Exposition, Paris : Mascarades et carnavals

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Koutcha
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Exposition, Paris : Mascarades et carnavals

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Exposition. Paris, Musée Dapper. 2011-2012
Mascarades et carnavals
sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau
avec la collaboration scientifique de Michel Agier
publ. Musée Dapper
Paru le 7 octobre 2011
Relié sous jaquette 40,00 EUR
1 vol. (307 p.) ; illustrations en noir et en couleur ; 29 x 22 cm

ISBN 978-2-915258-31-8


Editeur Dapper, Paris
Note Exposition, Paris, Musée Dapper, 5 octobre 2011-15 juillet 2012

4e de couv.
Au-delà de leurs spécificités, sorties de masques en Afrique subsaharienne et carnavals dans les Caraïbes se vivent comme des rituels, des moments partagés, au sein desquels se renforcent les liens d'un groupe. Cette thématique souligne les caractéristiques essentielles des mascarades et des pratiques carnavalesques avec leurs enjeux, symboliques, religieux, sociaux, politiques et esthétiques.

Ce livre, qui souhaite faire découvrir à un large public des univers extrêmement riches, privilégie des approches complémentaires. Les auteurs - anthropologues, ethnologues et sociologues - se sont attachés à rendre compte des rôles des masques, des costumes et des travestissements dans la transformation des individus.

Les mascarades constituent de véritables performances, des mises en scène qui occupent une place importante dans la cohésion sociale. En Afrique, les masques apparaissent fréquemment dans des contextes liés à l'initiation et au pouvoir masculin. Cependant, le terme de «mascarade» recouvre des pratiques très différentes où la fonction didactique côtoie le divertissement.

De même, aux Antilles, en Guyane et au Brésil, se sont développés des carnavals qui disent l'histoire d'un pays, sa diversité, et constituent souvent des stratégies de reconnaissance identitaire. Ces phénomènes urbains, ainsi que les mascarades qui gagnent les villes africaines pour de grandes festivités, nourrissent fortement les imaginaires. Les productions témoignent de croyances et de savoir-faire qui ne sont nullement figés. En effet, les carnavaliers et les porteurs de masques adaptent leurs pratiques et leurs instruments à l'inspiration du moment et aux matériaux dont ils disposent. Leurs créations traduisent de plus en plus souvent un regard moderne porté sur le monde, bien au-delà de leurs propres sociétés.


Résumé

En Afrique et dans les Amériques, les carnavals se vivent comme des rituels au sein desquels s'édifient et se structurent des communautés. Dans les Caraïbes, ils s'inspirent à la fois de carnavals européens traditionnels et de cérémonies propres à leurs origines culturelles non occidentales. Dans tous les cas, les masques et la performance marquent ces fêtes.

Biographie
Christiane Falgayrettes-Leveau, directeur du musée Dapper, est spécialiste des arts et des littératures de l'Afrique subsaharienne ; elle est auteur ou coauteur des ouvrages liés aux expositions dont elle est commissaire.

Michel Agier, ethnologue et anthropologue, est directeur de recherche à l'IRD et directeur d'études à l'EHESS. Ses domaines de réflexion portent sur les relations entre la mondialisation, les conditions et lieux de l'exil et la formation de nouveaux contextes urbains. Il traite également de la question des identités ethniques et raciales tout en prêtant une attention particulière à l'émergence des mouvements culturels urbains (carnavals, fêtes religieuses).

Jean-Paul Colleyn, docteur en anthropologie, a mené de nombreuses enquêtes de terrain en Afrique de l'Ouest, principalement au Mali. Il a réalisé une trentaine de films et écrit de nombreux livres. Directeur d'études à l'EHESS, il y dirige le Centre d'études africaines.

Jean-Pierre Warnier, titulaire d'un PhD en anthropologie et docteur d'État en ethnologie, effectue des recherches sur le royaume Mankon, dans les hauts plateaux du Cameroun de l'Ouest. Dès les années 1990, il accorde une place grandissante aux cultures matérielles et motrices comme dispositif de subjectivation. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages.

Christine Henry, anthropologue, est chargée de recherche au CNRS et rattachée au Centre d'études des mondes africains. Après avoir longtemps travaillé dans l'archipel des Bijago, elle s'intéresse aujourd'hui aux dynamiques religieuses du Sud-Bénin.

Christian Cecile, docteur en anthropologie sociale et culturelle, enseigne à l'université des Antilles et de la Guyane. Il est également chercheur associé au Centre de recherche interdisciplinaire en lettres, langues, arts et sciences humaines - Centre d'archives et des documents ethnographiques de Guyane. Il étudie les sociétés créoles francophones, ainsi que les constructions culturelles et identitaires.

Véronique Rochais, anthropologue, mène actuellement des recherches sur les souffrances sociales à la Martinique et les stratégies de résistance. Dans le cadre de son analyse sur leurs modes de gestion, elle a notamment étudié le carnaval martiniquais.

Patrick Bruneteaux, chercheur en sociologie politique au CNRS et membre du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP-CRPS, CNRS / Paris-I), étudie depuis une quinzaine d'années les politiques d'urgence et les SDF, ainsi que les logiques post-coloniales à la Martinique.

Florabelle Spielmann, ethnomusicologue, poursuit ses recherches dans le cadre d'une thèse de doctorat en anthropologie portant sur les combats de bâtons, rituel inscrit dans les festivités du carnaval de Trinidad. Elle est rattachée au Centre d'études africaines à l'EHESS.

Jérôme Nicolas, docteur en anthropologie, auteur d'une thèse sur les carnavals français, métropolitain et ultramarin (Guyane et Réunion), est enseignant-chercheur en anthropologie et en sociologie dans le cadre des «dynamiques sociales et territoriales».

Jean-Luc Bonniol, professeur d'anthropologie à l'université Paul-Cézanne / Aix-Marseille-III, est membre du Centre Norbert Élias (CNRS) et chargé de cours à l'EHESS («anthropologie des sociétés post-esclavagistes»). Il travaille à la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence) après avoir enseigné de 1973 à 1982 à l'université Antilles-Guyane. Il poursuit une réflexion sur l'objet «racial» et la persistance des modes coloniaux de catégorisation dans les sociétés post-esclavagistes.
blackbee045
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Re: Exposition, Paris : Mascarades et carnavals

Message par blackbee045 »

docteur en anthropologie, a mené de nombreuses enquêtes de terrain en Afrique de l'Ouest, principalement au Mali. Il a réalisé une trentaine de films et écrit de nombreux livres. Directeur d'études à l'EHESS, il y dirige le Centre d'études africaines.

Jean-Pierre Warnier, titulaire d'un PhD en anthropologie et docteur d'État en ethnologie, effectue des recherches sur le royaume Mankon, dans les hauts plateaux du Cameroun de l'Ouest. Dès les années 1990, il accorde une place grandissante aux cultures matérielles et motrices comme dispositif de subjectivation. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages.

Christine Henry, anthropologue, est chargée de recherche au CNRS et rattachée au Centre d'études des mondes africains. Après avoir longtemps travaillé dans l'archipel des Bijago, elle s'intéresse aujourd'hui aux dynamiques religieuses du Sud-Bénin.

Christian Cecile, docteur en anthropologie sociale et culturelle, enseigne à l'université des Antilles et de la Guyane. Il est également chercheur associé au Centre de recherche interdisciplinaire en lettres, langues, arts et sciences humaines - Centre d'archives et des documents ethnographiques de Guyane. Il étudie les sociétés créoles francophones, ainsi que les constructions culturelles et identitaires.

Véronique Rochais, anthropologue, mène actuellement des recherches sur les souffrances sociales à la Martinique et les stratégies de résistance. Dans le cadre de son analyse sur leurs modes de gestion, elle a notamment étudié le carnaval martiniquais.







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