IDOLÂTRIE

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edpoete
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IDOLÂTRIE

Message par edpoete »

IDOLÂTRIE
Tout le drame humain enregistré au cours de l’existence
Commence souvent après la naissance au cours de l’enfance
Le bébé innocent d’aujourd’hui sera le savant de demain
Mais ce transfert de statut se fait par l’éducation qui l’entretient

Dans son mandat d’éducation, le parent peut parfois se tromper
Au lieu d’éduquer, il dresse l’enfant comme un animal domestiqué
Au lieu de l’apprendre à être heureux, être lumière dans la liberté
On l’apprend la coutume de rester tranquille au poteau qu’on l’a fixé

Au lieu d’avoir un être libre, on produit un esclave d’un maître souverain
Auquel il doit obéissance absolue qui freine la croissance de l’esprit soumis au destin
Un zombie, une machine sans frein sans lumière sans volant pour le guider
Pouvant s’accident à tout carrefour car l’obéissance absolue entraîne la cécité

La relation Dieu-Homme est un rapport d’obéissance et de connaissance
Mais le religieux discrimine ce double rapport de l’humaine existence
En privilégiant l’obéissance sur la connaissance au détriment de l’intelligence
Adam, innocent était bon mais devenu pécheur en mangeant au fruit de la connaissance

L’innocence liée à l’obéissance est adorée, perçue comme la clé de la porte du paradis
La connaissance est suspecte, le lieu par excellence où Satan a établi son diabolique logis
Selon le mythe religieux l’obéissance qui nous rend esclave nous rend digne du Dieu céleste
La connaissance qui nous rend semblable à Dieu nous écarte du père créateur éternel

Le choix religieux est donc fait d’avance! Pas de complicité risqueuse avec Satan le diable
L’intelligence nous égare! L’obéissance nous rassure de sagesse, de l’adorable au pardonnable
Ainsi l’éducation devient l’art sacré de l’obéissance, apprendre à vivre son éternelle innocence
Toujours de la punition en cas de désobéissance, à l’occasion quelque pardon des offenses

Un rapport d’émotion où l’enfant apprend seulement à obéir par la peur de la douleur
Au lieu de souffrir mieux vaut se conformer aux normes, seul moyen de goûter au bonheur
L’enfant vit dans la caverne de l’émotion sans communication de l’esprit avec le parent
Au lieu d’un être débout qui bouge marche, on a un être à genou au sol malgré l’ouragan

L’esprit qui nous rend image de Dieu est boudé dans le prétexte du refus au péché
L’émotion qui sent sans voir est privilégiée comme un objet de culte entièrement adoré
Quitte à devenir narcissique où l’adore son propre sentiment plutôt que le créateur Dieu
Où notre fantasme intérieur a plus de poids que le nom divin qu’on répète en notre aveu

Quand on émet ou délibère une parole, un aveu
Parfois cela fait des malheureux ou des malheureux
L’émotionnel cherche ce qui caresse ou flatte ses émotions
Pour établir son culte d’adhésion, d’admiration ou adoration

Si l’aveu est général selon une approche ou démarche critique
Cet aveu devient suspect, l’émotionnel susceptible comme hystérique
Il veut savoir s’il est pointé du doigt s’il est accusé, s’il est attaqué ou menacé
Car il a peur par l’aveu professé qu’on entend ou qu’on vient l’agresser

Alors l’émotionnel devient agressif et commence à poser de question
Dans la seule optique de déceler la vraie nature de l’aveu ou de l’intention
Si l’émetteur est sincère, méchant ou bon, si son âme est bienveillante ou bonne
Un véritable procès d’intention dans le but de découvrir et définir la personne

Ainsi l’aveu atteint l’émotionnel dans moi profond, son suprême ego
Alors que l’approche de nature critique de l’aveu ne vise que le logos
Parce qu’il concerne la réalité à travers une série de choses ou de faits
Dont on peut se rendre compte que par analyse objectif ou un constat parfait

L’émotionnel se trompe de cible, s’égare complètement sans son procès
Car l’émetteur critique professe sans intention un aveu argumenté par des faits
La vérité n’existe pas ni dans la tête, ni dans l’esprit, ni dans l’intention
Mais à travers les faits à constater dans la réalité de l’extérieur par observation

Si le juge cherche une intention pour délibérer un verdict
Le scientifique observe les faits pour énoncer une critique
Le juge par le verdict vise la délibération ou la condamnation de l’accusé
Le scientifique par la critique vise une mise en lumière d’un phénomène observé

Malheureusement il existe des gens qui ne veulent ni voir ni comprendre si saisir
Ils veulent uniquement sentir et réagir dans l’ordre du plaisir ou du déplaisir
L’Émotionnel sacrifie la compréhension au profit de l’adoration de l’émotion
En prenant pour son grand dieu adoré son éternel procès d’intention

Malheureusement les idéalistes recherchent la vérité à travers la tête et la parole
Au même titre qu’ils cherchent du sens ou de signification à travers un symbole
Ils vivent en haut dans les airs à travers les nuages dans un monde abstrait figé
Déconnecté des faits de la réalité, le lieu de la preuve des aveux, de la vérité

Comme il proclame la primauté de la parole sur le fait ou sur la chose
Il adore le mensonge, se console de l’erreur, l’absence le jette dans l’hypnose
Par le jeu du faux qui indispose il devient le champion de l’arbitraire un dictateur
Dont le masque est si solidement attaché que rien ne peut changer visage et couleur

De même que l’esprit humain existe parce que le corps l’héberge
La parole existe parce qu’il existe des objets concrets qu’elle renferme
Quand on prouve les idées par les idées avec crédibilité en toute caution
On est réduit comme l’enfant qui répète un mot sans en connaître la signification

Quand on prouve la parole par la parole avec crédibilité en toute caution
On est comme l’œil qui voit une cible mais sans connaître l’objet en question
Un simple concours d’images mentales sans référence aux objets concernés
Une sorte d’idolâtrie par vénération ou la contemplation de photos adorées

Un amour fétiche comblé par la photo de la personne réelle convoitée
Sans avoir le courage de la draguer, la courtiser et réaliser son rêve projeté
Un maniaque qui vit dans la limite et la sphère exclusives du fantasme
Sorte de masturbation cérébrale où le fétiche garantit seul l’orgasme

Sans acception ni exception tous sont de la même nature
Les grands logiciens fanatiques de la raison ou de la logique pure
L’intellectuel dont le livre et la bibliothèque servent de laboratoire d’observation
Le religieux dont le dogme et la parole sont une vérité absolue et de prédilection

La tête sert à sécréter des idées pour nommer et saisir les choses de la réalité
Mais la tête de certains sert à sécréter des idées, à les moudre sous forme de pensée
De la parole pure, un monde abstrait et figé devenant tout un monde adoré
Un manique des idées, un fou en plein délire où la parole devient obsession

Entre l’idolâtrie et le mythomane il existe tout un monde de différence
Le mythomane crée des mythes pour plaire et distraire sans solliciter la croyance
L’idolâtre vit le mythe comme une matière de foi, de contemplation, d’adoration
Le mythomane ne croit point dans sa propre fabulation mais l’idolâtre croit dans la fiction

Des prouesses, voltiges acrobaties digne d’un magicien suspendu dans les airs
Qu’aucun homme normal ou ordinaire n’arrivera à faire sur la terre
Car le fantasme du désir du magicien est plus puissant que la réalité
Car l’impossible n’est pas magique avec la puissance absolue de la volonté

Napoléon forçait ses soldats au prix des morts à trouver d’un obstacle un accès
En alléguant haut et fort à son armée fidèle que l’impossible n’est pas fraçais
20 hommes se plaignaient de ne pas pouvoir porter une gigantesque pièce de canon
Henri Christophe fusilla 10 en forçant les 10 autres à porter la pièce à destination

Des histoires fascinantes à distraire, détendre l’esprit de l’enfant curieux
Comme le religieux au contact d’un symbole en quête du mystérieux
La curiosité de l’homme normal le pousse à chercher du mystérieux la clé
Pour le religieux la curiosité punit, c’est l’ignorance de la clé qui l’a fasciné

Celui qui croit dans l’impossible, croit dans le néant, dans l’absence ou la mort
Est-ce raisonnable qu’un homme normal confie son destin à la fatalité du sort
Dans le prétexte d’éternité on croit dans l’au-delà, en dehors de l’espace-temps
Est-ce raisonnable de croire dans l’absence, le rien, le vide, la mort, le néant

Autant de choses qui nous portent à réfléchir sur le sens de l’existence
Auquel nous n’avons ni clé ni réponse, division dans la saisie de notre essence
Certains croient dans la présence en niant l’absence car l’immédiat étant lui est donné
D’autres croient dans l’absence en boudant la présence, ce qui compte c’est l’éternité

Nier l’éternité c’est nier le futur, une attitude imprudente entièrement effrontée
Nier l’immédiat c’est nier le présent, nier la survie aussi une attitude effrontée
Solution à cette énigme de l’existence réside dans la modération dans la sagesse
Un principe d’équilibre qui s’abstient de l’insuffisance et de l’excès, balance de la vitesse

Là réside la grande énigme, le grand dilemme qui constitue le drame humain
Excès tue, insuffisance tue, modération, harmonie avec la nature et le divin
Mais le péché capital de l’oppression et de l’obsession entraine à la démesure
Où défaut et excès vécus comme une fatalité conduisant dans une folle aventure

Ô Sagesse! Ô modération! Ô Balance! Ô Équilibre! Résonnez aux cœurs des humains
Pour prouver que c’est la seule garantie de la survie, sécurité qui protège le destin
L’oppression tue la volonté en insuffisance, l’obsession rend folle la volonté, excès destruction
Modération, sagesse, balance, équilibre est le seul chemin qui conduit à la conservation
6 novembre 2009



SAGESSE
Parce que nous voulons mal
Notre action devient fatale
Parce que nous agissons mal
Notre être subit le coup fatal

Parce que nous demandons mal
Nous obtenons le fatal
Parce que notre dessein est mal
Notre parcours ou chemin est fatal

Il existe des hommes obtiennent du poison
Croyant faussement avoir demandé du poisson
La cause est que sa demande a été mal formulée
Et c’est la débâcle du malheur sur la destinée

Un homme réclamait de la liberté absolue
Dans le but de jouir des droits absolus
Sa demande est une destructive absence
De nature propre à ruine l’humaine existence

Il faut l’abolition totale ou absolue de l’oppression
Qui maintient l’existence dans la détention de la répression
Dans l’optique louable d’un système de droits pondérés
Qui empêche de sombrer dans les dérives de la liberté

Une liberté absolue s’acquiert par des droits absolus
Qui érigent les volontés souveraines en dictatures dévolues
Qui incarnent l’extorsion, l’oppression ou la répression
Fruit du droit absolu qui incarne l’excès ou l’obsession

La liberté comme le droit est régie dans la balance de la pondération
Il ne faut en toute circonstance nulle oppression, nulle obsession
Des inclinations, des tendances folles qui amènent à la ruine
Hélas! Sagesse n’est pas humaine! Folie est humaine cette vermine!

Souvent notre rêve s’accompagne de l’excès qui demain nous détruira
Où seule la sagesse a la vertu d’empêcher le cauchemar ou le choléra
Dans l’actualisation du rêve, l’excès porte le visage de la folie
Hélas! En mangeant notre copieux repas nous consommons le trépas

De la rencontre ou l’union du sperme et de l’ovule par le jeu de l’amour
La fécondation de l’œuf transformé en fœtus et en bébé au fil des jours
La genèse d’une vie biologique au sein de l’utérus du ventre de la mère
Après neuf mois la naissance d’un bébé venu au monde humain sur la terre

Aussitôt venu au monde s’amorce le processus d’une seconde vie
La nécessité de la subsistance matérielle qui assure la survie
En effet, pour rester dans le train quotidien de l’existence
Ventre doit communiquer avec la matière pour la subsistance

Dans le jeu des besoins et de la consommation qui les satisfont
S’établit entre ventre et matière un marché, entre intérieur et extérieur sert de pont
Un marché qui commence avec l’individu pour s’étendre à toutes les nations
Nourriture, affaire, économie, capitaliste ou socialiste ayant tous les noms

Dans la transcendance la vie biologie par Amour est ÊTRE
Dans l’immanence la survie matérielle par subsistance est AVOIR
Dans cette double vie se joue tout le destin des hommes de l’humanité
Dans ses jours malheurs ou de bonheurs selon le sens de la sagesse cultivée

La grande question existentielle actuelle concerne l’harmonie entre Être et Avoir
Un rapport souvent victime de la folie humaine dans la quête du pouvoir
Ou par la discrimination du rapport en privilégiant l’un au détriment de l’autre
Où la destruction ou la ruine a toujours su avoir ses fidèles adeptes ou apôtres

À l’ère postmoderne du capitalisme où l’Avoir, l’argent devient dieu ou roi
Et l’Être devient prisonnier, esclave toujours aux abois du désarroi
La grande question existentielle actuelle émergeant sur la surface du tapis
Est-ce normal que l’Être soit esclave ou serviteur de l’Avoir causant le dépit

Manger par excès, c’est la maladie, boulimie, obésité, mauvaise digestion, la mort
Manger en insuffisance c’est la maladie, anorexie, anémie, malnutrition, la mort
L’excès de l’économie industrielle entraîne la pollution de l’air, donc destruction
La garantie de la vie c’est la sagesse, la balance, l’équilibre, modération pondération

Dans tout idéal de perfection se cache toujours un monstre destructeur
Le parfait devient raison absolue, pour devenir loi absolue et se convertir dictateur
Implacablement il impose son dictat à tout le monde lui devant obéissance absolue
C’est le modèle parfait, plus de rêve, plus d’invention, de concurrence, volonté déchue

L’homme qui n’a pas de rêve s’embarque dans le rêve des autres humains
En obligeant d’obéir aux lois imposées par le rêveur maître de tout destin
Comme la perfection comme modèle absolu viendrait de la tête d’un rêveur
Tous les hommes seraient obligés de se soumettre aux oukases du dictateur
6 novembre 2009













5 novembre 2009



Edner SaintAmour
Edner Saint Amour


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