Esclavage traite(s): livres sortis trois derniers mois.

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Koutcha
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Esclavage traite(s): livres sortis trois derniers mois.

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Sepinwall, Alyssa Goldstein
L'abbé Grégoire et la Révolution française : les origines de l'universalisme moderne

traduit de l'anglais par Marie Fabre, Ludivine Verbeke et Thomas Van Ruymbeke
préface de Marcel Dorigny

Disponibilité Disponible

Prix Broché 25,00 EUR
ISBN 978-2-915596-29-8

Paru le 9 juillet 2008

Editeur les Perséides, Bécherel (Ille-et-Vilaine)

Collection Le monde atlantique
349 p. ; illustrations en noir et blanc ; 23 x 15 cm

Résumé
Après avoir représenté le clergé pendant le serment du Jeu de paume,
Henri Grégoire (1750-1831) devint le chef de file du mouvement pour l'abolition
de l'esclavage et prit part aux grands faits politiques et débats pour la construction
de l'universalisme moderne. Une analyse de sa conception politique
et de son influence.

Public motivé

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Otele, Olivette

Histoire de l'esclavage transatlantique britannique :
des origines de la traite transatlantique
aux prémisses de la colonisation


Disponibilité Disponible

Prix Broché 18,00 EUR
ISBN 2-912673-90-9

Paru le 1er juillet 2008

Editeur M. Houdiard, Paris

Description 238 p. ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 24 x 15 cm

Résumé
A l'occasion du bicentenaire de l'abolition de l'esclavage en Grande-Bretagne,
étudie l'histoire de la traite transatlantique en Europe, en Grande-Bretagne,
en particulier depuis Bristol, premier port négrier au XVIIIe siècle,
mais aussi les effets du traitement historiographique de la traite et de l'esclavage
sur les idéologiques racistes contemporaines et la discrimination envers les minorités.

4ème de couverture
La Grande-Bretagne a célébré le bicentenaire de l'abolition de la traite en 2007.
Cette commémoration fut le moment que choisit le gouvernement britannique pour amorcer
un processus de rassemblement des sujets de Sa Majesté sur la question de l'identité britannique
(britishness) et sur le multiculturalisme, tout en essayant de revaloriser une histoire coloniale glorifiée
par les nostalgiques de l'Empire ou contestée par les communautés minoritaires, mais rarement
porteuse de principes unificateurs. Cet anniversaire intervient plus de quatre siècles après
que les premiers bateaux anglais aient sillonné les côtes africaines en quête de marchandises diverses,
comme des épices ou des esclaves. De quelle manière cette nation, tournée vers ses cousins continentaux,
parvient-elle à se sortir du marasme économique dans lequel elle est plongée au XVIIe siècle :
guerres de succession européennes et conflits religieux, pour devenir la première puissance maritime,
économique et négrière, en particulier au XVIIIe siècle ?

L'histoire coloniale de l'Angleterre commence avec l'annexion des territoires qui lui étaient
géographiquement proches. Incorporés à la couronne anglaise, le pays de Galles et l'Irlande
se voient obligés de participer à la conquête anglaise, au-delà de la Méditerranée et outre-Atlantique.
Officiellement uni à l'Écosse par l'acte d'Union en 1707, le Royaume-Uni domine les mers au cours
de la même période. En ce qui concerne le commerce négrier, le royaume s'est inspiré des méthodes
utilisées par les Portugais et les Hollandais afin de supplanter la France, sa principale concurrente
dans le domaine de la traite.

Cette étude est une invitation à porter un regard nuancé sur l'histoire de ce commerce,
en allant au-delà des considérations économiques et en naviguant dans les eaux troubles
de l'abolition de 1807, afin de comprendre de quelle manière l'écriture de l'histoire du
commerce triangulaire britannique a bien souvent évité de s'attarder sur la question
éthique que pose le commerce d'êtres humains.

Biographie de l'auteur
Olivette Otele est enseignante chercheuse à l'université Paris-XIII.
Ses travaux portent sur l'histoire coloniale et postcoloniale du Royaume-Uni,
les minorités ethniques en Grande-Bretagne et les études culturelles.

Public motivé

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Chanson, Philippe
La blessure du nom : une anthropologie d'une séquelle de l'esclavage aux Antilles-Guyane


Disponibilité Disponible

Prix Broché 21,00 EUR
ISBN 978-2-87209-860-6

Paru le 26 juin 2008

Editeur Academia-Bruylant, Louvain-la-Neuve (Belgique)

Collection Anthropologie prospective, n° 1
160 p. ; 19 x 13 cm

Résumé
Cette étude ethnographique examine les noms d'état-civil dégradants ou injurieux donnés aux esclaves africains
des Antilles et de la Guyane française libérés en 1848. Elle reconstitue les circonstances et les conditions
des processus d'attribution qui ont donné lieu à ces manifestations de la négation de la personne humaine.

4ème de couverture
Au-delà des dichotomies recherche fondamentale - recherche appliquée et théorie académique
- pratique politique, il s'agit pour l'anthropologie prospective d'explorer les voies d'une science
engagée dans les évolutions et les enjeux sociétaux du 21e siècle.

La collection anthropologie prospective entend mettre à disposition d'un large public des ouvrages concis -
rédigés dans un style synthétique et enlevé - qui seront consacrés à des recherches contemporaines
et inédites, reposant sur une connaissance et une expérience approfondies du terrain.
Cette collection est dirigée par Pierre-Joseph Laurent. Olivier Servais et
Anne-Marie Vuillemenot [professeurs à l'UCL et membres du LAAP.
Laboratoire d'anthropologie prospective. Louvain-la-Neuve, Belgique].

Anonyme - Passavoir - Crétinoir - Trouabal - Dément - Comestible -
Macabre - Zéro - Malcousu - Savon - Gouacide - Négrobar - Satan -
Peccatus - Dangeros... Tels sont quelques-uns des centaines de noms
d'état civil saugrenus, dégradants et injurieux, redonnés aux esclaves
africains des Antilles et de la Guyane françaises libérés en 1848.
Cette blessure identitaire, largement et curieusement occultée,
suinte encore sur ces terres créoles travaillées par trois siècles d'histoire
coloniale traumatique. Mais comment donc de tels noms ont-ils pu être attribués ?

L'étude ethnographique que propose cet ouvrage, travaillée par de
longues années de terrain, tente d'en entendre les réponses.
Elle s'étaye tout à la fois sur le dépouillement de plus de 350 000 patronymes
collectés dans ces départements français d'Outre-mer, des entretiens notamment
avec quelques figures éminentes de l'intelligentsia créole
(Césaire, Glissant, Pépin, Chamoiseau), le cumul de données historiques,
culturelles, linguistiques, littéraires, ainsi que sur la mise en oeuvre d'une anthropologie
dite `fictionnelle' et pourtant contemporaine.

L'auteur, sensible au poids moral du nom, se penche d'abord sur le choc,
la prégnance, la proportion, les causes et les avatars de cette problématique
si délicate ; reconstitue ensuite les circonstances et conditions des processus
d'attribution qui ont pu aboutir à de tels dénis ; dégage également les pratiques
et parades cathartiques de résistances mentales et culturelles pour contrer l'affront du nom ;
et termine en ouvrant la question de cette grave blessure également subie par les créoles
de l'Île Maurice, tout en s'interrogeant sur une possible réparation du nom.

Biographie de l'auteur
Philippe Chanson, théologien de l'Université de Genève, est également anthropologue de
l'Université catholique de Louvain et membre de son Laboratoire d'Anthropologie Prospective
(LAAP). Spécialisé sur les Antilles et la Guyane françaises où il a enseigné de 1987 à 1994,
il a mené d'importants séjours de recherche et de collectes dans l'entier de l'arc caraïbe.
Auteur de nombreux travaux sur les croyances, la culture et la question des identités créoles,
il est aussi co-auteur du Dictionnaire oeucuménique de missiologie, Cerf-Labor et Fides-Clé,
2001 (Prix Maisondieu de l'Institut de France) et de l'ouvrage Identités autochtones et
missions chrétiennes. risures et émergences, Karthala, 2006.

Public motivé
Niveau universitaire
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