Retours du colonial ?

Actualité littéraire proposée par Koutcha

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Retours du colonial ?

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Retours du colonial ? : disculpation et réhabilitation de l'histoire coloniale
dirigé par Catherine Coquio



Disponibilité Disponible

Prix Broché 18,00 EUR
ISBN 978-2-84172-426-0

Paru le 24 avril 2008

Editeur Atalante, Nantes

Collection Comme un accordéon
380 p. ; 20 x 15 cm

Résumé
Cette mise en perspective de la politique de l'Etat français à l'égard des territoires
et populations de ses anciennes colonies analyse les recherches et les questions de la
relation coloniale sur les plans politique, économique et culturel.
L'objectif est de comprendre pourquoi la reconnaissance de la violence coloniale
s'est accompagnée en France d'une résurgence de l'idéologie coloniale.


4ème de couverture

... le monde s'étire s'allonge et se retire comme un accordéon qu'une main
sadique tourmente... biaise cendrars

retours du colonial ?

disculpation et réhabilitation de l'histoire coloniale

Après une longue amnésie, l'État français semblait entrer au début des années 2000
dans une phase de confrontation avec son histoire coloniale. Évoquer, par exemple,
la « guerre d'Algérie » et le massacre de Sétif ne posait plus de problème à la mémoire
collective. Mais, à la faveur du vote d'un texte de loi qui entendait contraindre

les professeurs d'histoire à « enseigner de manière positive la présence de la France
dans ses colonies et en Outre-Mer » (la fameuse loi de février 2005 finalement abrogée)
puis d'un discours régressif du président Sarkozy en juillet 2007 à l'université de Dakar
(« Jeunes d'Afrique, je ne suis pas venu vous parler de repentance » ;
« Ce sont des Africains qui ont vendu à des négriers d'autres Africains »),
nous constatons un retour aux heures noires de l'idéologie coloniale.

Essai exigeant mais accessible, Retours du colonial ? met en perspective
la politique de l'État français à l'égard des territoires et des populations
issues de ses anciennes colonies, les analyses et recherches consacrées à ces questions,
et les idées qui circulent à ce sujet dans l'opinion. Cet ouvrage collectif conduit
de manière salutaire une réflexion sur ce qui s'est constitué et perpétué à partir
de la relation coloniale aux pians politique, économique et culturel.

Biographie de l'auteur
Catherine Coquio est professeur de littérature comparée à l'université de Poitiers
et présidente de l'Association internationale de recherche sur les crimes contre
l'humanité et les génocides [www.aircrige.org].

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Koutcha
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Nouvelle histoire du Brésil

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Enders, Armelle
Nouvelle histoire du Brésil


Disponibilité Disponible

Prix Broché 20,00 EUR
ISBN 978-2-915540-34-5

Paru le 15 février 2008

Editeur Chandeigne, Paris
Collection Série lusitane

286 p. ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 21 x 14 cm

Résumé
Malgré une économie qui oscille autour du 10e rang mondial, le Brésil est surtout connu pour son mélange
de populations aux origines variées. Le livre insiste donc sur la diversité et les contradictions de la
société brésilienne et montre le rôle exercé par les Portugais et Brésiliens pendant la traite négrière,
et par les séquelles de l'esclavage sur les rapports sociaux et la citoyenneté.

4ème de couverture
Avec presque 200 millions d'habitants et une économie qui oscille autour du 10e rang mondial, le Brésil appartient aux grandes puissances d'aujourd'hui
et représente à lui seul plus de la moitié de l'Amérique du Sud par sa superficie, sa population, son PIB. Le Brésil est toutefois moins connu pour sa puissance,
somme toute récente, que pour sa réputation de «pays métis», de mélange réussi et harmonieux de populations aux origines variées.

Faire l'histoire du Brésil ne consiste pas à tracer une évolution rectiligne et déterministe de ce qui serait un «destin national»,
la construction implacable du «géant lusophone», depuis l'arrivée des Portugais en 1500 jusqu'à la présidence de Lula,
mais à suggérer que bien d'autres destins étaient possibles. Ce livre prend en compte la préhistoire du pays et
insiste sur la diversité et les contradictions de la société brésilienne, tant à la période dite coloniale que depuis l'Indépendance
de 1822. Il montre le rôle central qu'exercèrent Portugais et Brésiliens pendant toute la durée de la traite négrière,
le fonctionnement du système esclavagiste, ainsi que les séquelles de longue durée que fait peser celui-ci sur les rapports
sociaux et la citoyenneté au Brésil. Il s'efforce, enfin, de faire l'archéologie du «Brésil métis», en plaçant dans son contexte
le métissage, ses formes, ses significations et ses enjeux.

Biographie de l'auteur
Armelle Enders est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Paris IV-Sorbonne.

Public motivé

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Les aventures des Bretons au Brésil à l'époque coloniale
dirigé par Jean-Yves Mérian


Disponibilité Disponible

Prix Broché 20,00 EUR
ISBN 978-2-914612-22-7

Paru le 1er octobre 2007

Editeur les Portes du large, Rennes

Collection Bretons à travers le monde

Description 224 p. ; illustrations en noir et blanc ; 24 x 16 cm
Note Chronol. Index

Résumé
Contributions éclairant l'histoire du Brésil colonial et les rivalités qui opposèrent Français,
Portugais, Espagnols, Bretons, Hollandais et Anglais.

4ème de couverture
Lors de l'arrivée de la flotte du Portugais Pedro Alvares Cabral sur les côtes du Brésil en 1500,
des marins bretons et normands fréquentaient déjà la région et commerçaient avec les Indiens tupinabà et
tupiniquim. Dans la lutte qui allait longtemps opposer les Français et les Portugais pour le commerce,
mais aussi pour l'établissement de comptoirs assurant une présence durable, les navigateurs bretons
jouèrent un rôle de premier plan, qu'il s'agisse du projet de fondation de la France antarctique en 1555 dans la baie de Guanabara (Rio de Janeiro) sous la direction de Nicolas Durand de Villegaignon, vice-amiral de Bretagne, ou plus encore du projet de la France équinoxiale en 1610, avec la fondation de São Luis, dans l'île côtière du Maragnon, dans le nord du Brésil, par le seigneur de La Ravardière, parti de Cancale. Ces deux projets furent ruinés par la contre-offensive portugaise, mais aussi par le manque de politique coloniale audacieuse de la France, affaiblie par les guerres de religion.

La guerre de course prolongea le commerce illégal des Bretons jusqu'au XVIIIe siècle. L'un des épisodes les plus marquants fut la prise de Rio de Janeiro et sa mise à sac en 1711 par le corsaire Duguay-Trouin, honoré à Saint-Malo, mais détesté au Brésil. De nombreux autres navigateurs français, très souvent bretons, fréquentèrent aussi les côtes brésiliennes de manière plus pacifique.

Cette riche histoire restait jusqu'ici mal connue. Dans ce livre original et bien documenté, quelques-uns des meilleurs spécialistes, du Brésil, du Portugal, de France, de Suisse et d'Allemagne, confrontent leurs points de vue et apportent un éclairage tout à fait passionnant sur la rivalité à laquelle se livrèrent Portugais, Espagnols, Français (très souvent Bretons), Hollandais et Anglais - sur les côtes brésiliennes.

Public Public motivé
Niveau universitaire
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