Les arts premiers : reflets sauvages d'Occident

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Koutcha
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Les arts premiers : reflets sauvages d'Occident

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Poche

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Annaud, Mathilde
Les arts premiers : reflets sauvages d'Occident


Disponibilité Disponible

Prix Poche 5,50 EUR
ISBN 978-2-7459-2680-7

Paru le 24 mai 2007

Editeur Milan, Toulouse

Collection Les essentiels Milan, n° 282

Description 63 p. ; illustrations en noir et blanc ; 18 x 11 cm


Résumé
Synthèse consacrée à la création plastique des sociétés exotiques
qui a inspiré l'art du XXe siècle.

4ème de couverture
L'art dit «premier» existe-t-il vraiment ? Ce terme controversé
a été inventé en France à la fin du XXe siècle
par un marchand d'art africain. Cette notion, qui désigne
les «patrimoines artistiques» de sociétés lointaines,
est liée à l'histoire coloniale et aux prémices de l'ethnologie.
Depuis plusieurs siècles, les créations indigènes
suscitent les passions. Or, l'objet «primitif» a subi bien des métamorphoses
avant d'être couronné oeuvre au musée.
Au coeur de l'esthétique occidentale et de la conception des vestiges exotiques
se cache une étrange vision des créations étrangères.

Biographie de l'auteur
Mathilde Annaud est ethnologue et l'auteur de plusieurs ouvrages
d'anthropologie parmi lesquels Aborigènes :
la loi du sexe (L'Harmattan, 2000) et Épouvantails, miroirs
de nos peurs volatiles (00h00, 2001).

Tout public

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L'Estoile, Benoit de
Le goût des autres : de l'Exposition coloniale aux arts premiers


Disponibilité Disponible

Prix Broché 28,00 EUR
ISBN 978-2-08-210498-2

Paru le 24 mai 2007

Editeur Flammarion, Paris

453 p.- pl. ; illustrations en noir et en couleur ; 24 x 16 cm

Résumé
Réflexion sur le regard de l'Occident sur les sociétés non-occidentales
à travers les processus de muséification en France
de la diversité culturelle et des témoignages artistiques ou non des autres
cultures, de l'Exposition coloniale de 1931 à Paris,
à l'ouverture du Musée du quai Branly en 2006, en passant par le Musée de
l'Homme du Trocadéro, etc.

Tout public

4ème de couverture

La diversité culturelle est aujourd'hui proclamée « patrimoine mondial de l'humanité ».
C'est aussi pour célébrer sur le mode esthétique la diversité des cultures qu'un musée consacré
aux « Arts et civilisations d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Océanie », a été ouvert en 2006 à Paris,
quai Branly. S'il rencontre le goût contemporain pour l'exotisme, le choix de bâtir un palais aux Arts premiers
pour remplacer le musée de l'Homme ne va pas de soi. Par-delà les polémiques opposant art et ethnologie,
quel sens a un « musée des Autres » dans un monde post-colonial où se redéfinissent les frontières
entre Nous et les Autres ?

Par ce qu'il choisit de montrer, un musée réalise une mise en ordre du monde où nous vivons.
Analyser les façons dont leurs objets ont été exposés au cours de l'histoire permet d'interroger
les transformations de notre regard sur les hommes et les femmes des autres continents.
Le goût des Autres s'affirme en France dans l'entre-deux-guerres, entre « Art nègre » et ethnologie.
L'Exposition coloniale de 1931 célèbre la variété des civilisations de l'empire, tandis que le musée de l'Homme,
pour réaliser l'inventaire de la diversité humaine, envoie ses ethnographes sur des terrains lointains
dont ils rapportent une moisson d'objets. Aujourd'hui célébrés comme autant d'oeuvres d'art,
ces objets sont aussi, de plus en plus, réclamés par ceux qui s'en disent les héritiers pour affirmer leur identité.
Que faire devant de telles remises en question ? Peut-on tourner la page coloniale comme on oublie un mauvais souvenir ?

Interrogeant à la fois les discours savants et les mythes qui orientent notre regard sur les Autres, tel celui de
« peuples premiers » qui seraient en harmonie avec la nature, cet ouvrage propose un regard anthropologique
sur la façon dont les Occidentaux conçoivent leur propre place dans le monde. En comparant le cas français à d'autres,
de l'Italie aux États-Unis en passant par la Grande-Bretagne ou le Mexique, il explore de nouvelles façons
de présenter aux visiteurs des mondes différents du nôtre, mais en relation avec lui.

Biographie de l'auteur
Benoît de L'Estoile, anthropologue, mène des enquêtes de terrain au Brésil,
et a analysé la genèse des savoirs sur l'Afrique dans le contexte colonial.
Il enseigne à l'École normale supérieure et est chercheur associé au CNRS.
Il a notamment co-dirigé Frontières de l'anthropologie (« Critique », Minuit, 2004).

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La jacquette d'un ouvrage d'histoire dont je vous signalais la sortie il ya quelques jours.

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Jacquette d'un livre
Boulle, Pierre H.


Race et esclavage dans la France de l'Ancien Régime

Disponibilité Disponible

Prix Broché 21,00 EUR
ISBN 978-2-262-02672-1

Paru le 23 août 2007

Editeur Perrin, Paris
Description 23 x 14 cm

Résumé
Le point d'un chercheur sur le concept de racisme en France et
la réalité de l'esclavage au XVIIIe siècle.
Montre le rôle essentiel de l'Etat dans le lancement
du grand commerce colonial.

Public motivé


à mettre en parallèle avec un autre ouvrage, d'Erick Noël sorti en 2006

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Etre noir en France au XVIIIe siècle

Paru le : 08/06/2006
Editeur : TALLANDIER
Isbn : 2-84734-299-0
320 pages

La France du XVIIIe siècle, celle des Lumières,
n'est pas à l'aise quand il s'agit de considérer les Noirs.
Surtout lorsqu'ils sont esclaves aux Iles ou lorsqu'ils entrent,
clandestinement ou non, dans le royaume dont toute personne qui foule
le sol est réputée libre. Or, de la mort de Louis XIV à la chute de la royauté,
des milliers de Noirs ont pénétré en France, parfois s'y sont installés.
Erick Noël s'est plongé dans les archives pour rendre vie à ces femmes et
ces hommes méconnus. Il décrit les images que les intellectuels et
l'opinion ont plaquées sur l'identité et la condition noires - de la brute animale
au bon sauvage.
Il analyse les embarras, les variations de la législation relative aux personnes
de couleur, et l'élaboration d'une jurisprudence hésitante. Il décrit la situation
réelle des Noirs, à Paris, à Nantes ou à Bordeaux, qu'ils soient domestiques,
artisans, couturières, perruquiers... ou, plus rarement, membres de la bonne société
comme le chevalier de Saint-Georges. Enfin, il démontre que, si le sort des Noirs
fut l'un des enjeux de la Révolution, on peut douter que ceux-ci lui aient dû une
réelle émancipation.

C'est en quoi ce livre d'histoire renvoie à une actualité frémissante.

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Poche / Jeunesse

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L'arbre d'Awa
adaptation Eric Martin


Disponibilité Disponible

Prix Poche 3,90 EUR
ISBN 978-2-7087-0780-1

Paru le 28 mai 2007

Editeur Présence africaine, Paris
Collection Jeunesse
24 p. ; illustrations en couleur ; 19 x 20 cm

Résumé
Conte traditionnel mandingue, raconté par les griots au Mali,
au Sénégal, en Guinée.
Un roi décide d'accorder la main de sa fille unique, Awa,
à celui qui réussira à décrocher
le djembé fixé en haut d'un arbre.

4ème de couverture

L'arbre d'Awa

Conte traditionnel mandingue raconté par les griots.

Il fait suite à Abou et le crocodile illustré par le même auteur
et publié dans la même collection.

Lecteurs débutants (à partir de 6 ans)
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