l'elan d'un renouveau

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kelita
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l'elan d'un renouveau

Message par kelita »

A travers les parois de notre existence de peuple, dans les tunelles des pensées qui depuis des decennies circulaient, rôdaient, s’exprimaient, discouraient de partout. Passant de la capitale jusque dans les endroits les plus reculés.

Des cerveaux court-circuités qui divaguent. Une plaie qui s’est formée, une blessure qui reste ouverte, qui s’aggrave, s’ellargie. D’autres points sont attaqués, faute de medicaments, de traitements et de serieuse therapie. Un grand vide s’est formée.

On a beau tout essayer, on a beau tout envisager, on a beau experimenter toutes les formes de solutions possibles pour n’aboutir qu’a aucun resultat.

Et le temps passe, cela nous agace. Il faut pourtant trouver la solution, peu importe, pour panser cette plaie, pour faire guerir cette blessure qui fait mal jusque dans le coeur, qui devore l’âme.

Il nous faut divorcer avec le passé, un besoin puissant qui nous captive l’esprit. Il faut combler le vide, deraciner l’ancien système, faire un bond en avant. Et puisque du vide, la nature en a toujours horreur, elle cherche en quelques endroits une façon de le combler.

Un courant de pensée s’est faufilé au milieu de la masse à la recherche, en manque, en quête. Au milieu de la foule des esprits irrités, fatigués, désordonnés, bredouilles, abasourdis, engourdis, étonnés, divisés. Dans un premier temps rejeté pour être à nouveau absorbé, accepté.

Un slogan qui en dit long, qui inspire, qui incite, qui excite. Le temps à un moment ou l’on ne s’ attend point nous surprend selon qu’on soit en plein sommeil ou en eveil. Et nous voilà soit qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas face à la realité, exacerbés. Realité que d’ailleurs l’on ne peut ignorer. L’ignorer, c’est se tromper, s’illusionner, se mentir.

On aura beau parler, on aura beau protester, on aura beau accuser, on aura beau critiquer, on aura beau calomnier, on aura beau chercher ailleurs ce qui n’existe pas vraiment. On aura beau opiner, on aura beau inventer des subterfuges, des excuses.

On aura beau essayer de faire refaire surface les erreurs du passé de la pensée qui dans la mêlée s’est emergée malgre lui, pour cacher les nôtres. A qui donc incombe la plus grande faute ?

La verité ne peut être gommée, la realité ne peut être ignorée. Le vide est bien là, la plaie grande ouverte, , les diagnostics sont inquietants, il faut la panser peu importe la therapie envisagée. Peut-être que cela vaudrait la peine d’essayer, après tout qu’est ce qu’on en sait ?

Depuis des decennies aucun medecin engagé n’a jamais fait preuve d’intelligence, de clairvoyance, de prevoyance et de lucidité.Tous, ils se sont contentés de toucher sans merite leur honoraire pour ensuite se retirer à pas feutrés.

La plaie n’est jamais guerie ou du moins jamais cicatrisée et le vide s’agrandit. Il faut le combler, puisque la nature en a horreur. A mainte fois elle l’a demontré.

Alors dans ce saga politique, dans le tourbillon infernale de cette oligarchie, une pensée a emprunté de la nature une autre forme pour se faufiler, se frayer un passage puis s’emerger dans le vide.

Consternation, colère, degout, rage, mepris, calomnie, rejet, discriminasyon, persecution, jugement, prejugé. Mais la realité est là. Même l’intelligence parmi les plus avancées n’a pas été capable de faire mieux et pourquoi ? Parce qu’on a trop joué, on a trop prejudicié, on a trop rabaissé, on a trop minimisé, on a trop sous- estimé l’entraineur et son equipe.

Le filet de la classe traditionnelle a pris un gros coup, en plein visage qui l’a renversé et lui en a fait voir des etoiles. Les etoiles d’une autre realité qui se joue sur le ring, à deux. La bataille fut gagnée haut la main.

L’histoire a ses raisons que la raison humaine est loin de savoir. Il y a des choses qui ne peuvent être remises à plus tard, car le temps presse. Le vent s’agite, la nature s’excite, la terre tremble, partout.

La moindre rupture est à prevoir, le moindre replique est à envisager. Pourtant il faut avancer, au large, comme le dit le Christ. Effacer les marques sanglantes du passé, tourner la page, travailler ensemble au bonheur d’Haiti et au bien être du peuple haitien.
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