Sorties de livres, conférences...

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Koutcha
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Directeur[s] : Nicolas BANCEL, Pascal BLANCHARD, Gilles BOËTSCH, Éric DEROO, Sandrine LEMAIRE


Zoos humains
Au temps des exhibitions humaines
Nouvelle édition
Août 2004 - 125x190 - 490 pages - 13,50 € - La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales, n°182 - 2-7071-4401-0


Quatrième :

Les « zoos humains », symboles oubliés de l’époque coloniale, ont été totalement refoulés de notre mémoire collective. Ces exhibitions de l’exotique ont pourtant été, en Occident, une étape majeure du passage progressif d’un racisme scientifique à un racisme populaire. Depuis l’exhibition en Europe de la Vénus hottentote au début du XIXe siècle, elles ont touché, comme on le découvrira dans ce livre remarquablement documenté, des millions de spectateurs, de Paris à Hambourg, de Londres à New York, de Moscou à Porto. Dans ces exhibitions « anthropozoologiques », des individus « exotiques » mêlés à des bêtes sauvages étaient mis en scène derrière des grilles ou des enclos. Mesurés par les savants, exploités dans les cabarets, utilisés dans les expositions officielles, ces hommes, ces femmes et ces enfants venus des colonies devenaient les figurants d’un imaginaire et d’une histoire qui n’étaient pas les leurs. Premier ouvrage de synthèse sur la question, rassemblant les meilleurs spécialistes internationaux, Zoos humains met en perspective la « spectacularisation » de l’Autre, à l’origine de bien des stéréotypes actuels. L’enjeu de cet ouvrage est aussi de comprendre la construction de l’identité occidentale.

Table des matières :

Introduction : Zoos humains, entre mythe et réalité, par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Gilles Boëtsch, Éric Deroo et Sandrine Lemaire - I. Généalogies : la fascination pour le sauvage et l'étrange. À la recherche de l'Autre - 1. P.T. Barnum, Joice Heth et les débuts des spectacles « raciaux », par Benjamin Reiss - 2. Le frisson sauvage : les zoos comme mise en scène de la curiosité, par Éric Baratay - 3. Du prodige à l'erreur : les monstres de l'Antiquité à nos jours, par Rosemarie Guarland-Thomson - 4. La mise en spectacle de l'exotique, par Robert Bogdan - 5. Zoos humains : le « sauvage » et l'anthropologue, par Gilles Boëtsch et Yann Ardagna - 6. Les zoos humains : le passage d'un « racisme populaire et colonial » en Occident, par Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire - 7. Les expositions ethnographiques du Jardin zoologique d'acclimatation, par William H. Schneider - 8. Hagenbeck et les tournées européennes : l'élaboration du zoo humain, par Hilke Thode-Arora - 9. Vitrines ethnographiques : le récit et le regard, par Raymond Corbey - II. Hiérarchies : races exhibées, êtres spectaculaires. L'invention de l'Autre - 10. Les Aborigènes : « sauvages professionnels » et vies captives, par Roslyn Poignant - 11. Les Khoisan : entre science et spectacle, par François-Xavier Fauvelle-Aymar - 12. Les Canaques au miroir de l'Occident, par Alice Bullard et Joël Dauphiné - 13. Les Kaliña de Guyane : le « droit de regard » de l'Occident, par Gérard Collomb - 14. Les Amazones à la rencontre de l'Occident, par Suzanne Presto-Blier - 15. Des Touaregs « sauvages » aux Égyptiens « urbains » : les gradations de l'émotion exotique, par Gilles Boëtsch, Hélène Claudot-Hawad et Jean-Noël Ferrié - 16. Les premiers Polynésiens en Europe et l'imaginaire occidental, par Tamatoa Bambridge - 17. L'Inde et Ceylan dans les expositionscoloniales et universelles (1851-1931), par Catherine Servan-Schreiber - 18. L'Insulinde en images et dans les expositions universelles : pendant ce temps les Javanaises..., par Pierre Labrousse - 19. Monstres et phénomènes de foire : les numéros d'attraction de Coney Island et les eugénistes de Long Island (1910-1935), par Tanfer Emin - III. Déclinaisons : le miroir de l'Occident. Les théâtres de l'altérité - 20. Les expositions impériales en Grande-Bretagne, par John MacKenzie - 21. Le docteur Kahn et les Niam-Niams, par Bernth Lindfors - 22. Africains en Amérique : les villages africains dans les expositions internationales américaines (1893-1901), par Robert Rydell - 23. La monstration de l'Autre en Suisse : plaidoyer pour des micro-études, par Rea Brändle - 24. La construction du colonisé dans une métropole sans empire : le cas de la Suisse (1880-1939), par Patrick Minder - 25. Les zoos humains en Espagne et en Italie : entre spectacle et entreprise missionaire, par Lola Delgado et Daniel Lozano (Espagne) et Cosimo Chiarelli (Italie) - 26. Une troupe d'Onas exhibée au musée du Nord : reconstruction d'un dossier perdu de la police des étrangers de Bruxelles, par Peter Mason - 27. Les Congolais dans la Belgique « impériale », par Jean-Pierre Jacquemin - 28. De l'exhibition à la prise de parole, par Hans-Jürgen Lüsebrink - 29. Du village à l'exposition : les français à la rencontre des Indochinois, par Alain Ruscio - 30. Le « sauvage » domestiqué par la propagande coloniale, par Sandrine Lemaire - IV. Diffusions : le déploiement dans les cultures - Images et imaginaires - 31. Entre science et spectacle : des Aborigènes sur la scène des Folies Bergère, par Nadège Piton - 32. Théatre et cabarets : le « nègre » spectacle, par Sylvie Chalaye - 33. « Exhibition » et médiatisation de l'Autre : le Jardin zoologique d'acclimatation (1877-1890), par Benoît Coutancier et Christine Barthe - 34. L'« indigène » mis en scène en France, entre exposition et exhibition (1880-1931), par Dana S. Hale - 35. La photographie ou la construction de l'image de l'Autre, par Elisabeth Edwards - 36. Montrer l'autre : Franz Boas et les sœurs Gerhard, par Anne Maxwell - 37. Corpus ethnicum : Picasso et la photographie coloniale, par Anne Baldassari - 38. En 1878, les « sauvages » entrent au musée de l'Armée, par Gilles Aubagnac - 39. La subversion des hiérarchies du savoir dans Les statues meurent aussi, par Peter Bloom - V. Perspectives : corps, normes et identités. Au-delà des zoos humains - 40. Les zoos de l'Exposition coloniale internationale de Paris en 1931, par Herman Lebovics - 41. Collections humaines et sciences inhumaines : échantillons et reliques, par André Langaney - 42. Le cinéma gardien du zoo, par Éric Deroo - 43. Le corps de l'Autre : une nouvelle économie du regard, par Nicolas Bancel et Olivier Sirost - 44. Les « sauvages » et les droits de l'homme : un paradoxe républicain, par Gilles Manceron - 45. Des îles à rêver ?, par Françoise Vergès - 46. Des zoos humains aux stades : le spectacle des corps, par Philippe Liotard - 47. Les zoos humains aujourd'hui ?, par Pascal Blanchard - Postface à l'édition 2004, par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Gilles Boëtsch, Éric Deroo et Sandrine Lemaire - Bibliographie générale, par Yann Ardagna, Marie Baumann et Delphine Demargne - Présentation des auteurs - Présentation du GDR 2322 du CNRS - Présentation de l'ACHAC.
Koutcha
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Encore disponible dans les kiosques pour quelques jours encore une interview de l'écrivain martiniquais Edouard Glissant.

Le Monde de L'Education N°341 de Novembre 2005.

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Au sommaire :

. actualité :
. Brêves

. dossier : Le privé mérite-t-il son succès ?
. société :
. analyse. La nouvelle frontière de l'apprentissage
. enquête. Les chefs d'établissement : pédago-managers
. analyse. Langues : À chacun selon ses compétences
. reportage. Que la lumière soit... et les Lumières furent
. reportage. Symphonie pour collégiens et orchestre
. enquête. Ils n'écrivent pas qu'au tableau noir
. ailleurs/solidarités : L'autre avenir des petits chiffonniers du Caire
. savoirs :
. multimédia
. histoire
. pédagogie
. recherche
entretien, avec Edouard Glissant
. livres
. mon école : Jean-Louis Etienne
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Une nouveauté sortie il y a quelques semaines.

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La fracture coloniale
La société française au prisme de l'héritage colonial


Septembre 2005 - 155x240 - 312 pages - 20 € - Cahiers libres - 2-7071-4659-5

Quatrième :

Cinquante ans après la défaite indochinoise de Diên Biên Phu et le début de la guerre d’Algérie, la France demeure hantée par son passé colonial, notamment par ce rapport complexe à l’« Autre », hier indigène, aujourd’hui « sauvageon ». Pourquoi une telle situation, alors que les autres sociétés post-coloniales en Occident travaillent à assumer leur histoire outre-mer ? C’est à cette question que tente de répondre cet ouvrage, où Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire, en partant d’une enquête conduite à Toulouse – et présentée ici –, ont décidé d’ausculter les prolongements contemporains de ce passé à travers les différentes expressions de la fracture coloniale qui traverse aujourd’hui la société française. Ils ont réuni, dans cette perspective, les contributions originales de spécialistes de diverses disciplines, qui interrogent les mille manières dont les héritages coloniaux font aujourd’hui sentir leurs effets : relations intercommunautaires, ghettoïsation des banlieues, difficultés et blocages de l’intégration, manipulation des mémoires, conception de l’histoire nationale, politique étrangère, action humanitaire, place des Dom-Tom dans l’imaginaire national ou débats sur la laïcité et l’islam de France… Les auteurs montrent aussi que la situation contemporaine n’est pas une reproduction à l’identique du « temps des colonies » : elle est faite de métissages et de croisements entre des pratiques issues de la colonisation et des enjeux contemporains. Pour la première fois, un ouvrage accessible traite de la société française comme société postcoloniale et ouvre des pistes de réflexion neuves.

Table des matières :

Introduction. La fracture coloniale : une histoire française, par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire - I / Histoire coloniale et enjeu de mémoire - 1. Les origines républicaines de la fracture coloniale, par Nicolas Bancel et Pascal Blanchard - La promotion d’un « modèle français » - S’inscrire dans un mouvement républicain - Est-ce vraiment la République ? - 2. Aux origines : l’indépendance d’Haïti et son occultation, par Marcel Dorigny - Aux origines de la fracture coloniale - Une défaite niée… et des « pères fondateurs » occultés -Une lente et progressive mise à l’écart - Une mémoire retrouvée ? - 3. Quand une mémoire (de guerre) peut en cacher une autre (coloniale), par Benjamin Stora - Un drame périphérique - Des images sans histoires - La solitude des porteurs de mémoire - La guerre entre les victimes - 4. L’Outre-Mer, une survivance de l’utopie coloniale républicaine ?, par Françoise Vergès - Que sont les outre-mers ? - Une diversité propre aux outre-mers - Une histoire qui est une non-histoire… - Un sentiment de « pas assez » - 5. Islam et République : une longue histoire de méfiance, par Anna Bozzo - La difficulté d’être à la fois musulman et citoyen français - Un héritage colonial : la surveillance sécuritaire - La fausse application de la loi de 1905 à l’islam algérien - 6. L’histoire difficile : esquisse d’une historiographie du fait colonial et postcolonial, par Nicolas Bancel - Qu’est-ce que l’histoire coloniale et postcoloniale ? - La faible reconnaissance de l’histoire coloniale universitaire - Une illégitimité universitaire de l’histoire postcoloniale ? - 7. Colonisation et immigration : des « points aveugles » de l’histoire à l’école ?, par Sandrine Lemaire - Le manuel scolaire au centre du système - Une césure nette entre histoire nationale et histoire coloniale - Focalisation sur les épisodes traumatiques - Les lacunes de l’enseignement, terreau de la radicalisation ? - 8. Trois musées, une question, une République, par Sarah Frohning Deleporte - Trois musées pour la mémoire « nationale » - La tâche difficile de la « destruction créative » - Entre « unité républicaine » et « crise nationale » - 9. La République, la colonisation. Et après…, par Michel Wieviorka - Une association paradoxale - La France postcoloniale - La crise du modèle républicain d’intégration - Extension du domaine des débats - 10. Sur la réhabilitation du passé colonial de la France, par Olivier Le Cour Grandmaison - L’« œuvre positive » de la France en Algérie - Du révisionnisme officiel - Le bon temps des colonies ? - 11. La colonisation française : une histoire inaudible, entretien avec Marc Ferro - La République a trahi ses valeurs - Les « tabous de l’Histoire » - L’autocensure des citoyens et la censure des autorités - Les ornières du grand public sont structurelles - II / République, « intégration » et postcolonialisme - 12. La République et l’impensé de la « race », par Achille Mbembe - Décoloniser sans s’auto-décoloniser - Au-delà de la fin de la tutelle - Le miroir de la « francophonie » - Le difficile passage au cosmopolitisme - 13. L’héritage colonial au cœur de la politique étrangère française, par François Gèze - La colonisation au service de la « grandeur de la France » - La « Françafrique » au cœur de l’État français - Les vieux démons coloniaux de la diplomatie française - 14. Indigènes et indigents : de la « mission civilisatrice » coloniale à l’action humanitaire, par Rony Brauman - Altruisme et modernisation - Avancés et attardés - Propreté et rédemption - Pouvoir et valeurs - 15. La France, entre deux immigrations, par Pascal Blanchard - Une construction de la différence… par le juridique - L’invention de l’indigène - Une histoire mythifiée… - 16. Le « creuset français », ou la légende noire de l’intégration, par Ahmed Boubeker - Les héritiers de l’exception coloniale - Une faim d’égalité sans lendemain ? - Le grand malentendu - 17. L’ennemi intérieur : la construction médiatique de la figure de l’« Arabe », par Thomas Deltombe et Mathieu Rigouste - L’essentialisation de l’Arabe musulman - Le ver est dans le fruit - Figures de l’ennemi, figures de l’ami - Discours sécuritaire et retour de l’imaginaire colonial - 18. La réduction à son corps de l’indigène de la République, par Nacira Guénif-Souilamas -L’ordre patriarcal au service de l’ordre colonial, ou le « gouvernement des corps » - L’éternel indigène en sa réserve - Des rôles sexuels imposés - Les normes de l’indigénisation contemporaine - 19. La banlieue comme théâtre colonial, ou la fracture coloniale dans les quartiers, par Didier Lapeyronnie - Une image imposée qui devient une identité revendiquée - Des mots pour le dire… - Une « déréalisation » en phase terminale… - 20. Le retour permanent de l’Afrique au cœur des ténèbres, par Olivier Barlet - Un espace de contre-regard… - Désarmer la mauvaise conscience et la persistance du discours racial - Un travail collectif de déconstruction des préjugés - 21. Sport, mémoire coloniale et enjeux identitaires, par Philippe Liotard - Des réminiscences coloniales dans le champ du sport ? - Ressentiment et identification au champion - Le nous et l’autre sportifs - « Racisme anti-blanc » ou rejet du fait colonial? - 22. La République face à la diversité : comment décoloniser les imaginaires ?, par Patrick Simon - Les dissidents de la norme majoritaire - Le modèle français d’intégration et la vision pluraliste - Le rapport aux origines : ambivalence et discrédit - 23. Les enseignements de l’étude conduite à Toulouse sur la mémoire coloniale, par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire - La focalisation des mémoires sur l’Algérie - Une tendance à l’« ethnicisation » des regards sur la société française - Une forte demande sociale pour mieux connaître la période coloniale - Épilogue : De « notre » mémoire à « leur » histoire : les métamorphoses du Palais des colonies, par Arnauld Le Brusq - Hommage des richesses - La France au centre des cinq continents - Cosmologie coloniale - Tourner la page ? - Histoire fille de mémoire - Annexe 1. : Méthodologie de l’étude « Mémoire coloniale, mémoire de l’immigration, mémoire urbaine » menée à Toulouse en 2003, par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire -L’enquête par questionnaire - Interviews des personnes ressources - Annexe 2. : Synthèse des principaux résultats de l’étude de Toulouse, par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire - Une connaissance très faible de l’histoire coloniale - Une attente très forte de l’enseignement de l’histoire coloniale - Un jugement largement négatif sur la période coloniale - Un regard stéréotypé au cœur de relations intercommunautaires - Une demande majoritaire de socialisation de la mémoire coloniale - Une perception ambivalente des ex-espaces coloniaux -L’échec de l’intégration ? - Le tabou colonial au cœur de la société française ? - Bilan des supports de transmission de savoirs sur l’histoire coloniale - Les auteurs.
Koutcha
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Koutcha a écrit :Réédition de la Revue Acoma crée entre autre par Edouard Glissant au début des années 70.


Tout est sur les deux scans ci-dessous : Il vaut mieux enregister les images sur votre disque dur une fois la fenêtre pop up de Image Shack ouverte. On lit mieux.

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Dans le N°36 de la Revue des Revues il y a un entretien avec Edouard Glissant à propos de la réédition de la revue Acoma dont il fut un des fondateurs.

N°36, 2005, 144 p., 22 illustrations n/b, ISSN : 0980-2797, ISBN 2-907702-39-4 , Prix : 15,50€


Un résumé tiré du site.

http://www.entrevues.org/revue/sommaire.php?numero=36

Acoma, une revue d’activisme culturel en Martinique, 1971-73
Entretien avec Édouard Glissant

par Philippe Artières

Entretien avec Édouard Glissant

Acoma, une revue d’activisme culturel en Martinique
À la différence de la célèbre revue d’Aimé Césaire Tropiques, Acoma a voulu non seulement ouvrir un espace littéraire mais aussi être un instrument pédagogique et un lieu d’agitation culturelle et politique (représentations théâtrales, expositions de peinture) dans le paysage intellectuel désolé de la Martinique. Creuset pour que les Martiniquais pensent par eux-mêmes leur culture et leur histoire en dehors des regards ethnologiques, la revue se voulait largement ouverte sur les Caraïbes et les Amériques. Elle s’est distinguée par la publication de textes en leur langue originale accompagnée de leur traduction en anglais ou en créole. Avec la défection de Maspero qui diffusait la revue et la relative dispersion de son groupe fondateur, la revue suspend sa publication après 5 numéros. Et si la réédition d’Acoma permettait la publication de son numéro 6 prêt depuis plus de 30 ans et qui n’a jamais vu le jour ?

Acoma, a review of cultural militancy in Martinique
Unlike Aimée Césaire’s famous review Tropiques, Acoma was meant to be not only a literary review, but also an educational instrument and a vector of cultural and political agitation (theatrical performances, painting exhibitions), in the otherwise desolate intellectual panorama of Martinique. A melting pot intended for Martinique natives to consider their culture and history by themselves, without reference to outsiders’ ethnological approaches, the review was to be largely open onto the whole Caribbean area as well as North and South America. It was famous for publishing texts in their original languages accompanied with their English or Creole translations. With the defection of Maspero, who circulated the review, and the relative dispersion of its founding group, the publication of the review ceased after 5 issues. And if the republication by Acoma was to be the occasion for the publication of issue number 6, which has been ready for over 30 years ?

La Revue des revues N°36, 2005

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Samedi 3 Décembre 2005 de 17 à 19h00

A l’Espace Culturel "BE ZOUK"

Rencontre – Débat autour du livre :

Antillanité, de Guy Numa

Éditions Azur Communication

Résumé…
Antillanité signifie identité antillaise. Cette identité est basée sur un processus qui dure depuis cinq siècles et dont les racines sont l'Afrique, l'Europe et la Caraïbe.
L'identité antillaise est basée sur une synthèse de valeurs culturelles. C'est la synthèse Afrique-Europe dans la Caraïbe. Cette synthèse s'est réalisée au départ dans la souffrance, mais elle est devenue une réalité objective dont on doit tenir compte……………

Prix : 19,00 €

Espace Culturel "BE ZOUK"
36 bis rue de Montreuil - 75011 PARIS
M° Faidherbe-Chaligny, ligne 8 - Téléphone 01 43 67 67 17
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Sorti en novembre.

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Nègre je suis, nègre je resterai
Aimé Césaire
Françoise Vergès
Chez Albin Michel
154 pages
Br. 14.00 € soit 0,09 € la page

ISBN : 2226158782


Père de la « négritude », concept qu'il a créé dans les années 30 avec Senghor, Aimé Césaire fait aujourd'hui figure de patriarche (il a 92 ans) des lettres francophones. Recueils de poésie, pièces de théâtre, essais innombrables, son oeuvre demeure toujours d'une grande actualité. Dans ces entretiens, Césaire évoque sa jeunesse, son arrivée à Paris, son entrée à l'École Normale Supérieure, sa rencontre avec Senghor, son engagement politique. À partir de 1945, date de son élection à la mairie de Fort-de-France puis à la députation, il mène une double carrière : homme politique et écrivain. Les questions du colonialisme, de la place des Antillais dans leur propre pays, de la culture africaine sont abordées avec humour et détachement ; c'est la voix d'un homme immense qu'il nous est donné d'entendre, dans sa force et sa modestie.

Aimé Césaire
Né à la Martinique en 1913, Aimé Césaire est l'un des plus grands poètes de langue française de notre temps.

Françoise Vergès
Professeur de sciences politiques à l'université de Londres, Françoise Vergès est vice-présidente du Comité pour la mémoire de l'esclavage. Elle a est l'auteur d'Abolir l'esclavage : une utopie coloniale. Les ambiguités d'une politique humanitaire et de La République coloniale.
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Critique dans Livres Hebdo N°624 du vendredi 2 décembre 2005.

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Pour une lecture plus aisée.
Cliquer sur l'image puis enregistrer sur votre disque dur la photo en grand format qui apparait.
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D'encre et d'exil 4
Quatrièmes rencontres internationales des écritures de l'exil
Marie-Cécile Agnant, Mimi Barthélémy, Philippe Bernard, Gérard Bloncourt, Louis-Philippe Dalembert, Régis Debray, Frankétienne, Léon-François Hoffmann, Laënnec Hurbon, Bernard Magnier, Michèle Pierre-Louis, Rodney Saint-Éloi, Gary Victor, Christophe Wargny

Actes des entretiens et tables rondes organisés autour de Haïti par la Bibliothèque publique d'information au Centre Pompidou lors des quatrièmes rencontres internationales des écritures de l'exil, du 3 au 5 décembre 2004.


Terre de déploration, de ferveurs et de démesure, de beautés éclatantes et de dévastations, Haïti, morceau d’île dans les eaux caraïbes, est une terre singulière. Première république noire du monde, aujourd’hui lieu de désolation après avoir suscité tant d’émerveillement et d’espoir, Haïti semble devoir sa survie à l’extraordinaire vitalité de ses créateurs de l’instant et des lendemains. Qu’ils demeurent en Haïti et poursuivent le combat, de Duvalier(s) en Aristide, de « macoutes » en « chimères », ou qu’ils aient été contraints à la déchirure de l’ailleurs, les artistes haïtiens en appellent aux fleurs d’insomnie, aux arbres-musiciens, dans la rue des pas perdus ou sur la piste des sortilèges. Dès lors, ils gouvernent la rosée, ensorcellent les montagnes, possèdent la pleine lune et, debout, relèvent les affres d’un défi. Ainsi de Petit Goave ou de Jérémie, de Miami ou de Québec, de Port-au-Prince ou de Jacmel, de Dakar ou de New York, de Paris ou de Lézignan, d’île ou d’exil, les poètes, romanciers et dramaturges maintiennent haut et fort l’écriture du grand livre des douleurs des hommes de plein vent, des fils de misère et des femmes-jardins. Ainsi, lorsque tonnent les folies des hommes et la furie des éléments, il reste les fièvres et le sursaut des talents, la fugue dans la schizophrénie ardente d’un imaginaire fécond, dans l’ombre du doute et dans l’éblouissement des mots. (Bernard Magnier.)

ISBN : 2-8424-6091-X
Année de publication 2005
158 p.
Prix recommandé 18,00 € soit 0.11€ /page


Sommaire :

Ouverture
Gérald Grunberg, Fritzner Gaspard

Une heure avec Frankétienne
Entretien avec Philippe Bernard

« 1804-2004 et après »
Table ronde avec Régis Debray, Laënnec Hurbon, Michèle Pierre-Louis, Gary Victor
Modérateur : Christophe Wargny

Une heure avec Gary Victor
Entretien avec Bernard Magnier
Avec la participation de Frankétienne, Gérald Grunberg, François Guilbeau et Daniel Picouly

Écrire Haïti, loin d’Haïti
Table ronde avec Marie-Célie Agnant, Mimi Barthélémy, Gérald Bloncourt, Louis-Philippe Dalembert, Rodney Saint-Éloi
Modérateur : Bernard Magnier

Une heure avec Louis-Philippe Dalembert
Entretien avec Léon-François Hoffmann

Annexes

Biographie et bibliographie (sélective) des auteurs

Pour en savoir plus…

Invités aux rencontres de décembre 2004
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Charles Bonnet, Dominique Valbelle

Les Pharaons venus d'Afrique

Un livre de 216 pages au format 25 X 32,5 cm.
relié sous jaquette illustrée.
192 illustrations couleur et 10 noir et blanc.
15 plans et cartes.
2005
Prix 52 €

Synopsis
Le 11 janvier 2003, la mission archéologique de l’Université de Genève à Kerma (Soudan) dirigée par Charles Bonnet, mettait au jour, dans l’un des temples de la ville égyptienne de Pnoubs (Doukki Gel), au sud de la troisième cataracte du Nil, une fosse renfermant sept statues monumentales en granit, brisées intentionnellement. En excellent état de conservation, elles représentent les deux derniers pharaons de la XXVe dynastie (d’origine nubienne) qui régnèrent sur l’Égypte et la Nubie, et les trois premiers souverains de la dynastie napatéenne. Cette découverte intervenait dans la ville nubienne de Kerma et son immense nécropole, refondée par les Égyptiens au début du Nouvel Empire, lors de leur conquête de ce territoire.

C’est dans le temple reconstruit par Akhénation, sous le sol d’une pièce datant de la fin du VIIe siècle avant notre ère que fut aménagée une cachette contenant plus de cinquante fragments en granit. Assemblés, ils reconstituent sept statues royales de très belle facture qui modifient complètement notre vision de l’art de cette période. Sans doute exécutée par un artiste égyptien, la statue colossale de Taharqa compte parmi les chefs-d’œuvre de la sculpture universelle. Les deux effigies de son successeur, Tanoutamon, le dernier roi nubien ayant régné sur l’Égypte, fournissent les seuls portraits en ronde-bosse qui soient conservés à ce jour de ce souverain. Le style des autres statues n’est plus strictement égyptien, bien qu’une partie des regalia (attributs du pouvoir) reste empruntée à la monarchie pharaonique. Les sculpteurs n’en montrent pas moins un talent impressionnant et totalement méconnu à ce jour.

Entièrement inédit, très illustré, le livre passionnant de Charles Bonnet et Dominique Valbelle retrace à la fois l’épopée de ce royaume méconnu, lorsque les pharaons venaient d’Afrique, et l’histoire de cette découverte qui bouleverse l’égyptologie. Il fait également le point sur les principales cachettes découvertes depuis un siècle dans les temples égyptiens, notamment à Karnak ou Louxor.

Secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles lettres, égyptologue de renommée mondial, Jean Leclant a rédigé la préface de l’ouvrage.

ISBN : 2-8508-8216-X

Plus d’images : http://www.citadelles-mazenod.com/fr/ca ... /index.htm
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Un Beau Livre à offrir ou à s'offrir.

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Origines - 365 pensées de sages africains

Danielle Föllmi - Olivier Föllmi
D’une richesse culturelle rare, le peuple africain trouve son âme, son originalité, au cœur de ses valeurs ancestrales. Les textes réunis dans cet ouvrage attestent de la richesse de ce continent, à travers les écrits de plus de trente personnalités de la littérature africaine dont Léopold Sédar Senghor.

Editions Lamartinière
752 pages
225*145
ISBN : 273243292X
32.00 euros (209.91 F)

http://www.lamartiniere.fr/
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