
Hasson, Liliane
Un Cubain libre, Reinaldo Arenas
photographies Suzanne Nagy
Disponibilité Disponible
Prix Broché 28,00 EUR
ISBN 978-2-7427-6307-8
Paru le 16 mars 2007
Editeur Actes Sud, Arles (Bouches-du-Rhône)
Collection Archives privées
189 p. ; illustrations en noir et blanc ; 21 x 15 cm
Résumé
L'auteure et la photographe sont allées sur les lieux où l'écrivain
cubain Reinaldo Arenas a vécu : Cuba et New York.
Elles ont donné la parole à sa mère, à ses amis et plus largement
à ceux qui ont compté pour lui.
Tout public
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Arenas, Reinaldo
La couleur de l'été
traduit de l'espagnol par (Cuba)
Disponibilité Disponible
Prix Broché sous jaquette 25,00 EUR
ISBN 978-2-84205-982-8
Paru le 1er mars 2007
Editeur Mille et une nuits, Paris
Collection Littérature semi-poche
565 p. ; 20 x 13 cm
Résumé
Récit satirique, à La Havane, pendant le carnaval de l'été 1999,
des destins croisés du dictateur à vie, de Cubains tentant de détruire
la plateforme de leur île pour la transformer en un immense navire,
d'homosexuels qui vivent dans la clandestinité, etc.
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Arenas, Reinaldo
Le palais des très blanches mouffettes
traduit de l'espagnol par (Cuba)
Disponibilité Disponible
Prix Broché sous jaquette 17,00 EUR Nouv. éd. revisée
ISBN 2-84205-906-9
Paru le 8 février 2006
Editeur Mille et une nuits, Paris
Collection Littérature semi-poche
477 p. ; 20 x 13 cm
Résumé
Le narrateur est un adolescent mangeur de lézards et voleur de papier d'emballage pour écrire.
Il ne fait rien de ses dix doigts, ne court pas après les femmes, ne songe qu'à partir de Cuba et
finit torturé et pendu par la police. Sa mère écrit des lettres auxquelles personne ne répond,
son grand-père ne parle plus... Une campagne écrasée par le soleil, une misère noire,
une dictature...
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Memmi, Albert
Portrait du décolonisé arabo-musulman et de quelques autres
Disponibilité Disponible
Prix Poche 6,00 EUR Ed. corr. augm. d'une postface
ISBN 978-2-07-034201-3
Paru le 27 avril 2007
Editeur Gallimard, Paris
Collection Folio actuel, n° 131
220 p. ; 18 x 11 cm
Résumé
Portrait du décolonisé resté dans son pays, ainsi que de celui qui a immigré dans l'ancien
pays colonisateur et du fils de l'immigré né dans le pays d'accueil de ses parents.
L'ouvrage démontre que la corruption empêche les pays du tiers-monde d'avancer et explique
les difficultés d'intégration de l'immigré et comment l'humiliation se transforme en ressentiment.
4ème de couverture
Portrait du décolonisé arabo-musulman et de quelques autres
Cinquante ans après les indépendances, qu'est devenu l'excolonisé ?
Cet ouvrage tente une peinture aussi fidèle que possible d'un homme nouveau apparu
sur la scène de l'histoire. On verra qu'il s'agit d'un triptyque : le nouveau citoyen,
demeuré dans son pays natal, l'immigré vivant dorénavant à l'étranger et le fils de l'immigré,
né dans le pays d'accueil, chacune de ces figures possédant sa cohérence.
Sont ainsi passés en revue la plupart des problèmes qui, à la suite de l'interdépendance
inédite du monde contemporain, nous assaillent tous. À l'intérieur des jeunes nations,
la liaison inexorable entre la pauvreté, la corruption et la tyrannie. Entre les nations,
les mouvements de populations, les collisions entre les cultures et le probable métissage.
D'où les tentations passéistes, le recours aux mythes, politiques ou religieux,
aux intégrismes et à la violence.
Tout public
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Stora, Benjamin
Leclère, Thierry
La guerre des mémoires : la France face à son passé colonial
entretiens avec Thierry Leclère
Disponibilité Disponible
Prix Broché 8,90 EUR
ISBN 978-2-7526-0329-6
Paru le 5 avril 2007
Editeur Ed. de l'Aube, La Tour-d'Aigues (Vaucluse)
Collection Monde en cours
104 p. ; 19 x 12 cm
Résumé
Un débat qui questionne l'identité de la France. L'auteur se demande si chacun
peut se vivre comme descendant d'esclaves ou comme fils et fille de colonisés.
Et si ce choc des mémoires est une rumination vaine du passé ou, au contraire,
une relecture thérapeutique de l'histoire.
4ème de couverture
Harkis, pieds-noirs, descendants d'esclaves ou petits-enfants de colonisés...,
la guerre des mémoires enfle. Chaque communauté, réelle ou auto-proclamée,
réclame une stèle, un mémorial, une loi.
Communautarisme ! Atteinte à la République ! Maladie de la repentance !
Tandis que les uns crient au sacrilège, des associations noires et des enfants
de l'immigration post-coloniale revendiquent simplement leur place
dans le récit national.
Dans un dialogue avec le journaliste Thierry Leclère, l'historien Benjamin Stora,
spécialiste de la guerre d'Algérie et de la question coloniale,
décode cette formidable foire d'empoigne, riche de passions,
de douleurs enfouies et d'arrière-pensées politiques.
Comment se vivre comme descendant d'esclaves ou
comme fils et fille de colonisés ? Ce choc des mémoires est-il
une rumination vaine du passé ou, au contraire, une relecture
«thérapeutique» de l'histoire ? Qu'est-ce qu'être Français,
aujourd'hui ?
Un débat du présent, qui concerne chacun d'entre nous
car il interroge le nouveau visage de la France.
Biographie de l'auteur
Benjamin Stora est professeur d'histoire du Maghreb et de la colonisation française
à l'Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales).
Thierry Leclère, journaliste, est grand reporter à Télérama. Il est aussi auteur et
réalisateur de documentaires pour la télévision.
Public motivé
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Keslassy, Eric
Rosenbaum, Alexis
Mémoires vives : pourquoi les communautés instrumentalisent l'histoire
Disponibilité Disponible
Prix Broché 16,00 EUR
ISBN 978-2-84941-065-3
Paru le 5 avril 2007
Editeur Bourin éditeur, Paris
Collection Essai
Description 135 p. ; 22 x 14 cm
Résumé
Regard critique sur les crises de mémoires qui ont surgi dans le débat public ces derniers années en France
: loi Taubira, controverses sur les génocides et l'héritage colonial... Une mise en garde contre la fragmentation
par le passé accompagnée d'un plaidoyer pour une véritable communauté des citoyens.
4ème de couverture
Depuis quelques années, la France est secouée par une série de «crises de mémoire» :
polémique autour de la loi Taubira, affrontements sur les bienfaits de la colonisation,
controverses autour des génocides, exigences de commémoration, procès médiatiques, etc.
De nombreux groupes communautaires ont la mémoire à vif, et leur malaise envahit
le débat public.
Peut-on appréhender avec justesse la dimension identitaire de ces revendications ?
Ne sommes-nous pas entrés de façon irréversible dans une ère de concurrence des
mémoires ?
Les auteurs de Mémoires vives analysent sans parti pris et avec lucidité ce qui conduit
des minorités à instrumentaliser le passé pour reconstruire leur identité et pourquoi
ce passé est devenu, en France, un tel objet de convoitise et de compétition.
Se situant résolument au-delà des polémiques, Mémoires vives est un livre engagé
par la volonté de ses auteurs d'apporter leur pierre à l'édification d'une véritable
«communauté des citoyens» et de lutter contre la «fragmentation par le passé»
qui menace aujourd'hui notre société.
Biographie de l'auteur
Docteur en sociologie, Éric Keslassy est enseignant. Il a publié plusieurs ouvrages
dont De la discrimination positive (Bréal, 2004) et Tous égaux ! Sauf...
(avec Martine Véron, Cavalier bleu, 2006).
Agrégé de philosophie et docteur en psychologie, Alexis Rosenbaum est enseignant.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La Peur de l'infériorité
(L'Harmattan, 2005) et L'Antisémitisme (Bréal, 2006).
Public Public motivé
Niveau universitaire
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Fernandes, Martine
Les écrivaines francophones en liberté : Farida Belghoul, Maryse Condé,
Assia Djebar, Calixthe Beyala : écritures de l'hybridité postcoloniale
et métaphores cognitives
Disponibilité Disponible
Prix Broché 26,00 EUR
ISBN 978-2-296-02837-1
Paru le 19 mars 2007
Editeur L'Harmattan, Paris
Collection Critiques littéraires
290 p. ; 24 x 16 cm
Résumé
L'analyse stylistique de romans de ces quatres auteures permet de montrer que la
linguistique cognitive met en lumière les techniques d'écriture des écrivaines
francophones pour représenter des identités hybrides postcoloniales.
Ces textes dénoncent la survivance de mythes identitaires dans la société
postcoloniale et les structures cognitives qui emprisonnent le sujet féminin.
4ème de couverture
Les écrivaines francophones en liberté
Farida Belghoul, Maryse Condé, Assia Djebar, Calixthe Beyala
Ces dernières années, les écrivaines francophones n'ont cessé de revendiquer leur style.
Pourtant, malgré l'émergence des études postcoloniales et l'intérêt porté au concept
d'hybridité identitaire et à la textualité, de nombreuses études critiques demeurent culturelles.
L'auteur propose une approche stylistique de la représentation littéraire de l'hybridité
culturelle fondée sur la linguistique cognitive, en particulier sur la théorie de la métaphore
de George Lakoff et de l'intégration conceptuelle de Gilles Fauconnier et Mark Turner.
A travers l'étude de quatre romans francophones, Georgette ! de Farida Belghoul,
En attendant le bonheur de Maryse Condé, L'amour, la fantasie d'Assia Djebar et
Tu t'appeleras Tanga de Calixthe Beyala, ce livre analyse l'effet d'hybridité produit
par l'intégration et la remise en cause de concepts métaphoriques issus de différentes cultures :
tels que l'identité conçue comme une ligne droite, le destin de la femme conçu comme
une route déjà tracée, l'amour vécu comme une guerre. De fait, à travers leur travail sur la langue française,
les écrivaines revendiquent non seulement un style individuel, mais aussi, à travers la liberté d'écrire,
la liberté de penser et de vivre.
Biographie de l'auteur
Martine Fernandes est agrégée de lettres modernes et docteur ès lettres de l'université
de Paris IV-Sorbonne et de l'université de Californie, Berkeley. Elle enseigne à l'université
de South Florida, Saint Petersburg, aux Etats-Unis. Elle a publié plusieurs articles
sur des écrivains francophones. Ses recherches actuelles portent sur les écrits et les films
de l'immigration portugaise en France, en particulier sur la mémoire de la dictature de Salazar
et l'héritage colonial portugais et français.
Public Public motivé
Niveau universitaire
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Une mauvaise décolonisation : la France, de l'empire aux émeutes des quartiers populaires
Georges Labica, Francis Arzalier, Olivier Le Cour Grandmaison et al.
Disponibilité Disponible
Prix Broché 8,00 EUR
ISBN 978-2-84109-633-6
978-88-8292-352-5
Paru le 15 mars 2007
Editeur Temps des cerises, Pantin (Seine-Saint-Denis)
la Città del sole, Naples (Italie)
Collection Atelier politique, n° 1
95 p. ; 21 x 12 cm
Résumé
Essai sur la décolonisation et ses impacts sur les relations entre Français et immigrés à l'époque actuelle.
4ème de couverture
La décolonisation n'a rien de l'achèvement historique D'une page tournée. Elle est un programme. De luttes.
Georges Labica
Public Public motivé
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Bhabha, Homi K.
Les lieux de la culture : une théorie postcoloniale
traduit de l'anglais par (Etats-Unis)
Disponibilité Disponible
Prix Broché 30,00 EUR
ISBN 978-2-228-90183-3
Paru le 14 mars 2007
Editeur Payot, Paris
Collection Essais
414 p. ; 23 x 14 cm
Résumé
Pour l'auteur, il s'agit de repenser les questions d'identité et d'appartenance nationale,
de dépasser la vision d'un monde dominé par l'opposition entre soi et l'autre grâce au concept
d'hybridité culturelle, de saisir comment les colonisés génèrent chez les colonisateurs
un sentiment d'angoisse... Pour ce faire, il s'appuie sur la littérature, la philosophie,
la psychanalyse et l'histoire.
4ème de couverture
Salué aussi bien par Edward Said que par Toni Morrison ou J. M. Coetzee,
Homi K. Bhabha est l'un des théoriciens les plus importants et
les plus influents du postcolonialisme.
S'appuyant sur la littérature, la philosophie, la psychanalyse et l'histoire,
il invite notamment à repenser les questions très actuelles d'identité et
d'appartenance nationales ; à dépasser, grâce au concept très fécond
d'hybridité culturelle, la vision d'un monde dominé par l'opposition entre soi et l'autre ;
à saisir comment, par le biais de l'imitation et de l'ambivalence, les colonisés introduisent
chez leurs colonisateurs un sentiment d'angoisse qui les affaiblit considérablement ;
ou encore, plus largement, à comprendre les liens qui existent entre colonialisme
et globalisation.
« Aucune discussion sérieuse sur le postcolonialisme n'est concevable
sans se référer à Monsieur Bhabha. »
Toni Morrison
Biographie de l'auteur
Homi K. Bhabha, né en 1949 à Bombay, en Inde, est professeur de littérature anglaise
et américaine à l'Université Harvard, où il est également directeur du
Humanities Center et, depuis 2005, « senior advisor »
du Radcliffe Institute for Advanced Study.
Public motivé
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Dictionnaire de la colonisation française
dirigé par Claude Liauzu
avec la collaboration de Hélène d'Almeida-Topor, Pierre Brocheux, Myriam Cottias et Jean-Marc Regnault
Disponibilité Disponible
Prix Broché 28,00 EUR
ISBN 978-2-03-583343-3
Paru le 4 avril 2007
Editeur Larousse, Paris
Collection A présent
Description 646 p.- 16 pl. ; illustrations en couleur, cartes ; 21 x 14 cm
Résumé
Après une présentation globale de la colonisation française (le bilan, la spécificité,
les sociétés post-coloniales, la mémoire) et des temps forts de l'histoire coloniale
depuis le premier empire français du XVIe siècle jusqu'à la décolonisation,
suit une partie dictionnaire de près de 800 entrées (de synthèse,
d'approfondissement et d'entrées zoom sur des sujets précis).
4ème de couverture
Jamais la colonisation, un demi-siècle après les guerres d'Indochine et d'Algérie,
jamais l'esclavage - 150 ans après l'abolition - n'ont été aussi présents
dans la vie publique.
Le temps des colonies apparaît comme un passé qui ne passe pas,
l'enjeu de conflits de mémoires, sur fond de malaise
de la mémoire officielle.
Ce dictionnaire veut être pour un large public, loin de tout manichéisme,
un ouvrage de référence en présentant des informations sûres, les débats
et les points de vue représentatifs des études françaises et étrangères,
les renouvellements des connaissances. Il étudie les aspects multiples de la situation
coloniale qui a imprimé sa marque dans les domaines les plus divers.
Comment comprendre notre monde sans donner toute sa place
à ce phénomène majeur ?
Biographie de l'auteur
Claude Liauzu, professeur émérite à l'université Denis-Diderot-Paris-VII,
coordinateur de cet ouvrage rédigé par une équipe de quelque soixante-dix auteurs,
travaille sur la colonisation et les débats qu'elle suscite.
Tout public
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Glissant, Edouard
Mémoires des esclavages
avant-propos de Dominique Villepin
Disponibilité Disponible
Prix Broché 14,90 EUR
ISBN 978-2-07-078554-4
Paru le 16 mai 2007
Editeur Gallimard, Paris
Documentation française, Paris
Collection Connaissance
Résumé
Traité de philosophie politique qui considère l'histoire comme la configuration
d'histoires transversales. A travers l'analyse du processus de créolisation
qui a concerné au premier chef les populations africaines déportées aux Caraïbes,
l'auteur développe une conception de l'identité non close et partageable,
issue du métissage des cultures, appelée à fonder
une nouvelle légitimité républicaine.
Public motivé