Je ne me considère pas comme un politicien ni m’illustrant dans une discipline couvrant à me mettre en partie dans une catégorie quelconque.
Je suis juste guadeloupéen d’origine indienne, très ancré a ma culture tant indienne que guadeloupéenne et je me rend compte d’une chose que « je n’ai pas pris autant conscience de mon pays que quand j’étais loin d’elle » et qu’à cet illustre phrase on reconnaîtra ce grand philosophe français ou avant moi il avait écrit que « l’on a jamais pris autant conscience du mot liberté que sous l’occupation ».
Et je pense juste que le fait que je brandisse dans votre esprit ce droit, me donne toutes les raisons du monde de vous faire par de quelques mots qui ne seront pas trop compliquer dans ma démarche qui est de faire comprendre au plus grand nombre mes propos.
Autrefois nous nous battions pour avoir des droits, et aujourd’hui on se voit se battre en Guadeloupe pour les conserver, je ne vous ferais pas ce rappel historique sur notre histoire ou bon nombre de guadeloupéen reste ignorant sur cette grand épopée coloniale brassant révolte, prise de conscience de la classe populaire, et se voit glorifier aujourd’hui pour marquer le symbole de ce qui fait coutume et tradition chez nous.
C’est chaque jour que nous avons dessiner notre histoire que nous l’avons fabriquer, c’est à ceux qui nous ont précédés que nous ferons honneur en allant toujours de l’avant et en ayant la ferme intention de nous battre avec ce qui restera toujours en nous « la volonté ».
L’histoire de notre pays à été peinte par plusieurs mains, des indiens caraïbes aux blanc occidentaux, des esclaves aux indiens, chacune de ces grandes civilisations ont apportées, quelque chose de singulier et d’unique à la Guadeloupe, aujourd’hui encore même si pour certains ce petit tableau des caraïbes reste de « l’abstrait » , il faut savoir que sa valeur ne cesse d’augmenter aux mains des classes dirigeantes qui prétendent que non, qu’elle est en déclin et pousse les jeunes guadeloupéens à ne plus enchérir sur ce tableau riche en couleur.
Mais c’est une main mise presque une monarchie ou tout doit rester sous contrôle, afin que personne ne puisse se douter et se rendre compte de cette sous évaluation qui est faite, afin que ceux d’encore plus haut puissent voter ces subventions qui font le bonheur de ces quelques patrons qui ont tout intérêt à pleurer sur leurs sorts et de demander encore plus, se partageant les gros morceaux cela va s’en dire qu’il ne reste que les miettes qui tombent pour le peuple et qui se contente bien trop souvent de ce si peu, mais nous ne pouvons pas les en vouloir, lorsqu’un peuple n’a connu toute sa vie que cela comment voulez vous croire qu’il peut en avoir plus, du moins ce qui devrait lui revenir de droit.
Il faut parfois que l’on puisse se perdre pour que l’on puisse mieux se retrouver, ce n’est pas à chaque instant ou on se rend compte de notre ignorance que l’on se réveillera, c’est un problème de conscience, de mentalité qu’il nous faut tous changer.
Nous sommes un petit pays, mais une grande nation qui à déjà le courage de dire et de dénoncer les choses mais il appartient à chacun d’avoir la volonté d’agir et de faire à la fois pour soi puis après pour son pays.
Car c’est une déperdition de notre identité que l’on assiste maintenant face à l’immigration de tout ces jeunes qui partent pour la métropole, une dénaturalisation de notre culture identitaire qui est entrain de se faire, puisqu’il arrivera un moment ou le guadeloupéen partie loin de sa terre natal se rendra compte que lui qui a maintenant « tout » n’a en faite rien.
Rien qui fait l’unicité de ce qu’il est vraiment, des repas en famille le dimanche, des coups de mains pour un cousin ou un voisin autour d’un repas, du colombo de cabri sur feuille de banane, du bébélé, du cochon pour noël, tout ces moments phares de la vie qui forgent en lui une éducation culturelle qui lui rapporte tant sur le plan humain que sociale tout cela est aliénée aujourd’hui par la distance et le désintéressement face aux problèmes qui sont de notre ressort aujourd’hui.
Autrefois, les valeurs qui étaient ceux de nos pères et nos mères qui se sont battues pour le si peu qu’ils avaient c’est-à-dire une culture et une tradition des us et des coutumes, ont fait élément de « foi » en eux et les ont poussés à nous les léguer, car eux savaient ce qui importaient pour eux et avant tout pour leur pays.
La misère des habitations ont révélées en chaque guadeloupéen des rêves des ambitions et même la noblesse de leur foi, mais elle est à fait comprendre une chose qu’il faut toujours avoir de la volonté et du courage « tchimbé raid » et en vertus de cela leur à apporté une de ces grandes richesses qui font la fierté de nous tous c’est-à-dire une culture typiquement guadeloupéenne et cela mesdames et messieurs vous incombe droit et devoir.
Soubarapa Jonathan