ire : Moi Cyrilia gouvernante de Lafcadio Hearn

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Césaire, Ina
Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn : 1888, un échange de paroles à Saint-Pierre de la Martinique


Paru le 29 mai 2009

Disponible , Broché 16,00 EUR
124 p. ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 24 x 17 cm

ISBN 978-2-35639-015-8

Editeur Elytis, Bordeaux
Collection Grands voyageurs, n° 18


Résumé
Martinique, 1888. Dans une conversation avec Renélise Belhumeur, confidente usée au commérage, Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn,
évoque cet homme surnommé l'Américain aux poches cousues d'or. Alors que Renélise tente de lui faire avouer que leur relation n'est
pas seulement professionnelle, elle raconte ce journaliste voyageur, en réalité irlandais, passionné par la culture créole.

Bio
na Césaire, fille d'un père qui aura marqué la littérature du XXe siècle, est née en Martinique en 1942. Ethnologue spécialisée dans l'étude
des littératures orales de la Caraïbe, elle a publié plusieurs ouvrages sur les contes de la Martinique. A côté de ses travaux universitaires,
elle est également l'auteur de nombreux textes de fiction, romans, nouvelles et pièces de théâtre.

4 de couv
Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn

« Cyrilia, j'ai dit bonjour !
- J'ai répondu, commère ! Et comment va ta vie ?
- Pas trop mal, grâce à Dieu ! Entre donc, ma fille ! Tu tiens bon ?
- Sans faiblesse, Cyrilia, et je ne te dis qu'une chose : honneur !
- La même chose pour toi, ma soeur, et je te réponds : respect ! »

Ainsi débute, dans cette Martinique de la fin du XIXe siècle, une conversation entre Renélise Belhumeur, lavandière de son état et sa voisine
Cyrilia Magloire. Le sujet de ces bavardages ? Le séjour à Saint-Pierre d'un singulier personnage, Lafcadio Hearn, journaliste passionné
de culture créole, qui a engagé Cyrilia comme gouvernante.

Par la suite, devenue l'informatrice privilégiée de celui qui disait vouloir tout connaître de la culture populaire martiniquaise,
elle se fera ethnographe avisée de sa propre culture.

Cet « échange de paroles » entre les deux commères, prend son origine dans les souvenirs que l'écrivain Lafcadio Hearn -
plus tard connu pour ses écrits sur le Japon - a laissé de son séjour à Saint-Pierre de la Martinique, en 1888.

Véritable document ethnographique, ce livre est aussi un moment de pur bonheur oratoire, l'écriture d'Ina Césaire
restituant merveilleusement l'inventivité, l'humour et la vigueur poétique de la langue créole.
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