Lumières et esclavage : l'esclavage colonial...

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Koutcha
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Lumières et esclavage : l'esclavage colonial...

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Poche

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Nunez Cabeza de Vaca, Alvar
Relation de voyage : 1527-1537


traduit de l'espagnol

Disponibilité Disponible

Prix Poche 7,50 EUR Nouv. éd.
ISBN 978-2-7427-7408-1
978-2-7609-2780-3

Paru le 4 avril 2008

Editeur Actes Sud, Arles (Bouches-du-Rhône)
Leméac, Montréal (Canada)

Collection Babel. Terres d'aventure, n° 124

240 p. ; 18 x 11 cm

Résumé
Jeté par la tempête en 1527 sur la côte nord du golfe du Mexique, bientôt réduit en esclavage,
devenu trafiquant, thaumaturge, puis défenseur de ces Indiens que ses compatriotes opprimaient,
Cabeza de Vaca poursuivit son immense voyage jusqu'au sud-ouest des Etats-Unis.

4ème de couverture

En juin 1527, Alvar Núñez Cabeza de Vaca quittait l'Andalousie pour la Floride, avec l'expédition dont il était le trésorier.

Jeté par la tempête, quelques mois plus tard, sur la côte nord du golfe du Mexique, bientôt réduit en esclavage,
devenu trafiquant, thaumaturge puis défenseur de ces Indiens que ses propres compatriotes opprimaient,
il poursuivit son immense voyage jusqu'au sud-ouest des Etats-Unis. C'est dire qu'il traversa l'Amérique
du Nord de part en part, sur sept mille kilomètres.

"L'odyssée de Cabeza de Vaca est, simplement, le plus grand exploit de toute l'histoire de l'exploration
sur le continent américain", souligne Yves Berger dans sa préface.

Et cette Relation de voyage, adressée par Cabeza de Vaca à son roi, est ici servie par une belle traduction
de Bernard Lesfargues et Jean-Marie Auzias, qui se sont efforcés de retrouver le véritable langage du conquistador.

Public Tout public

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Ehrard, Jean
Lumières et esclavage : l'esclavage colonial et l'opinion publique en France au XVIIIe siècle


Disponibilité Disponible

Prix Broché 19,90 EUR
ISBN 978-2-87495-006-3

Paru le 3 avril 2008

Editeur A. Versaille éditeur, Bruxelles

Collection L'Autre et l'Ailleurs
238 p. ; illustrations en noir et blanc ; 24 x 16 cm

Résumé
Histoire des idées examinant les réalités idéologiques et mentales du XVIIIe siècle,
resituées dans leur élan réformateur comme dans leurs hésitations,
leurs nuances ou leurs contradictions. L'auteur s'interroge notamment sur l'émergence relativement lente et tardive du thème
de l'esclavage colonial dans la littérature, et sur l'attitude des Eglises chrétiennes envers l'abolitionnisme.

4ème de couverture
Pendant près de deux siècles, l'idée s'est imposée comme une évidence : l'abolition de l'esclavage a été un effet des Lumières.
Les révolutionnaires de 1794 n'ont-ils pas été formés par la lecture des Philosophes dont leurs successeurs de 1848
se veulent les héritiers ? Tout au plus constate-t-on qu'il a fallu soixante ans pour que les principes de la
Déclaration des droits de 1789 soient appliqués dans les colonies comme dans la métropole et l'on ne manque
pas de souligner le poids des préjugés et des intérêts qu'il fallait secouer.

Voici pourtant que cette évidence d'hier se trouve contestée, dans une configuration idéologique où il arrive
aux extrêmes opposés de se rejoindre. Effectif ou supposé, l'antiesclavagisme du XVIIIe siècle français
est soumis à la même contestation que les Lumières elles-mêmes : responsables de tous les maux du XXe siècle,
selon de hautes autorités ecclésiastiques, celles-ci se voient aussi reprocher, au temps de la décolonisation,
d'avoir inspiré l'idéologie coloniale. On met parfois l'accent, notamment chez les descendants des
esclaves noirs des Antilles, sur les révoltes et la résistance d'esclaves qui, avant de recevoir de la métropole
leur liberté, l'auraient conquise les armes à la main. On insiste aussi sur le contexte économique de l'abolition définitive :
l'esclavage aurait disparu quand la révolution industrielle l'aurait rendu inutile. On souligne enfin, et pour s'en indigner,
les hésitations des philosophes, jusqu'à accuser leur philosophie non plus seulement d'impuissance, mais de cynisme
ou d'hypocrisie, et à les accuser parfois eux-mêmes (Montesquieu, Voltaire, Diderot) d'avoir été des profiteurs de la traite.

Le propos de ce livre est de réagir à ce révisionnisme multiforme avec l'ambition de comprendre une réalité historique complexe,
d'analyser les réalités idéologiques et mentales du XVIIIe siècle, hors toute simplification réductrice, dans leur élan réformateur
comme dans leurs hésitations, leurs nuances ou leurs contradictions. On s'interrogera sur l'émergence relativement lente et
tardive du thème de l'esclavage colonial dans la pensée et la littérature. On questionnera l'attitude des Églises chrétiennes.
On montrera comment le débat naissant interfère avec beaucoup d'autres (politiques, économiques, moraux)
qui le nourrissent et le compliquent.

Public motivé

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Schaub, Jean-Frédéric
Oroonoko, prince et esclave : roman colonial de l'incertitude


Disponibilité Disponible

Prix Broché 20,00 EUR
ISBN 978-2-02-038549-7

Paru le 20 mars 2008

Editeur Seuil, Paris

Collection La librairie du XXIe siècle

202 p.- 4 pl. ; illustrations en noir et en couleur ; 23 x 14 cm

Résumé
A la fin du XVIIe siècle, Aphra Behn retraçait le destin d'un prince guinéen d'une grande beauté
qui a fini sa vie dans une plantation du Surinam au cours des années 1660. Historien, l'auteur se penche
sur la vision du monde de cette dramaturge anglaise qui s'accommode de l'esclavage
mais ne repose pas pour autant sur le racisme.

4ème de couverture
Oroonoko prince et esclave Roman colonial de l'incertitude

Oroonoko, prince guinéen d'une grande beauté, finit sa vie chevaleresque comme esclave dans une plantation
du Surinam dans les années 1660. La voix qui chante sa geste tragique est celle d'Aphra Behn (1640-1689),
célèbre dramaturge anglaise, fidèle soutien du roi Jacques II, à la veille de la Glorieuse Révolution.

Ce roman anglais du XVIIe siècle concentre en lui un grand nombre de nos curiosités contemporaines.
L'essai de Jean-Frédéric Schaub ne cède pas à la tentation de tirer la lecture du côté du féminisme et
de l'abolitionnisme, et moins encore des Lumières ; au contraire, il souligne ce qui, dans ce roman fiévreux,
concentre les anxiétés et les ambivalences nées de l'expansion européenne depuis la Renaissance.
Si l'univers d'Aphra Behn s'accommode de l'esclavage et d'une conception hiérarchique de la société,
il ne repose pas sur le racisme, ni d'ailleurs sur le sexisme.

La complexité de ce moment de l'histoire culturelle européenne qu'est le premier âge moderne anglais
se trouve éclairée à partir de sa dimension coloniale.

Biographie de l'auteur
Historien, Jean-Frédéric Schaub est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
Il a publié au Seuil, en 2003, La France espagnole. Les racines hispaniques de l'absolutisme français et,
en 2007, son premier roman, Le Référendum.

Public motivé

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Poche

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X, Malcolm
Sur l'histoire afro-américaine


traduit de l'américain

Disponibilité Disponible

Prix Poche 10,00 EUR
ISBN 978-2-930402-66-6

Paru le 14 mars 2008

Editeur Aden éditions, Bruxelles

Collection Petite bibliothèque d'Aden, n° 22
105 p. ; illustrations en noir et blanc ; 17 x 12 cm

Résumé
Malcolm X revient sur l'histoire des Noirs américains, de l'Afrique à l'esclavage,
en passant par toutes les luttes afro-américaines, exprimant son opinion sur
l'internationalisme et la lutte pour l'égalité.

Public motivé

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Snelgrave, William

Journal d'un négrier au XVIIIe siècle : nouvelle relation de quelques endroits
de Guinée et du commerce d'esclaves qu'on y fait (1704-1734)


traduit de l'anglais/

Disponibilité Disponible

Prix Broché 19,00 EUR
ISBN 978-2-07-078215-4

Paru le 13 mars 2008

Editeur Gallimard, Paris

Collection Témoins

254 p.- 1 dpl. ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 22 x 15 cm

Résumé
Récit publié en 1734 du capitaine d'un négrier anglais du XVIIIe siècle qui témoigne de la traite des Noirs
entre la côte de Guinée et les Antilles. Il relate notamment une mutinerie d'esclaves et constitue un plaidoyer
en faveur de l'esclavage. Il renseigne également sur les pratiques maritimes et commerciales de cette période.

4ème de couverture

Journal d'un négrier au XVIIIe siècle

Publié en 1734 en Angleterre et aussitôt traduit en français l'année suivante, ce récit original d'un capitaine négrier anglais,
retrouvé dans la bibliothèque de Tocqueville par Pierre Gibert, un des éditeurs de sa correspondance, apporte une information
de première main sur la traite des Noirs entre la côte de Guinée et les Antilles.

S'il est rédigé avec un talent de narrateur plutôt inhabituel qui conjugue de véritables qualités d'historien, d'observateur,
d'ethnologue avant la lettre avec celles de conteur d'aventures, il s'affiche clairement au service d'une thèse : la légitimation
de l'esclavage. Mais en témoignant de la sorte de ces pratiques commerciales, maritimes et politiques de grande envergure,
il révèle à son corps défendant le malaise qu'il éprouve comme il démontre la pertinence des objections qui lui sont faites.

De ce singulier plaidoyer qui se détache de la production, d'ailleurs assez rare, des journaux de bord de marchands d'esclaves,
Pierre Gibert présente, dans une introduction éclairante, l'indispensable édition critique.

Tout public

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Sala-Molins, Louis
Les misères des Lumières : sous la Raison l'outrage


Disponibilité Disponible

Prix Broché 17,00 EUR
ISBN 978-2-915129-32-8

Paru le 8 mars 2008

Editeur Homnisphères, Paris

Collection Savoirs autonomes
264 p. ; 19 x 11 cm

Résumé
L. Sala-Molins livre une réflexion fondamentale sur la mémoire et l'histoire et
dénonce le discours de l'historiographie française sur un chapitre pluriséculaire de l'histoire de France.

4ème de couverture
Avec Louis Sala-Molins, « le Code noir sous la main », remontons le temps jusqu'au XVIIIe siècle et
parcourons cette période faste de l'histoire de France : celle des Lumières, de ses grands noms
(Montesquieu, Rousseau, Diderot, Raynal, Condorcet...) et
de la « Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ».

Nous avons dit lumières. Nous avons dit Droits de l'homme. Nous avons dit Égalité. Nous avons
dit Justice et Humanité. Pour autant, il suffit de surprendre l'embarras d'un Montesquieu ou
d'un Condorcet devant l'horreur de l'esclavage pour voir qu'il n'en est rien. Les Lumières biaisent,
trichent et la Raison, ainsi outragée, cède devant les besoins du commerce et les nécessités de l'ordre public.

Avec « Les misères des Lumières. Sous la Raison l'outrage », Sala-Molins nous livre une réflexion
fondamentale sur la mémoire et l'histoire. Et il dénonce un long, scandaleusement trop long silence
de l'historiographie française sur un chapitre pluriséculaire de l'histoire de France.

Biographie de l'auteur
Louis Sala-Molins, catalan, a enseigné la philosophie à La Sorbonne où il a succédé à Vladimir Jankélévitch,
puis à l'Université de Toulouse. Parmi d'autres publications, on lui doit l'exhumation
de deux textes incontournables dans l'histoire de la traite et de l'esclavage des Noirs :
le « Code noir », édicté à Versailles par Louis XIV en 1685 (« Le Code noir ou le calvaire de Canaan »)
et le « Code noir carolin », rédigé un siècle plus tard (1784) à la Cour des Bourbons d'Espagne
pour les colonies espagnoles (« L'Afrique aux Amériques. Le Code noir espagnol »).

Public motivé

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Sepinwall, Alyssa Goldstein
L'abbé Grégoire et la Révolution française : les origines de l'universalisme moderne


Disponibilité Disponible

Prix Broché 26,00 EUR
ISBN 978-2-915596-29-8

Paru le 5 mars 2008

Editeur les Perséides, Bécherel (Ille-et-Vilaine)
448 p. ; 23 x 15 cm

Résumé
Après avoir représenté le clergé pendant le serment du Jeu de paume, Henri Grégoire (1750-1831)
devint le chef de file du mouvement pour l'abolition de l'esclavage et prit part aux grands faits politiques
et débats pour la construction de l'universalisme moderne.
Une analyse de sa conception politique et de son influence.

Public motivé
Niveau universitaire

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Havard, Gilles
Vidal, Cécile


Histoire de l'Amérique française

Disponibilité Disponible

Prix Poche 13,00 EUR Nouv. éd.
ISBN 978-2-08-121295-4

Paru le 3 mars 2008

Editeur Flammarion, Paris

Collection Champs. Histoire, n° 776

863 p. ; illustrations en noir et blanc, cartes ; 18 x 11 cm

Résumé
La Nouvelle-France, née au début du XVIIe siècle de l'immigration française, regroupa trois ensembles :
la Louisiane, le Canada et les côtes de l'Atlantique Nord, autour du fleuve Saint-Laurent.
Cet ouvrage les décrit spécifiquement, montrant les différences, mais aussi l'unité de cet empire, symbolisé par l'esclavage
et l'alliance avec les Indiens dans la lutte contre l'Angleterre.

4ème de couverture
Au début du XVIIIe siècle, la Nouvelle-France s'étendait sur près des deux tiers du continent nord-américain,
de Québec à la Nouvelle-Orléans, des forêts glacées du Canada aux bayous de Louisiane, en passant par les prairies du Midwest.
Un Empire dont la clé de voûte fut l'alliance avec les Indiens, qui permit aux Français de s'implanter et de se maintenir au nez et
à la barbe des Anglais, plus nombreux, mais confinés sur le littoral atlantique. Colons, Indiens, esclaves africains composaient,
surtout en Louisiane, une Amérique française au visage cosmopolite.

Cette Amérique, que notre mémoire a occultée, n'a pas entièrement disparu. Les toponymes en témoignent : New Orleans,
Baton Rouge, Saint-Louis, Montréal, etc., de nombreuses villes nord-américaines ont eu pour fondateurs des Français.
Des millions d'Américains, aux États-Unis comme au Canada, ont des noms d'origine française. Archambault, Bissonnette,
Boucher, Colombe, Dion, Pineaux, Roubideaux : imagine-t-on aujourd'hui que ces patronymes sont portés notamment
par des Indiens du Dakota ? Parmi les descendants des colons français, certains parlent toujours la langue de Molière.
Ce legs, on ne saurait le comprendre sans se glisser, au fil de la lecture, dans une pirogue ou dans un canoë
à la recherche d'une histoire ignorée.

Biographie de l'auteur
Gilles Havard, chargé de recherches au CNRS, est l'auteur de Empire et métissages, Indiens et Français dans le Pays d'En-Haut
(1660-1715), Septentrion-PU de Paris-Sorbonne, 2003.

Cécile Vidal, spécialiste de la Louisiane, est maître de conférences à l'EHESS.

Public motivé

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Garapon, Antoine
Peut-on réparer l'histoire ? : colonisation, esclavage, Shoah


Disponibilité Disponible

Prix Broché 25,50 EUR
ISBN 978-2-7381-2062-5

Paru le 21 février 2008

Editeur O. Jacob, Paris

Description 287 p. ; 22 x 15 cm

Résumé
Ces dernières années, la montée des actions en responsabilité civile visant à réparer les crimes de l'histoire amène
à s'interroger sur une nouvelle façon de panser les plaies de l'histoire, et sur le rôle de l'argent
dans la justice contemporaine, tout en en soulignant les problèmes et les limites.

4ème de couverture

Peut-on réparer l'histoire ?

Colonisation, esclavage, shoah

Alors que rebondit le débat autour de la repentance et de la colonisation, les tribunaux civils sont de plus
en plus sommés d'indemniser les « préjudices de l'histoire ». On savait, depuis Nuremberg, que la justice
pénale internationale pouvait juger les dirigeants, mais voici que, à présent, le droit privé est convoqué
pour solder les comptes de l'histoire : spoliations des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale,
stérilisation de populations colonisées, occupation des terres des aborigènes, par exemple.

Le mal dans l'histoire est-il un préjudice qu'on peut réparer ? L'indemnisation financière peut-elle
ouvrir la voie à une réconciliation ? Les victimes y trouvent- elles vraiment la reconnaissance
qu'elles cherchent ? Ne s'agit-il pas là d'une marchandisation de la justice ?

Une enquête inédite sur une nouvelle façon de panser les plaies de l'histoire.

Biographie de l'auteur
Antoine Garapon, magistrat, a fondé l'Institut des hautes études sur la justice et est membre
du comité de rédaction de la revue Esprit. Il a notamment publié Le Gardien des promesses,
Bien juger. Des crimes qu'on ne peut ni punir ni pardonner. Juger en Amérique et en France.

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