Lanmow

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Souba
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Inscription : lundi 04 janvier 2010 18:36

Lanmow

Message par Souba »

On ne cessera jamais assez de se poser des questions sur ce quelle est.
Est ce une fin ? Une délivrance ? Où que le commencement de toutes ses interrogations que notre intellect aux cours de notre vie, n’a pas cessé d’en apporter des degrés de réponses, tous les unes aux autres s’annulant mutuellement.
Mais je suis optimiste en ces écrits, qui j’espère, ne me délaissera pas de cet orphelinat de mon existence.
Car je tiens à partir dans ces dédales sans fin, transposant et assimilant la vie à une mère, et la mort à un père que je ne voudrais peut-être ne pas connaître, savoir et même contempler ce visage qui me résorberais de toutes ses choses qui donne lieu à ces écrits .
Puisque bien que l’opinion que je peut avoir de la vie est si jeune et résultant d’un esprit si ferme en quête d’éléments de réponses, je crains parfois me voir dans un trop grand élan, extrapoler par delà l’imaginaire et me défaire de la quête entreprit.
Alors d’une réflexion si jeune sur ce que j’en pense, je ne partirais pas trop loin et peut-être jamais assez sur cet horizon, ou toutes vies humaines prend naissance.
Je sais que la mort existe, faisant état de cet assurance qui nous est donné à tous à notre naissance car en vivant je crois que j’apprend à mourir, je sais qu’elle est là, à chaque pas que je fais dans le réel, derrière chaque porte que j’ouvre, chacune de mes pensées la confirme sans état d’âme, et pourtant je n’en porte pas plus d’attention que le café que je bois le matin avant de partir.
Dirons-nous que je vis, ou tout simplement que je l’ignore, certainement pas vous conviendrez que c’est une fin ou tous, pour bon nombre de raisons, qu’avant que sa date butoir n’arrive a échéance, que nous avons tellement de choses à régler et certainement à faire.

Mais qu’apporte en fin de compte, ce repos éternel, ne nous donnerait-elle pas une existence, ou n’apporterait-elle pas a nous vivant la confirmation de cette vérité sur notre vraie nature et ce pourquoi nous sommes tous faits.
Voyez-vous nous n’avons point la connaissance de la mort mais nous en n’avons certainement conscience qu’elle est, qu’elle fera partie de notre vie a un moment ou un autre, inéluctablement cette peur et cette envie de l’ignorance viendra, cette détermination de soi ne peut aller que dans la continuation des rites et des légendes qui en dise tant sur elle sans vraiment m’apporter cette définition qui comblera cet après de ma vie, qui mettra en des termes plus éloquent un trait d’union, entre ce que j’ai été, ce que je suis, et à l’instant ou je me ferais témoin d’elle sans vraiment savoir quand elle se présentera et sur qu’elle forme car c’est peut-être cela qui nous inquiète, cette incertitude de connaissance de savoir, mais surtout cette conscience et cette affirmation qu’elle nous donnes puisque au moment ou elle sera unie a nous, elle s’emparera de mon moi, de mon je, me dépossédant de ce que j’ai été aux yeux du monde, elle m’emportera sans aucune culpabilité, aucune rancœur envers ceux que je laisse.
Alors sans que cela ne me peine d’avantage, je suis forcé, par cette nécessité de la nature de la rendre grâce, et par la situation que la vie a fait de moi, a l’instant ou j’entrerais dans l’éternité c’est sûrement en cette dernière que ma confiance en mon « moi » s’appuiera.
Car en définitif, j’aurais été, celui que je suis, tout en me battant pour ce que je ne voulais pas être c’est à dire, un homme n’ayant pas le ferme attention de rester les bras croisés, en attendant sa fin, car je ne peux concurrencer la mort qu’en me libérant de toute cette ignorance qui m’enveloppe et fait de moi ce que je suis, puisque n’oublions pas que c’est par moi et à travers moi qu’elle ne peut exister.
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