DE LA LUMIÈRE ET LA VIE CONTINUE

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edpoete
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DE LA LUMIÈRE ET LA VIE CONTINUE

Message par edpoete »

De la lumière
À force de vivre dans l’extériorité de la vie
À force de vivre dans la superficialité de la vie
À force de vivre dans la banalité de la vie
On ignore la profondeur de l’homme et de l’humanité

À force de vivre dans la limite de ce que l’œil voit
On vit dans l’ignorance de ce que le cœur aperçoit
À force de vivre dans la limite de ce que l’oreille entend
On vit dans l’ignorance de ce que l’esprit comprend

À force de vivre dans la limite de l’immanence
Par le masque et la masse dans la caverne de l’identité
On vit dans l’ignorance de la transcendance
Dans l’ignorance de la profondeur de l’amour et de l’esprit

À force de vivre dans l’immanence-illusion de nos sens
On vit dans la confusion, on prend la peau pour le cerveau
On vit dans la confusion, on prend la semence pour la conscience
On vit dans la confusion, on prend l’existence pour l’essence

Ce n’est pas dans ce qu’on voit qu’on entend qu’est la lumière
C’est une illusion de croire que l’horizon visible extérieur est la lumière
La lumière vient, est et réside dans la profondeur
La lumière vient de l’amour du cœur et de la conscience de l’esprit

C’est par là que nous sommes tous libres et égaux
C’est par là que nous formons une fraternité démocratique
C’est par là que nous formons une solidarité universelle
C’est par là nous bâtirons le donjon tranquille de l’humanité

Tout en prenant pour appui l’immanence de l’identité de l’existence
Vivons donc dans la profondeur de la transcendance
Vivons dans la lumière de l’esprit et de l’amour
Dans la sagesse de l’équilibre, de l’harmonie de la paix fraternelle

Je ne crois pas dans la suprématie cet ordre vertical pyramidal dictatorial
Reposé sur la différence, l’inégalité, la supériorité, la domination, l’oppression
Je crois dans la fraternité cet ordre horizontal et démocratique
Reposé sur la liberté, l’égalité, le droit, le respect, la dignité la tolérance

Ce n’est pas la suprématie mais la fraternité horizontale démocratique
Qui conduira l’homme à l’humanité et l’humanité à la solidarité universelle
Là où réside la lumière de la transcendance de l’esprit et de l’amour
Là où résident la sagesse, l’équilibre, l’harmonie, la paix fraternelle de l’humanité
12 septembre 2009
Remarque : Dans De la lumière, De a un double sens 1) source et origine 1) au sujet de, à propos de.


La vie continue
Sous le joug de l’intempérie du chaos de l’ignorance
Malgré le volcan actif des préjugés
Dont l’éruption me crache ses larves
D’insultes, d’invectives, d’injures, d’impostures
Je balance mais je me maintiens sur le chemin de la vie

Sous le joug de l’intempérie du chaos de l’ignorance
Malgré l’orage la foudre des discriminations
Qui m’éblouit dans la cécité du dédain du mépris du rejet
Dans le clair-obscur, je me maintiens sur le chemin de la vie

Sous le joug de l’intempérie du chaos de l’ignorance
Malgré le séisme des préjudices et les injustices
M’infligeant d’abus de peine de maux de châtiment comme un damné
Je suis secoué mais je me maintiens sur le chemin de la vie

Sous le joug de l’intempérie du chaos de l’ignorance
Malgré l’ouragan de la haine, de la xénophobie du racisme
M’exilant de force dans les ghettos comme des sans-abris
J’ai peiné mais je me tiens sur le chemin de la vie

Sous le joug de l’intempérie du chaos de l’ignorance
Malgré la chaleur suffocante du mercanti de l’égoïsme du sadisme
M’acculant dans le donjon en ruine de la solitude
Courageux, je me maintiens sur le chemin de la vie

Sous le joug de l’intempérie du chaos de l’ignorance
Malgré l’averse torrentielle de l’impolitesse de l’impertinence
Me réservant un accueil inhospitalier au zénith de l’hostilité
Mordicus, je me maintiens sur le chemin de la vie

Je n’ai pas le droit ni le devoir à l’abandon de la vie
Je dois persévérer tant que le cycle du voyage n’est pas bouclé fini
Je ne suis pas fanatique ni partisan de l’abandon de la renonciation
Tant que le cou n’est coupé la tête espère se coiffer d’un chapeau
12 septembre 2009












Edner Saint Amour
Edner Saint Amour
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