone Schwarz-Bart
dans la nouvelle de ce dixième « Miniatures » consacré à la Guadeloupe.

Aux Antilles, « identité » est un terme souvent utilisé dans les écrits ou
les discours, par les Guadeloupéens en particulier, ce dont témoigne
cette riche littérature. L'appel de l'île et ses sortilèges, l'âme de son peuple,
son identité parcourent chacune des nouvelles ici réunies.
La littérature est un puissant catalyseur de quête de soi.
Ce recueil en est l'illustration.

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Bergeaud, Emeric
Stella


À paraître le 19 juin 2009

À paraître , Broché 19,00 EUR
250 p. ; 21 x 14 cm

ISBN 978-2-88182-650-4

Editeur Zoé, Carouge (Suisse)
Collection Les classiques du monde

Résumé
En Haïti, l'esclavage sévit. Le jour où le maître apprend que
la Révolution vient d'éclater en France, de rage,
il fait fouetter à mort plusieurs de ses esclaves dont Marie.
Les deux fils de la victime, Romulus et Remus, l'un noir,
l'autre mûlatre, se vengent. Ils mettent le feu à l'habitation, avant de sauver Stella,
une jeune blanche. Tous trois prennent la tête d'une sanglante insurrection.
*

Roman

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Salmon, André
La Négresse du Sacré-Coeur

préface de Jacqueline Gojard
Paru le 25 mai 2009

Disponible , Broché 22,00 EUR
21 x 14 cm

ISBN 978-2-07-012586-9

Editeur Gallimard, Paris
Collection Blanche

Résumé
Ce roman réaliste décrit la butte Montmartre comme le repaire bohème de désoeuvrés,
oisifs, peintres et autres clients des cabarets, au sein d'une république d'artistes.
Médéric Bouthor, un planteur tropical, et sa maîtresse esclave Cora, modèle pour peintre
et danseuse, sont entourés du poète Septime Fébur (M. Jacob), du peintre Sorgue,
de Picasso, de l'écrivain O'Brien (P. Mac Orlan), etc.

4 de couv
Quand La Négresse du Sacré-Coeur a paru, en 1920, aux Éditions Gallimard,
le public y a vu un roman montmartrois où se croisent des personnages venus
de la pègre, du petit peuple de la Butte et des ateliers d'artistes.
Tout ce joli monde entoure Cora, la belle mulâtresse, promue esclave-maîtresse
de Médéric Bouthor, le planteur de Montmartre, collectionneur d'idoles zapotèques,
qui se vante de faire pousser des aloès, des lataniers et des baobabs sur un terrain pelé
du maquis et de récolter le caoutchouc, le poivre et la canne à sucre.
Dans ce livre qui tient à la fois du récit-promenade, de l'album d'images et du kaléidoscope,
l'intrigue se noue lorsque le beau Mumu, jeune marlou favori de ces dames,
devient l'enjeu d'un drame passionnel. Étrange intrigue, qui se dénoue en trois temps :
mort d'une gamine de treize ans, Léontine, qui se serait jetée dans une carrière du haut
de la rue Berthe, meurtre de Mumu, saigné d'un coup de couteau par un tueur à gages
anonyme, émancipation de la négresse par le planteur, au terme d'une cérémonie
parodique d'abolition de l'esclavage...

Aujourd'hui, La Négresse du Sacré-Coeur est un roman à clé. Salmon lui-même n'a pas
caché qu'il jouait à la fois le rôle du narrateur dans un récit écrit à la première personne,
achevé après la guerre de 1914, et celui du jeune poète, Florimond Daubelle,
personnage dans une fiction datée de 1907, ami de Sorgue (Picasso),
de Septime Febur (Max Jacob) et d'O'Brien (Pierre Mac Orlan).
Il s'en est expliqué plusieurs fois, en particulier dans ses Souvenirs sans fin,
et dans un long texte inédit, «Véritable clé d'un domaine imaginaire»,
qu'on trouvera ici.

J. G.

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Le Pelletier, Catherine
Michel Lohier : régionaliste et folkloriste guyanais


Paru le 12 septembre 2008

Disponible , Broché 15,00 EUR
132 p. ; 25 x 17 cm

ISBN 978-2-84450-313-8
Editeur Ibis rouge, Matoury (Guyane française)

Tout public

Résumé
Dans cette biographie de Michel Lohier, à la fois poète, pédagogue, journaliste,
écrivain, historien, chansonnier, linguiste et ethnographe, l'auteure propose une approche
ethonologique et sociologique qui met en perspective la valeur du témoignage de l'homme.
Il s'est notamment intéressé au folklore de la Guyane et a retracé les grandes étapes de
l'histoire de cette région.

Biog.
Catherine Le Pelletier est grand reporter, journaliste littéraire, elle a publié antérieurement,
chez le même éditeur, Encre Noire, répertoire d'entretiens réalisés dans le cadre de l'émission
du même nom qu'elle a créé sur le réseau de télévision Guyane-Antilles de RFO.
Chargée d'enseignement à l'université des Antilles et de la Guyane,
elle est spécialiste des littératures francophones.

4 de couv.
«Guyane, pour tout dire», vaticinait le poète Serge Patient. Car, comment dire ?
Et quoi dire ? Tâche difficile voire impossible, mais entreprise salutaire.
Aussi bien, à son exemple, faut-il que tour à tour chacun ait à coeur de s'interroger,
au lieu de l'origine, au premier commencement de l'inquiétude identitaire collective.
Qui et quels sommes-nous ? Qu'est ce pays devenu ? Quelle en est la raison d'être,
le centre de gravité ? A cette question entêtante, aujourd'hui comme naguère
constamment recommencée, s'il est une réponse peu ou prou éclairante,
d'utiles éléments en sont d'ores et déjà, là, réunis. Ce pour quoi il est de
bonne méthode de relire Michel Lohier. Toute modeste soit-elle,
son oeuvre est un viatique au sens propre du mot. Pour remonter à la source
du fleuve, à travers les forêts amazoniennes, il est un guide discret
mais des plus fiables.

Extrait de la préface du professeur Roger Toumson

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Morrison, Toni
Un don

traduit de l'anglais par (États-Unis)
Paru le 16 avril 2009

Disponible , Broché 15,00 EUR
192 p. ; 20 x 12 cm

ISBN 978-2-267-02032-8

Editeur Bourgois, Paris
Collection Littérature étrangère

Résumé
Au XVIIe siècle, dans une ferme du Maryland, Jacob Vaark, un négociant anglo-néerlandais,
fait un mariage de raison avec Rebekka, l'aînée d'une famille anglaise. En compensation d'un retard de paiement
il se voit offrir la jeune Florens, qu'il accepte de prendre à son service pour alléger la peine de sa femme,
dont aucun enfant n'a survécu. Une relation tragique se noue entre les deux femmes.

4 de couv.
Un don

« Situé deux cents ans avant Beloved, Un don évoque, dans la même prose lyrique et verdoyante qui caractérisait
son précédent roman, le monde beau, sauvage et encore anarchique qu'était l'Amérique du XVIIe siècle.
Toni Morrison a redécouvert une voix pressante et poétique qui lui permet d'aller et venir avec autant de rapidité
que d'aise entre les mondes de l'histoire et du mythe, entre l'ordinaire de la vie quotidienne et le royaume de la fable...
Un don, le récit déchirant de la perte d'une innocence et de rêves brisés, est dès à présent à ranger, au côté de Beloved,
parmi les écrits les plus obsédants de Toni Morrison à ce jour. » (Michiko Kakutani, The New York Times)

« La force épique avec laquelle Toni Morrison rend compte de l'espace et du temps surpasse encore le talent avec
lequel elle décrit ses personnages. Elle excelle à trouver une forme de poésie dans ce monde colonial brutal et décousu,
amenant son oeuvre au-delà de la simple dénonciation des infamies de l'esclavage et des difficultés d'être afro-américain. »
(John Updike, The New Yorker)
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