20.04.2007

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Koutcha
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20.04.2007

Message par Koutcha »

Avant-hier je vous signalais la sortie d'une pièce de théâtre contemporaine
Olympe de Gouges qui est une des figures intellectuelles des lumières françaises
Elle a été remis en selle par l'exposition "Lumières ! : un héritage pour demain" à la Bibliothèque nationale de France"
du premier semestre 2006.
cette expo a fait l'objet d'un catalogue voir ci-dessous) mais aussi par les célébrations du 11 mai sur la mémoire de l'escalvage :

Exposition. Paris, Bibliothèque nationale de France (2006)
Lumières ! : un héritage pour demain
Dirigé par Yann Fauchois, Thierry Grillet, Tzvetan Todorov


Disponibilité Disponible

Prix Broché 44,00 EUR
ISBN 978-2-7177-2343-4

Paru le 2 mars 2006

Editeur Bibliothèque nationale de France, Paris

191 p. ; illustrations en couleur ; 31 x 24 cm
Note Exposition présentée par la Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, du 1er mars au 28 mai 2006

Résumé
Accompagne l'exposition à la BNF (mars-mai 2006) qui présente de nombreux documents significatifs du siècle des lumières :
manuscrits et livres, tableaux, gravures, journaux... Six grands thèmes de la pensée des Lumières sont ainsi illustrés :
religions et athéisme, sciences et éducation, le monde un et pluriel, l'avènement de l'individu, l'espace public, l'ordre politique.

4ème de couverture
Le projet Lumières! Un héritage pour demain est né du 11 Septembre. Le spectacle de ce monde encore enfumé
par l'effondrement des tours fit alors resurgir les images des combats d'un autre âge. Les figures anciennes
de ce que Voltaire nommait l'«Infâme» semblèrent ressusciter soudain pour entraîner les sociétés modernes dans
une ronde funeste où la terreur rejoindrait la superstition et les préjugés les plus destructeurs. Déjà, lors du Bicentenaire
de la Révolution, qu'illustra de manière imprévue l'effondrement du communisme à l'Est, s'était affirmée une évidence double.
Celle que les nirvanas promis avaient justifié tous les totalitarismes, mais aussi, d'un même mouvement, celle que le champ laissé
libre risquait d'être envahi par d'autres perversions: le cynisme du marché, les tentations du relativisme, les brutalités de l'inégalité.
Et c'est pourquoi s'imposait un recul plus lointain, jusqu'au temps des philosophes.

Pour rendre aux Lumières leur pleine vertu de force et d'inspiration, la Bibliothèque nationale de France a invité,
autour de Tzvetan Todorov, un groupe d'intellectuels éminents. Ensemble, ils ont fait de cet ouvrage un manifeste
propre à rappeler le rôle littéralement primordial qu'ont joué les Lumières, non seulement en Europe, mais dans
le monde entier. Tout le propos de ces trésors du XVIIIe siècle ici rassemblés est de rappeler le socle intellectuel
et moral qu'il nous a légué, de rajeunir la réflexion critique et, enfin, de faire sortir du champ de l'érudition
ces documents prestigieux en les offrant à l'examen de notre temps, pour la lucidité et pour l'action

Tout public

*

Olympe de Gouges a écrit une pièce de théatre qui dénonçais l'esclavage dans le Nouveau Monde
L'expo à la BNF a été l'occasion de réédité cet ouvrage.

Image

Gouges, Olympe de
L'esclavage des nègres ou L'heureux naufrage
étude et présentation de Sylvie Chalaye et Jacqueline Razgonnikoff


Disponibilité Disponible

Prix 19,00 EUR
ISBN 978-2-296-01137-3

Paru le 27 juillet 2006

Editeur L'Harmattan, Paris
Collection Autrement mêmes
172 p. ; 22 x 14 cm
Note La couv. porte en plus : Version inédite du 28 décembre 1789

Résumé
Première pièce de théâtre française à dénoncer l'esclavage qui fait la prospérité
des colons aux Caraïbes, ce texte politique est également le premier à présenter des esclaves
qui soient de vrais personnages. Ecrite au début des années 1780, elle ne fut jouée à la Comédie
Française qu'à la fin de l'année 1789. Cette édition présente les textes de 1788, 1789 et 1792,
remaniés pour la censure.

4ème de couverture
Première pièce du théâtre français à dénoncer le système économique innommable
qui depuis déjà plusieurs siècles faisait la prospérité des colons aux Caraïbes,
L'Esclavage des nègres ou l'Heureux Naufrage est aussi le premier drame à mettre
en scène des esclaves noirs qui soient de vrais personnages. Cette oeuvre courageuse,
on la doit à Olympe de Gonges une femme au parcours politique et littéraire sans précédent.
Écrite au début des années 1780, la pièce ne fut pourtant jouée à la Comédie-Française
qu'à la fin de l'année 1789. L'aventure de ce drame dont nous reproduisons ici, d'après
le manuscrit de souffleur conservé à la Comédie-Française, la version jouée
le 28 décembre 1789 et encore inédite, ainsi que les tergiversations qui ont retardé
le moment de le porter à la scène, en disent long sur l'histoire du théâtre français et
ses démêlés avec la censure.

En 1788, Olympe de Gouges avait fait paraître une première version avant de revoir le texte
pour la création à la Comédie-Française et d'en publier une dernière version en 1792.
Ces différentes versions sont le reflet de l'évolution de la pensée politique au cours des années
révolutionnaires. C'est pourquoi la présente édition propose aussi de découvrir les états
du texte et les variantes des trois étapes de la pièce: 1788, 1789, 1792.

Biographie de l'auteur
Auteur d'ouvrages sur l'imaginaire colonial dans les arts de représentation,
Sylvie Chalaye est professeur à l'Université Rennes 2, où elle dirige le laboratoire
de recherche «La présence et l'image». Elle enseigne l'histoire et l'esthétique
du théâtre, et anime un séminaire sur les représentations de l'Afrique dans les
arts du spectacle à l'Institut d'Études Théâtrales de Paris III.

Bibliothécaire à la Comédie Française de 1976 à 2006, historienne du théâtre et
spécialiste de l'époque révolutionnaire, Jacqueline Razgonnikoff est l'auteur de nombreux
articles sur l'histoire et les archives de la Comédie-Française et a contribué à la réalisation
de l'exposition sur le théâtre de la République au Musée
de la Révolution française à Vizille, en 2007.


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Parallèlement a été remis en selle la duchesse de Duras (1777 - 1828)
(tout cela ne coûte pas trop cher aux éditeurs puisque se sont des textes
tombés dans le domaine public) avec deux rééditions :


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Poche

Duras, Claire-Louisa-Rose-Bonne Lechal de Kersaint (duchesse de)
Ourika


Préface de Christiane Chaulet Achour

Disponibilité Disponible

Prix Poche 9,00 EUR
ISBN 978-2-912019-53-0

Paru le 2 octobre 2006

Editeur Bleu autour, Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier)
Collection La petite collection de Bleu autour

74 p. ; illustrations en noir et blanc ; 17 x 13 cm

Résumé
Roman paru en 1823, qui raconte l'histoire d'une jeune fille noire sauvée
de l'esclavage puis élevée dans un milieu aristocratique français
mais qui n'en mourra pas moins d'exclusion.

4ème de couverture
« Qui voudra jamais épouser une négresse ? »

Ces mots foudroient Ourika, silencieuse derrière un paravent.
Elle a douze ans, c'est d'elle qu'on parle avec inquiétude.
Jusque-là, rien ne l'avertissait que sa peau noire pourrait l'empêcher d'être aimée.
Sauvée enfant de l'esclavage, la petite Sénégalaise avait été confiée
à une aristocrate française qui l'élevait comme son petit-fils. Un frère,
plus qu'un frère pour Ourika qui, soudain, se voit « condamnée à être seule,
toujours seule ».

La narration sous la forme d'une longue confession confère à ce
premier roman magistral de Madame de Duras une étonnante modernité
quand il paraît en 1823. D'autant que, sur un mode mineur qui le rend percutant,
il aborde de front la question, déjà vive, de la ségrégation raciale.
Cette modernité perdure.

*

Image

Les Ourika du boulevard
Présentation et étude Sylvie Chalaye

Comprend Ourika ou La négresse
Villeneuve et Dupeuty
Ourika ou La petite négresse
Mélesville et Carmouche
Ourika ou L'orpheline africaine
Merle et De Courcy


Disponibilité Disponible

Prix Broché 16,00 EUR
ISBN 978-2-7475-5683-5

Paru le 15 janvier 2004

Editeur L'Harmattan, Paris
Collection Autrement mêmes

130 p. ; 22 x 14 cm

Résumé
Ourika, jeune africaine, fut offerte à la maréchale-princesse de Beauvau et élevée
comme une aristocrate au siècle des Lumières. Découvrant le préjugé de couleur
qui l'excluait de la société, elle entra au couvent et mourut à 18 ans.
En 1823 son histoire inspira à la duchesse de Duras un petit roman.
En 1824, plusieurs pièces en furent tirées et se donnèrent sur les
boulevards parisiens.

Tout public
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