Le meilleur de la vanille : les recettes sucrées et salées des plus grands chefs à la portée de tous
photographies et mise en pages Vincent-Pierre Angouillant
introduction Chantal du Chouchet
Disponibilité Disponible
Prix Broché 31,00 EUR
ISBN 978-2-84114-905-6
Paru le 6 novembre 2007
Editeur Ramsay, Paris
Collection Des étoiles dans votre assiette
176 p. ; illustrations en couleur ; 30 x 22 cm
Résumé
Après le récit de l'histoire de la vanille, cet ouvrage réunit
82 recettes avec le niveau de difficulté, sucrées ou salées,
réalisées par des chefs cuisiniers : carré de porcelet laqué,
noix de Saint-Jacques, soufflé chaud à la vanille...
Tout public
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Liauzu, Claude
Histoire de l'anticolonialisme en France : du XVIe siècle à nos jours
Disponibilité Disponible
Prix Broché 24,50 EUR
ISBN 978-2-200-35093-2
Paru le 24 octobre 2007
Editeur Armand Colin, Paris
302 p. ; 24 x 16 cm
Résumé
A l'heure où l'accent est mis sur "les crimes de la colonisation"
et les enjeux de la mémoire, une étude historique du courant anticolonial
en France : né au XVIe siècle, il va être nourri par le marxisme,
puis par l'extrême gauche et le tiers-mondisme.
4ème de couverture
Entre l'exaltation du « rôle positif » de la colonisation et
le procès de la République colonialiste, la France semble
aujourd'hui découvrir son passé colonial.
Colonialisme, anticolonialisme : ces mots, inventés à la fin
du XIXe siècle, renvoient à une réalité longue de cinq siècles,
de la conquête de l'Amérique à l'écroulement des grands Empires
dans les années 1960. Pendant cette période, l'adhésion à l'expansion
de l'Europe a été le sentiment dominant avec le « fardeau de l'homme blanc »
et les missions historiques attribuées par la religion ou la civilisation
à certains continents.
Cependant, ce sentiment n'est pas inné ; c'est une création culturelle de
l'Occident, qui n'allait triompher que tardivement, dans les années 1930,
après une lente expansion. À l'opposé, l'anticolonialisme est également
présent dès l'origine, se manifestant au cours des siècles par la critique
du sort des Indiens (Las Casas), l'éloge du bon sauvage (Montaigne, Rousseau...)
et la dénonciation de l'esclavage par les philosophes du XVIIIe siècle pour
qui les colonies sont inutiles, ruineuses et amenées à rompre avec la métropole.
Bien que minoritaire, l'anticolonialisme est présent partout dans la société :
chez des intellectuels, dans les milieux d'affaires, ou encore dans la paysannerie.
Il trouve des références dans le marxisme, dans le christianisme,
voire dans les valeurs universalistes liées aux droits de l'homme.
Il suscite des protestations contre les guerres d'Indochine et d'Algérie
par lesquelles s'achève l'âge colonial.
Retraçant l'histoire de l'anticolonialisme, l'ouvrage éclaire
donc un pan marginalisé dans l'étude de la période coloniale.
Les deux questions des anticolonialistes sont toujours d'actualité :
comment aller vers des solidarités entre l'Occident et le tiers-monde ?
Comment éviter la guerre des cultures par la reconnaissance de la pluralité
et de la diversité dans toutes les sociétés ?
Redécouvrir aujourd'hui les anticolonialistes contribue à mieux
comprendre le présent.
Biographie de l'auteur
Claude Liauzu, professeur émérite à l'université Paris 7-Denis Diderot,
a publié chez Armand Colin, Empire du mal contre grand Satan, 2005,
et a dirigé l'ouvrage Colonisation : droit d'inventaire, 2004.
Public motivé
Niveau universitaire
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Morando, Laurent
Les instituts coloniaux et l'Afrique, 1893-1940 : ambitions nationales, réussites locales
Disponibilité Disponible
Prix Broché 28,00 EUR
ISBN 978-2-84586-781-9
Paru le 25 mai 2007
Editeur Karthala, Paris
Collection Hommes et sociétés
303 p. ; 24 x 16 cm
Résumé
Issu d'une thèse, cet ouvrage étudie les instituts coloniaux français,
associations créées au service des intérêts commerciaux et industriels
métropolitains en relation avec l'outre-mer : moyens, structures, spécialisations...
Limitant le cadre géographique à l'Afrique, il apporte une évaluation sur la mise en
valeur de cette partie de l'Empire colonial français.
4ème de couverture
De nombreux ouvrages et travaux historiques sont parus en France et à l'étranger
depuis plus de trente ans concernant l'idée coloniale en France.
Ils concernent presque exclusivement les institutions parisiennes du « parti colonial » :
groupes coloniaux de la Chambre des députés et du Sénat, différents comités,
Union coloniale et associations de moindre importance.
Parallèlement à ces associations parisiennes, des Instituts coloniaux sont
créés en province à Marseille (1893), Bordeaux (1901), Nancy (1902), Nice (1927),
le Havre (1929) et Montpellier (1931). Les Chambres de commerce de Lyon et
Nantes créent en 1899 et en 1902 des enseignements coloniaux supérieurs.
L'Institut colonial français fondé en 1920 est la seule création parisienne.
Ces Instituts coloniaux n'ont fait l'objet que d'études ponctuelles ou partielles.
A part l'Institut colonial français, ces associations locales,
créées le plus souvent par leurs chambres de commerce respectives,
ont été au service des intérêts commerciaux et industriels métropolitains
en relation avec l'outremer. Leur objectif fut de développer la propagande
en faveur de l'Empire colonial français et de favoriser sa mise en valeur rationnelle.
Ces institutions, très inégales par leurs moyens, leurs structures et leurs rayonnements,
ont été des centres de documentation administrative et économique, de propagande,
de recherches scientifiques et techniques, ainsi que de réflexion sur les doctrines
de la mise en valeur économique de l'Empire colonial français. Leur vocation,
essentiellement pratique, a été à la fois universitaire, commerciale et industrielle.
Quelles ont été les continuités, les évolutions et les ruptures qui ont jalonné
le parcours des Instituts coloniaux ? Quelle hiérarchie peut-on établir
concernant leurs moyens, leurs structures, leurs spécialisations et la puissance
de leur rayonnement ? Sont-ils parvenus à susciter l'adhésion d'une majorité
de Français à l'idée coloniale ? Les ont-ils fait accéder à une véritable
« conscience impériale » ? Ont-ils été capables d'orienter ou même de définir
des choix nationaux favorables à l'impérialisme colonial ?
Biographie de l'auteur
Laurent Morando, docteur en histoire, diplômé de l'Institut d'études politiques
d'Aix-en-Provence est chercheur associé au Centre d'étude des mondes africains
(MMSH - Université de Provence) et auteur d'articles dans des revues scientifiques
d'Histoire. Il enseigne actuellement l'histoire-géographie à Draguignan.
Public motivé
Niveau universitaire