
Yémy, Georges
Yémy, Sätkà-Chännkà
Tarmac des hirondelles
Disponibilité Disponible
Prix Broché 19,00 EUR
ISBN 978-2-35087-071-7
Paru le 6 mars 2008
Editeur Ed. Héloïse d'Ormesson, Paris
Description 286 p. ; 21 x 14 cm
Résumé
Brutale et nette est l'intrusion de la guerre. L'école a disparu sous une bombe, alors, à 12 ans,
Muna reçoit un fusil et des hommes à tuer, des captives à soumettre par le viol. Cela se passe au Liberia,
au Soudan, en Somalie, ou dans n'importe quel pays où l'on enrégimente des enfants.
4ème de couverture
Je ne suis qu'un enfant, l'enfant éphémère dans l'essaim des papillons à mourir ce soir. La masse sacrifiée des phalènes
à brûler pour la lumière d'une nouvelle Nation aux mêmes Pères assassins. J'ai onze ans, peut-être bien douze maintenant, et je suis un soldat.
Son contingent exterminé, Muna Nussadi erre solitaire dans la forêt, hanté par les souvenirs hallucinés de ses crimes,
de ses parents, de Kenny, onze ans, mort au combat.
Les phrases de Yémy ont le ton haché, violent, au rythme sauvage qui dit toute l'horreur et l'incohérence du conflit
vu à travers les yeux d'un enfant. Sa langue urgente et hypnotique, comme une mélopée, mêle un français classique
à ses propres fulgurances et lie le son et le sens dans une littérature d'où sourd une musicalité violente et virtuose.
Biographie de l'auteur
Né en 1975 au Cameroun, Georges Yémy est arrivé en France à l'âge de dix ans. Ses trois premiers romans, tous situés en France,
La Lune dans l'âme (1997), Suburban Blues (2005) et L'Inévitable Histoire de chacun (2006), ont rencontré un vif succès critique.
Tarmac des hirondelles marque un retour aux sources africaines.
Dewey 843.1 Romans littéraires
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Cartier, Eric
Roots & dubs
Disponibilité Disponible
Prix Broché 21,65 EUR
Paru le 29 septembre 2006
Editeur Nocturne, Paris
Collection BD world
32 p. ; illustrations en noir et blanc ; 26 x 15 cm + 2 CD audio
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Edwards, Carole Estelle
Les dramaturges antillaises : cruauté, créolité, conscience féminine
Disponibilité Disponible
Prix Broché 19,50 EUR
ISBN 978-2-296-05199-7
Paru le 25 février 2008
Editeur L'Harmattan, Paris
Collection Etudes transnationales, francophones et comparées
201 p. ; 22 x 14 cm
Résumé
Ouvrage qui tente de redéfinir l'identité antillaise à travers l'étude de pièces de théâtre écrites
par des femmes (Maryse Condé, Simone Schwarz-Bart, Michèle et Ina Césaire,
Gerty Dambury et Suzanne Dracius). Une tracée des courants théoriques de la négritude
à la diversalité situe le rôle du théâtre antillais au féminin comme révélateur du devenir antillais.
4ème de couverture
Cet ouvrage tente de redéfinir l'identité antillaise à travers
l'étude de pièces de théâtre écrites par des auteures féminines
(Maryse Condé, Simone Schwarz-Bart, Michèle et Ina Césaire,
Gerty Dambury et Suzanne Dracius).
La dramaturgie est d'abord examinée comme expression du corps,
de la musique et de la danse en tant que théâtre cruel,
miroir de la conscience antillaise. Une tracée des courants
théoriques de la Négritude à la Diversalité situe le rôle du
théâtre antillais au féminin comme révélateur du devenir antillais.
Les analyses pointues des pièces témoignent du processus
de double-émancipation de la femme et du peuple antillais
face à sa propre histoire. L'avènement d'une conscience
féminine libère enfin l'écriture féminine et l'inscrit
dans un monde à part entière, libre d'un passé pesant.
Biographie de l'auteur
Carole Estelle Edwardsest née en France.
Elle a suivi des études à Reims et à Caen.
En 1994, elle a obtenu une maîtrise en Langues étrangères appliquées.
Immigrée aux Etats-Unis,
elle a ensuite obtenu un Master of Arts à Texas Tech (1996)
puis un Ph.D. en études francophones à
Purdue University (2005).
Elle a reçu deux premiers Prix d'analyse littéraire pour ses articles sur la
Caraïbe francophone. Elle a également publié sur le Maghreb
(Regards sur le dernier été de la raison de
Tahar Djaout : un cri pour l'Algérie postcoloniale).
Carole Edwards a également reçu de nombreuses bourses,
dont la bourse «Juliet Benhamou» pour excellence en études francophones (2003).
Public Public motivé
Niveau universitaire
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Laronde, Michel
Postcolonialiser la haute culture : à l'école de la République
Disponibilité Disponible
Prix Broché 28,50 EUR
ISBN 978-2-296-04920-8
Paru le 11 février 2008
Editeur L'Harmattan, Paris
Collection Logiques sociales. Etudes culturelles
299 p. ; 24 x 16 cm
Résumé
L'auteur analyse l'influence du postcolonialisme dans la littérature,
et plus particulièrement dans ce qu'il appelle haute culture,
c'est-à-dire la culture symbolique héritée de la littérature française,
culture transmise par l'école républicaine
sous forme de citations et de clichés de la morale.
4ème de couverture
Postcolonialiser la haute culture à l'École de la République
La Haute Culture, c'est la culture symbolique héritée de la littérature française
qui est transmise par l'École républicaine,
sous forme de citations et de clichés de la Morale.
L'exemple par excellence de l'inscription de la Haute Culture dans le dressage scolaire est la récitation et
les fables de La Fontaine, lieu incontournable de l'apprentissage institutionnel de la Morale conventionnelle.
Ce livre observe les pratiques actives de réinterprétation des références classiques qui servent à initier
les générations successives d'enfants nés des immigrations maghrébine et sub-saharienne à la lecture
et à l'écriture a l'École primaire et secondaire. Ces jeunes Sujets en situation postcoloniale dans la France
contemporaine, parasitent subtilement, et modifient irrémédiablement, la culture de la Nation.
Constamment présentes dans les littératures postcoloniales à travers l'expérience scolaire, langue normée
et Haute Culture font l'objet de manipulations diverses, que ce soit dans les romans « beurs » d'Azouz Begag
et Zaïr Kédadouche, le roman afro-français de Calixthe Beyala, Le petit prince de Belleville, ou dans le film plein
d'ironies de Merzak Allouache, Salut cousin !
En fin de compte, c'est la « langue de l'Autre » qui « postcolonise » métaphoriquement la langue française
(elle se l'approprie) et « postcolonialise » la Haute Culture (elle la transforme en mentalité postcoloniale).
A l'heure où certaines réformes de l'Éducation nationale peuvent sembler anachroniques, ce livre tente
d'apporter quelques éléments de réflexion.
Biographie de l'auteur
Professeur d'Études Françaises et Francophones à l'Université de l'Iowa, Michel Laronde travaille
depuis vingt ans sur les questions postcoloniales internes à la France, sur l'évolution des littératures
des immigrations, roman « beur », roman arabo-français et afro-français, et des littératures de « postcontact ».
Il est l'auteur de Autour du roman beur.
Public motivé
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Poche
Permis de vivre la ville (France)
Lexik des cités
Collectif Permis de vivre la ville
Disponibilité Disponible
Prix Poche 19,90 EUR
ISBN 2-265-08415-8
Paru le 4 octobre 2007
Editeur Fleuve noir, Paris
Collection Fleuve noir séries
384 p. ; 18 x 11 cm
Résumé
Un lexique composé de 241 mots relatifs au langage des banlieues
et destiné à rétablir le dialogue
entre les générations et des individus issus de milieux
socioprofessionnels divers. Chaque terme
est illustré et décliné à l'intérieur de quatre rubriques :
sens, étymologie, contexte d'emploi,
nature grammaticale.
Tout public
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Oudin-Bastide, Caroline
Des nègres et des juges : une affaire esclavagiste à la Martinique (1831-1834)
Disponibilité A paraître
Prix Broché 16,90 EUR
ISBN 978-2-8048-0148-9
À paraître le 7 mai 2008
Editeur Complexe, Bruxelles
Collection De source sûre
Description 224 p. ; 21 x 14 cm
Résumé
A partir des archives d'outre-mer, l'auteure reconstitue une affaire dans laquelle
des esclaves portent plainte pour mauvais traitement.
Mais les colons obtiennent l'acquittement du gérant de la plantation
et l'expulsion des esclaves.
Cet ouvrage met en lumière les violences dans la société coloniale,
la mainmise des colons sur la justice
mais aussi la capacité d'organisation des esclaves.
Tout public
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Léotin, Marie-Hélène
Habiter le monde : Martinique, 1946-2006
Disponibilité A paraître
Prix Broché 15,00 EUR
ISBN 978-2-84450-333-6
À paraître le 21 avril 2008
Editeur Ibis rouge, Matoury (Guyane française)
Collection Espace outre-mer
112 p. ; cartes ; 24 x 17 cm
Résumé
A l'occasion des soixante ans de départementalisation de la Martinique,
l'auteure propose une réflexion historique
sur les luttes populaires qui y ont émergé depuis 1946 :
les habitants revendiquent leur existence et leur identité
depuis l'abolition de l'esclavage.
Public motivé