A paraître/  Grammaire  
  
  Grammaires créoles et grammaire comparative
coord. Karl Gadelii, Anne Zribi-Hertz  
 
Disponibilité   A paraître
 
Prix  Broché 27,00 EUR 
ISBN  2-84292-192-5 
À paraître le  7 décembre 2006 
   
Editeur  Presses universitaires de Vincennes, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) 
 
Collection  Sciences du langage 
Description  304 p. ; 22 x 14 cm 
Résumé 
Neuf études sur la grammaire (morphosyntaxe) des langues créoles, 
précédées d'une introduction générale expliquant la position particulière des études 
créoles dans la recherche linguistique et présentant les principaux enjeux
 des débats animés concernant leur émergence. 
 Public motivé
Niveau universitaire 
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 Revue des deux rives Europe-Maghreb (La), n° 4
    Revue des deux rives Europe-Maghreb (La), n° 4
Langues de France et français d'ailleurs
coord. Michel Quitout  
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  14,50 EUR 
ISBN 2-296-01040-7 
Paru le  23 novembre 2006 
   Editeur  L'Harmattan, Paris 
   152 p. ; 24 x 16 cm 
Résumé 
Ensemble de textes autour de la situation de plusieurs 
langues régionales en France (l'occitan, les créoles, le breton) 
et de la langue française dans des pays méditerranéens 
(Grèce, Israël, Libye, Algérie). 
Public motivé 
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Cuisine des Pays du monde (Réunion) 
 Rouche, Daniel
   Rouche, Daniel
Bellahsen, Fabien
 
 Desserts créoles par l'image  
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  Relié sous jaquette 25,00 EUR 
ISBN  2-87763-281-4 
Paru le  3 novembre 2005    
Editeur  Orphie, Chevagny-sur-Guye (Saône-et-Loire)  
 229 p. ; illustrations en couleur ; 29 x 21 cm 
 
Résumé 
Recueil de recettes sucrées à réaliser grâce 
aux explications de grands chefs d'origine créole. 
4ème de couverture   
« Desserts Créoles par l'image » est une promenade au 
coeur des vergers inondés de soleil. Ce recueil de 
« délices sucrés » est une source d'inspiration,
 un partenaire indispensable, une véritable 
bible de douceurs exotiques.
Arts du goût, des couleurs, des saveurs et des odeurs, 
cet ouvrage vous les offre, vous les explique, et vous apprend 
à les aimer. L'univers des « Desserts Créoles par l'image »
 est magique : un instant de rêve où le temps s'arrête, 
où commence le plaisir, plaisir d'un instant pour ceux 
que vous aimez recevoir...
Cet ouvrage est aussi une balade au-delà des mers, 
une promenade en toute saison, un passeport pour l'évasion. 
Et si avec talent et raffinement, vous étonnez ceux que vous 
aimez en leur faisant partager vos goûts et votre bonheur
 de préparer ces desserts, notre but sera alors atteint.
« Desserts Créoles par l'image » est un livre pour le plaisir 
des yeux et du palais, c'est aussi un état d'esprit que 
nous vous communiquons et qui vous permettra de
 créer votre propre voyage.
 Tout public 
 
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 Chaudenson, Robert
    Chaudenson, Robert
 
Education et langues : français, créoles, langues africaines  
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix 22,00 EUR 
ISBN  2-296-01189-6 
Paru le  30 août 2006 
   
Editeur  L'Harmattan, Paris 
Institut de la francophonie, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) 
 
Collection  Langues et développement 
238 p. ; 22 x 14 cm 
 
Résumé 
L'auteur étudie les systèmes éducatifs et la façon dont ils influent
 sur la transformation des situations linguistiques. Il en déduit que, 
dans les pays francophones, le français demeure la première voie 
d'accès à la citoyenneté et aux savoirs savants et propose des
 diagnostics et des solutions pour remédier à la crise de l'école africaine. 
4ème de couverture 
Au moment où sont à l'honneur la défense de la «diversité culturelle»
 et le «partenariat des langues» dans l'espace francophone, comment 
ne pas s'interroger sur le rôle et la place de l'école dans de tels processus?
 On sait, et l'exemple même de la France le montre mieux que tout autre, 
le rôle que l'école peut jouer dans la transformation des situations linguistiques. 
Le Sud francophone donne encore au français une place majeure, tant 
dans ses institutions (langue officielle de nombreux États) que dans ses
 systèmes éducatifs, puisque cette langue demeure, dans bien des cas, 
le médium de l'éducation. Il en résulte que les citoyens de ces États ont 
comme premier droit de l'homme l'accès à la langue française.
Elle constitue pour eux non seulement la voie vers la citoyenneté réelle, 
mais aussi, à travers l'éducation, la clé de tous les savoirs. 
Dans bien des cas, l'école africaine, en crise grave, 
ne peut plus faire face, dans son état actuel, aux obligations
 que lui impose le quasimonopole dont elle dispose dans
 le domaine de la diffusion du français. À partir de l'étude 
précise des situations de nombreux États du Sud, surtout
 francophones (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Haïti, Mali, Maurice, 
Niger, Seychelles), mais aussi à un degré moindre, 
de l'Afrique anglophone (Afrique du Sud, Namibie, 
Zimbabwe, Ghana), cet ouvrage s'efforce à la fois 
d'identifier les problèmes et de proposer des solutions, 
qui ne peuvent passer que par un partenariat des langues 
et une utilisation, massive mais appropriée, 
des techniques audiovisuelles.
Public  Professionnel, spécialiste 
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 Sur les chemins de l'histoire antillaise : mélanges offerts à Lucien Abénon
    Sur les chemins de l'histoire antillaise : mélanges offerts à Lucien Abénon
Dirigé par Jean Bernarbé et Serge Mam Lam Fouck  
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix   30,00 EUR 
ISBN  2-84450-252-0 
Paru le  9 janvier 2006 
   
Editeur  Ibis rouge, Matoury (Guyane française) 
 
Collection  Espace outre-mer 
  384 p. ; Cartes ; 24 x 17 cm 
Textes en français, anglais et créole
 
Résumé 
Un ouvrage qui rend hommage à Lucien Abénon, 
historien qui se consacra à l'étude de l'histoire de la Caraïbe. 
Les textes réunis ici présentent un nouveau regard sur la Caraïbe 
et s'interrogent sur la connaissance de l'histoire des Antilles. 
Public motivé 
 **
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Revue 
 Annales, n° 2 (2003)
   Annales, n° 2 (2003)   
Disponibilité   Disponible
 
Prix  31,00 EUR 
ISBN   2-200-90960-8 
Paru le  4 juin 2003 
   
Editeur  Armand Colin, Paris 
  
Résumé 
Au sommaire notamment : "Citoyens et amis ! " Esclavage, citoyenneté 
et République dans les Antilles françaises à l'époque révolutionnaire 
(L. Dubois) ; "Coupé têtes, brûlé cazes". Peurs et désirs d'Haïti dans 
l'Amérique de Bolivar (C. Thibaud) ; La société esclavagiste cubaine
 et la révolution haïtienne (A. Ferrer) ; Conquérir, aménager, 
exterminer. Recherches récentes sur la Shoah (C. Ingrao)... 
Public motivé 
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 Ramseier, Mikhaïl Wadimovitch
 
  Ramseier, Mikhaïl Wadimovitch 
La voile noire des pirates : aventuriers des Caraïbes et de l'océan Indien  
Disponibilité   Disponible
 
Prix  21,00 EUR 
ISBN   2-8289-0932-8 
Paru le  5 octobre 2006    
Editeur  Favre, Lausanne (Suisse)  
Collection  Dossiers 
 331 p. ; Cartes ; 24 x 15 cm 
 
Résumé 
Le monde de la piraterie est encore très méconnu. Se développant 
en parallèle de la découverte des Amériques, la piraterie jeta pourtant 
les bases de l'Europe moderne. Analyse du mouvement de révolte 
européen, qui se développa durant 2 siècles entre mer 
des Caraïbes et océan Indien. 
4ème de couverture 
À l'heure où les flibustiers sont plus que jamais présents dans
 l'imaginaire collectif, comme en témoigne le phénomène suscité 
par le film Pirates des Caraïbes, ce livre constitue une référence
 simple, complète et bien documentée, se distinguant des ouvrages
 trop généralistes ou trop spécialisés. Envoûtante, fascinante, 
exotique, la piraterie est pourtant absente des manuels d'histoire, 
laissant la place à une succession de clichés masquant la réalité
 de l'époque : oeil bandé et jambe de bois, rhum à profusion, 
perroquet sur l'épaule, trésors et îles désertes... Dès lors, considérée 
comme trop «folklorique» par les historiens, elle est aujourd'hui 
largement méconnue.
Se développant en parallèle de la découverte des Amériques, la flibuste jeta
 pourtant les bases de l'Europe moderne. Grâce à elle, les Pays-Bas s'affranchirent 
de la couronne espagnole ; la toute-puissance du royaume d'Espagne fut mise
 à terre par Drake et consorts ; l'Angleterre domina les mers, puis le monde ;
 les États-Unis se constituèrent grâce à l'économie de contrebande
 des flibustiers. Ce n'est que très récemment que certains chercheurs 
et historiens ont tenté d'y voir plus clair ; on sait maintenant que les
 abordages et les trésors font plus partie du mythe hollywoodien que 
de la réalité ! Mais un autre cliché s'est installé depuis les mouvements 
contestataires des années 60 : celui d'une piraterie ancêtre de l'anarchie 
et des idéaux de la Révolution française. Pourtant, les forbans furent aussi
 des individualistes forcenés et des opportunistes sans foi ni loi ; 
enterrer l'image du pirate de Walt Disney au profit d'un héros libertaire, 
c'est passer un peu vite sur le sang répandu et la traite massive 
des esclaves. Il convient donc de cerner ce qui relève de l'histoire ou du fantasme.
Au-delà de l'archétype de l'aventurier auquel tout enfant a un jour rêvé
 de s'identifier, reste le profil fascinant d'une brochette d'hommes, de destins
 et d'événements incroyables, qui virent ces révoltés de l'impossible évoluer 
près de deux siècles entre les Caraïbes et l'océan Indien. Évitant autant que 
possible de favoriser une vision au détriment d'une autre, l'auteur propose ici 
une synthèse des informations et opinions actuelles sur le sujet.
de l'auteur    
Descendant d'immigrés russes, 
Français et Suisse de nationalité, Mikhaïl Wadimovitch Ramseier
 est né à Genève en 1964. Il publie son premier recueil de poèmes
 à 17 ans et entame une infatigable vie de baroudeur. Après un bac 
dans un collège autogéré et des études celtiques, il voyage sans cesse
 et fait tous les métiers : chauffeur de taxi, professeur de tennis, rédacteur publicitaire,
 animateur d'ateliers d'écriture ou graphiste. Il enseigne le français à Katmandou, 
devient agent touristique en Mongolie et «tour leader» en Afrique du Sud. Journaliste 
dans la presse quotidienne durant dix ans, il fonde en parallèle une maison d'édition 
qui publie une revue littéraire, des guides de Saint-Péters-bourg et un mensuel
 d'information franco-russe. Père de trois enfants, il vit aujourd'hui de la réalisation 
de sites web dans une petite île des Caraïbes.
 Tout public 
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 Moreau, Jean-Pierre
   Moreau, Jean-Pierre
 Pirates  
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  21,00 EUR 
ISBN   2-84734-229-X 
Paru le  16 février 2006 
  
Editeur  Tallandier, Paris 
   478 p. ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 22 x 15 cm 
Résumé 
Cette étude de la flibusterie française et européenne montre que,
 loin de n'être qu'une aventure improvisée menée par quelques sanguinaires, 
elle s'est parfois développée à la faveur d'initiatives économiques. 
Revient sur l'image mythique des pirates forgée depuis leur disparition 
progressive afin de la dépouiller de ses éléments imaginaires. 
4ème de couverture 
Qui n'a pas, enfant, passé de merveilleux moments en compagnie
 du mystérieux John Silver, à suivre l'affrontement entre Rackham 
le Rouge et le chevalier de Haddock, ou à frémir devant les
 tribulations du capitaine Blood ?
Pirates... le mot fait trembler. Les clichés sont faciles : pavillon noir,
 abordages sanglants, or, argent et pierreries, amours sans frein, liberté, etc.
Pirates nous dévoile une réalité n'ayant parfois rien à envier aux légendes.
 Les flibustiers, corsaires et pirates de chair et d'os étaient Basques, Bretons, 
Gascons ou Normands, Espagnols ou Britanniques. Certains étaient forts en gueule, 
d'autres avaient un grand coeur, quelques-uns furent des prédateurs psychopathes. 
Ils écumèrent les mers dès le XVIe siècle, traquant les galions isolés 
ou attaquant les colonies espagnoles.
Pirates enrichit considérablement l'historiographie de la flibuste française et
 européenne, particulièrement aux Antilles. On découvrira que loin de n'être
 qu'une aventure improvisée, menée couteau aux dents, celle-ci s'est 
parfois développée à la faveur d'initiatives économiques.
Exposé historique mais aussi manuel pour devenir un parfait flibustier,
 cet ouvrage montrera comment après 1725 et leur disparition de
 la scène historique, les « picoreurs des mers » se transformèrent 
en figures de légende. D'abord héros nationaux, puis personnages
 de pacotille à la sauce hollywoodienne, les pirates furent présentés
 après mai 1968 comme des libertaires, ancêtres des anarchistes.
Enfin, comment peut-on parler des pirates sans évoquer les trésors
 qui dorment au fond de l'océan ou dans des caches oubliés ?
Biographie de l'auteur    
Jean-Pierre Moreau, docteur en archéologie, est l'auteur de plusieurs
 ouvrages sur la piraterie. Il a notamment publié : Un flibustier français 
dans la mer des Antilles en 1618-1620 et le Guide des trésors 
archéologiques sous-marins des Petites Antilles.
 Tout public 
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  A paraître
  
 Kiethega, Jean-Baptiste
  Métallurgie lourde du fer au Burkina Faso   
Disponibilité   A paraître
 
Prix 39,00 EUR 
ISBN  2-84586-690-9 
À paraître le  15 janvier 2007 
  
Editeur  Karthala, Paris 
 
 illustrations en noir et blanc 
Résumé 
Etat des connaissances sur l'histoire, les savoirs et 
savoir-faire en matière de métallurgie primaire du fer 
(de la mine au métal) chez les peuples 
du Burkina-Fao précolonial. 
Public motivé 
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 Coulibaly, Elisée
   Coulibaly, Elisée 
 Savoirs et savoir-faire des anciens métallurgistes d'Afrique occidentale : 
procédés et techniques de la sidérurgie directe
 dans le Bwamu (Burkina Faso et Mali)  
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  32,00 EUR 
ISBN 2-84586-743-3 
Paru le  14 juin 2006 
   Editeur  Karthala, Paris 
 Collection  Hommes et sociétés. Archéologies africaines 
422 p.- 24 pl. ; illustrations en noir et en couleur, cartes ; 24 x 16 cm 
 
Résumé 
A partir de données archéologiques, ethnologiques,
 géologiques et botaniques recueillies sur le terrain et 
d'études de laboratoire, cet ouvrage montre quels sont 
les différents procédés techniques de métallurgie 
du fer développés par les Bwawa, habitants du Bwamu, 
territoire allongé au sud de Djenné, à la limite entre 
le Burkina et le Mali. 
4ème de couverture 
Au cours des siècles passés, les hommes ont su développer,
 à une étape donnée de leur existence, en Asie, en Europe 
ou en Afrique, une métallurgie du fer. S'agissant d'Afrique 
en particulier, tout le long du XXe siècle, nombreux sont 
les anthropologues européens qui se sont interrogés 
sur l'origine de la métallurgie du fer sur ce continent, 
et la capacité intellectuelle des Africains à développer 
par eux-mêmes des techniques élaborées, comme celles
 inhérentes à la sidérurgie directe, tout en occultant 
le fait qu'il n'y a pas de technique, sans culture technologique.
 Le présent ouvrage, à cet égard, s'intéresse justement
 à l'histoire de la métallurgie du fer dans une région 
d'Afrique occidentale, le Bwamu, dont les habitants 
sont les Bwawa.
Fondé sur les données d'une approche multi-disciplinaire, 
conjuguant investigations de terrain, principalement en archéologie,
 en ethnologie, en géologie, en botanique, et études analytiques 
en laboratoire, il a pour ambition d'étudier dans toute leur complexité,
 les différents procédés de la métallurgie du fer développée 
dans cette région d'Afrique, et de mettre en évidence les techniques 
spécifiques qui la caractérisent. A quelle époque se situent les débuts 
du travail du fer dans le Bwamu ? Les savoir-faire mis en oeuvre par les 
métallurgistes et les forgerons, depuis la recherche du minerai de fer 
jusqu'à la fabrication des objets, sont-ils des inventions propres ? 
Quelles sont les performances de ces savoir-faire ? 
Comment étaient-ils transmis ? Les savoirs et savoir-faire, 
dont font montre ces anciens, relèvent-ils d'une « Science » ? 
Autant de questions complexes auxquelles ce livre tente
 d'apporter des réponses.
Biographie de l'auteur 
M. Elisée Coulibaly est docteur de l'Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) 
où il poursuit actuellement ses recherches comme chercheur associé.
 Il est l'auteur de plusieurs publication sur l'archéologie et les savoir-faire 
des anciens en Afrique. Il a été membre du comité d'organisation de 
l'exposition Vallées du Niger et a collaboré à des programmes
internationaux à l'OIF (ex ACCT) et à l'UNESCO. Il collabore aussi 
au magazine Mémoire d'un continent de Radio France International
 aux côtés de M. Elikia M'Bokolo.
 Professionnel, spécialiste 
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Explorations. Découvertes 
 Exquemelin, Alexandre-Olivier
    Exquemelin, Alexandre-Olivier
  Histoire des aventuriers, des flibustiers et des boucaniers d'Amérique   
Disponibilité   Disponible
 
Prix   16,95 EUR 
ISBN  2-84618-304-X 
Paru le  18 avril 2006 
   Editeur  PyréMonde, 
Monein (Pyrénées-Atlantiques) 
 
188 p. ; illustrations en noir et blanc ; 24 x 16 cm 
Résumé 
Présentation du mode de vie des flibustiers du XVIIe siècle 
dans la zone géographique des Amériques 
(Antilles, île de la Tortue, Honduras, etc.). 
Un classique de la littérature sur la flibuste 
publié pour la première fois en 1686. 
Tout public 
 
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Récits de voyages à travers le monde  
 Exquemelin, Alexandre-Olivier
   Exquemelin, Alexandre-Olivier
  Histoire de la flibuste : et des aventuriers flibustiers et boucaniers qui se sont signalés dans les Indes
Volume 1   
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  22,00 EUR 
ISBN   2-84141-200-8 
Paru le  17 novembre 2005 
   
Editeur  Ancre de marine, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) 
 
253 p. ; illustrations en noir et blanc ; 22 x 16 cm 
Résumé 
L'auteur, navigateur du 17e siècle, raconte, dans ses chroniques 
qui ont inspiré nombre d'histoires, ses voyages, les régions 
et les îles qu'il découvre ainsi que l'univers des boucaniers et des flibustiers. 
4ème de couverture 
Qui n'a rêvé de la vraie vie des flibustiers, racontée 
par tant de livres, montrée par tant de films? Or,
 tout commence par ce livre, à nul autre pareil.
 Tout commence avec ces mémoires, authentiques, 
racontant les fabuleuses aventures et brossant
 les portraits inoubliables du capitaine Morgan, de l'Olonois,
 de Rock et de tant d'autres. Oui, tout commence avec ce
 récit véridique qui, au fil des siècles, donnera naissance
 à l'imaginaire, immense et romanesque de la flibuste 
et de la piraterie.
Car cette Histoire de la Flibuste est l'oeuvre 
d'un vrai flibustier.
Quel fabuleux destin que celui d'Alexandre Oexmelin
 et comme il le raconte bien!
Nul ne sait où et quand il voit le jour. A l'âge de vingt ans, 
pour fuir la justice du Roi, il s'engage en 1666 dans la 
Compagnie des Indes. Le voilà esclave à l'île de la Tortue. 
Acheté par un chirurgien, il en apprend le métier. 
Et c'est comme chirurgien qu'il embarque sur un vaisseau pirate, 
la plume à la main. Son destin est scellé. Il sera le premier à raconter
 cette vie de sanglantes aventures, de vaisseaux capturés, 
de citadelles assiégées et de trésors cachés. Cette vie intense 
où le sang, la mort, l'eau-de-vie et les ripailles, la torture et
 les viols font un sinistre pendant à l'amour de la liberté, de l'aventure 
et du grand large qui lavait ces hommes de leurs crimes. 
De Louis XIV à nos jours, l'immense succès de ce livre a fait
 plus que lancer une mode: il a créé un monde. 
Ouvrez ce livre pour vous y évader et pour rêver...
Tout public 
 
**
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 Exquemelin, Alexandre-Olivier
    Exquemelin, Alexandre-Olivier 
 Histoire de la flibuste : et des aventuriers flibustiers et boucaniers qui se sont signalés dans les Indes
Volume 2   
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix   22,00 EUR 
ISBN  2-84141-208-3 
Paru le  13 juin 2006 
   Editeur  Ancre de marine, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) 
 250 p. ; illustrations en noir et blanc ; 22 x 16 cm 
Résumé 
L'auteur, navigateur du XVIIe siècle, raconte, 
dans ses chroniques qui ont inspiré nombre d'histoires, 
ses voyages, les régions et les îles qu'il découvre ainsi 
que l'univers des boucaniers et des flibustiers. 
 Tout public 
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 Etude sociale et ethnographique  (Martinique) 
 

     Affergan, Francis
  Martinique : les identités remarquables : anthropologie d'un terrain revisité   
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  14,00 EUR 
ISBN   2-13-055398-2 
Paru le  27 janvier 2006 
   Editeur  PUF, Paris 
 Collection  Ethnologies-controverses 
162 p. ; 22 x 15 cm 
Résumé 
L'auteur revient sur l'objet de son étude Anthropologie à la Martinique, 
parue en 1983. Il constate "l'étrangeté d'une société devenue 
méconnaissable à elle-même et à ses observateurs" car modernisée
 brutalement et dont les éléments traditionnels ont disparu. 
4ème de couverture 
Cet ouvrage s'interroge sur la culture antillaise, question souvent
 débattue et toujours ouverte. Dans une île comme la Martinique,
 les hommes et les femmes usent de beaucoup de masques, 
au sens large, tantôt pour montrer une certaine identité, 
tantôt pour en dissimuler une autre.
La mémoire de l'esclavage marque-t-elle encore ces identités ? 
Comment ces identités se sont-elles constituées ? 
Comment jouent-elles les unes avec les autres ?
 Comment évoluent-elles ?
L'auteur tente d'y répondre à travers la description des
 expériences du sacré, de la sorcellerie, de l'indianité,
 du nationalisme politique, de l'univers des bêtes et de la mort, 
de l'humour... Parmi toutes ces expériences, le lien social 
est-il encore dicible ?
C'est à une nouvelle approche de l'identité que ce livre invite,
 identité plus en train de se construire sous nos yeux, 
que déjà figée une fois pour toutes.
Biographie de l'auteur 
Francis Affergan est professeur d'ethnologie à 
l'Université Paris V - René Descartes (Sorbonne).
  Public motivé
Niveau universitaire 
 
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     Price, Richard 
  Le bagnard et le colonel   
Traduit de l'américain par Sally Price
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  22,50 EUR 
ISBN  2-13-050532-5 
Paru le  21 janvier 2000    
Editeur  PUF, Paris  
Collection  Ethnologies-controverses 
  256 p. ; 24 x 17 cm 
Résumé 
Richard Price fait appel à des témoignages oraux, 
des documents d'archives, des recherches ethnographiques, 
des lettres de jeunesse et des scènes de poésie, romans et 
cinéma pour tisser une histoire de la Martinique du XXe siècle.
 En se servant du massacre de 1925 et de la vie de Médard Aribot,
 il dévoile le passage de la Martinique de colonie en site touristique. 
4ème de couverture 
Né en Martinique à une époque quand l'esclavage est toujours présent 
dans la mémoire, un homme <> et illettré façonne en bois l'effigie 
d'un colonel, propriétaire de l'usine locale. L'émeute de 1925 
dans laquelle des pécheurs brandissent ce buste en signe de résistance 
contre la fraude électorale gérée par le régime colonial se solde
 par un massacre. Bilan ; dix morts et quatorze blessés. 
L'auteur de l'effigie, Médard Aribot, est condamné à perpétuité
 et envoyé au bagne - en punition, disent les gens, pour son insolence. 
Aujourd'hui, la vie de cet artiste-bagnard est célébrée sur cartes postales, 
guides touristiques, pièces de théatre, et costumes de Carnaval,
 et rares sont les visiteurs de l'île qui ne prennent pas de photos 
de la petite maison tarabiscotée qu'il a construite au bord de la mer,
 dans la baie du Diamant.
Dans un mélange novateur de genres, Richard Price fait appel à 
des témoignages oraux, des documents archivistiques, 
des recherches ethnographiques, des lettres de jeunesse et des scènes
 de poésie, romans et cinéma pour tisser une histoire de la Martinique
 du 20e siècle. En se servant du massacre de 1925 et de la vie
 de Médard comme point focal, il dévoile le versant populaire du passage 
de la Martinique de colonie en site touristique, racontant la trajectoire 
de communautés de pêcheurs vivant de moins en moins de la pêche 
et de plus en plus de prestations sociales. La vie et l'art de Médard Aribot, 
symboles de résistance et de sentiment anticolonialiste pour les générations 
d'hier, se manifeste aujourd'hui comme une banalité touristique, son message
 passé sous silence... mais peut-être pas pour toujours.
Biographie, événements sociaux, regards ethnologiques et évocations
littéraires se mêlent dans ce récit, et nous permettent d'entrevoir la réinvention
 continuelle de l'histoire, de l'identité et de la mémoire - enfin, à la mise
 en carte postale du passé.
Biographie de l'auteur 
Ancien directeur d'études associé à l'Ecole des Hautes 
Etudes en Sciences Sociales et <> à l'Université de Paris,
 Richard Price est l'auteur de nombreux livres sur les Amériques 
noires et sur l'histoire et la culture des marrons en Guyane 
et au Surinam. Il partage son temps entre la Martinique, 
où il écrit, et les Etats-Unis, où il est professeur 
d'ethnologie, d'histoire et d'études américaines
 à l'université de William & Mary en Virginie.
 Niveau universitaire
Public motivé 
 
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 Polynésie, Hawaii, Tahiti 

    Tcherkézoff, Serge 
  Tahiti 1768 : jeunes filles en pleurs : la face cachée 
des premiers contacts et la naissance du mythe occidental (1595-1928)   
Disponibilité   Disponible
 
Prix  Relié 31,23 EUR 
ISBN   2-909790-29-0 
Paru le  22 février 2005 
   Editeur  Au vent des îles, Pirae (Tahiti) 
 Collection  Culture océanienne 
531 p. ; illustrations en noir et blanc ; 23 x 15 cm 
Résumé 
Cet ouvrage revient sur les discours qui ont accompagné la découverte
 de Tahiti en 1768 : les femmes tahitiennes auraient eu pour coutume 
de danser nues devant les visiteurs et de s'offrir à eux. Une analyse
indique que la réalité était tout autre et que la vision européenne
 repose sur une méprise du rôle de la nudité dans la danse
 et de la sexualité dans la culture polynésienne. 
 4e de couverture   
En retournant aux journaux de bord, on entrevoit la face demeurée cachée
 de ce que furent les premiers contacts entre les Tahitiens et les Européens.
 Les "femmes" qui vinrent au devant des visiteurs étaient de très jeunes filles ; 
loin de sourire, elles tremblaient de peur, puis jouaient en pleurant un rôle imposé 
par les adultes. L'"amour" n'avait rien à faire dans ces scènes. Et les danses 
présentées n'avaient rien d'érotique. Ce livre restitue ce qui s'est réellement 
passé sur les rivages de Tahiti. Il reprend aussi tout le dossier des interprétations 
concernant les postures et la "nudité" dans la danse polynésienne, ainsi que
 le malentendu occidental sur la place de la "sexualité" dans la culture. 
Mais comment a-t-on pu se tromper à ce point ? Ce livre retrace aussi
 l'émergence, puis les influences réciproques des deux inventions, raciale
 et sexuelle-sexiste, qui ont créé le mythe. L'ancien mot "Polynésie" 
fut redéfini quand les savants européens voulurent distinguer "deux races" 
dans le pacifique : "claire" et "noire" (Polynésiens/ "Mélanésiens"). 
D'autre part, avec la "découverte" de Tahiti (1767-69),
 les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes 
femmes auraient eu pour règle de pratiquer "l'amour libre" et 
même de le faire "en public". Tout se mêla : les visiteurs furent
 subjugués parce que ces femmes si "libres" leur parurent "très blanches" 
de peau. Le discours fut un point de vue masculin centré sur l'Europe,
dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi 
sur la supposée nature universelle des femmes. La vie publique, chez les 
aristocrates et chez les imprimeurs de Paris et de Londres, fut une course
 au sensationnel, à coup de rumeurs et de publications fantaisistes. 
Surtout la réécriture du journal de bord en un récit officiel "offert au roi"
 a tout brouillé : les faits quotidiens du séjour des Français à Tahiti, 
en avril 1768, et du séjour des Anglais un an plus tard ont disparu 
derrière la présentation imaginaire d'une supposée "coutume" locale. 
Les récits européens n'ont pas seulement exagéré, ils ont tout
 déformé. Depuis deux siècles, la vision européenne de la Polynésie 
"traditionnelle" repose sur une immense méprise.
Biographie de l'auteur 
Serge Tcherkézoff est directeur d'études à l'EHESS (Paris, Marseille), 
professeur-adjoint d'anthropologie à l'Université de Canterbury, 
Nouvelle-Zélande et directeur du Centre français de recherche et 
de documentation sur l'Océanie (CNRS/EHESS/U. de Provence). 
Il a conduit depuis vingt ans des enquêtes en Polynésie occidentale 
(Samoa) et a publié un ouvrage sur la situation contemporaine à Samoa, 
depuis les questions économiques et politiques jusqu'aux représentations
 de la sexualité et de la violence. Deux autres ouvrages retracent l'évolution 
du mythe occidental de la sexualité dite "polynésienne" pendant le 20e siecle,
 à partir du débat "M.Mead/D.Freeman" sur Samoa (1928-1999), 
et l'histoire des premiers contacts entre Samoans et Européens (1722-1840.)
  Public motivé
Niveau universitaire 
**
*

  
    Tcherkézoff, Serge 
Le mythe occidental de la sexualité polynésienne, 1928-1999 : Margaret Mead, Derek Freeman et Samoa   
 
Disponibilité   Disponible
 
Prix  28,50 EUR 
ISBN  2-13-051408-1 
Paru le  1er février 2001 
   
Editeur  PUF, Paris 
 
Collection  Ethnologies-controverses 
 240 p. ; 24 x 18 cm 
Résumé 
A partir d'une relecture des observations faites par M. Mead, 
en 1928, concernant l'apparente liberté sexuelle des
 adolescents polynésiens et des résultats d'une 
enquête récente, S. Tcherkézoff analyse les représentations 
culturelles de la sexualité aux Samoa et prend part au débat 
Mead-Freeman relatif à la détermination culturelle ou naturelle 
de la sexualité. 
4ème de couverture 
La culture polynésienne valoriserait-elle la liberté sexuelle 
chez les adolescents ? En 1928, l'ethnologue américaine
 Margaret Mead a prétendu l'avoir observé aux îles Samoa. 
En fait, Mead a reproduit un mythe occidental ancien. 
L'ouvrage présenté ici révèle le mécanisme : 
comment le mythe a orienté la préparation puis le contenu 
du travail de Mead. En contrepoint, il fournit les résultats 
d'une enquête récente et novatrice sur les représentations 
culturelles de la sexualité à Samoa.
L'ouvrage fait également la critique du débat «Mead-Freeman» 
qui agite aujourd'hui le monde anglophone. Pour l'Australien
 Derek Freeman, l'erreur de Mead serait d'avoir cru à l'existence 
de valeurs culturelles alors que la sexualité ne relève que
 de la nature. Au contraire, on verra ici, avec le cas samoan, 
qu'il y a bien une détermination culturelle de la sexualité. 
L'obsession du tout biologique a conduit à négliger 
le rôle du mythe occidental.
Freeman a examiné aussi le rôle des «informateurs». 
Mead aurait été «dupée» par les jeunes femmes samoanes,
 qui auraient inventé des récits de liberté sexuelle prémaritale. 
Or les notes de terrain de Mead révèlent qu'elle fut surtout
 influencée par le discours des hommes samoans,
 même si le texte publié fait silence sur ce point. 
Ce discours souligne la valeur de quête sexuelle 
chez les jeunes hommes - ce qui n'a rien à voir avec
 une «liberté sexuelle» des deux sexes, mais Mead 
n'avait pas fait la différence. Il manquait à ce débat 
une analyse contrastée des représentations samoanes 
masculines et féminines de la sexualité.
Biographie de l'auteur 
Serge Tcherkézoff, ancien membre du Laboratoire d'Anthropologie 
Sociale, aujourd'hui directeur du Centre de Recherches et
 de Documentation sur l'Océanie (CNRS, EHESS, U. de Provence),
 a conduit des enquêtes à Samoa depuis quinze ans. 
Ses publications portent sur les transitions politiques,
 sur les rapports hommes-femmes et l'histoire des idées 
en anthropologie.
 Public motivé