UNE LITTÉRATURE RACISTE

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edpoete
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UNE LITTÉRATURE RACISTE

Message par edpoete »

UNE LITTÉRATURE RACISTE

Dans le jargon du patois médiatique au journal le Devoir

J’ai appris que la période de Duplessis est Grande Noirceur

Terme ambigu, équivoque à connotation raciale et politique

Pour signifier une époque opaque, de censure, de patronage de l’État



Le temps déraisonnable n’est pas une coïncidence avec la race

Le blanc se réserve la bonté et s’inspire de la race noire du péjoratif

De telle sorte que la race noire passe de l’épiderme au lexique, à la littérature

Une tendance langagière faisant d’elle le parangon de tous les travers humains



Dans le conflit opposant les mondes scientifiques et pharmaceutiques

Où l’on fait usage d’auteurs fantômes pour rédiger et publier des recherches

Pauline Gravel parle en la circonstance d’espèce de Nègres

Rédacteurs d’un travail scientifique pour autrui ou un autre



Dans le cadre d’un article intitulé«Faites taire le Devoir»

À l’ère du temps déraisonnable de l’époque opaque de Duplessis

Jean François Nadeau en la circonstance parle de Roi Nègre

Marionnette coloniale dominée par la puissance de l’argent qu’il croit contrôler



Le négatif blanc en contexte de la science est une référence raciale noire

Le péjoratif blanc en contexte politique est une référence raciale noire

Le symbole blanc de la censure politique est une référence raciale noire

Le péjoratif, le négatif le diable blanc est une référence raciale noire



Par pureté ethnocentrique il privatise la bonté comme monopole des blancs

Il socialise le défaut rendu publique sous le seul compte de la race noire

Comme quoi le blanc est du Bon Dieu, le noir est du Satan du diable

Le blanc est l’incarnation du bien et le noir est l’incarnation du mal



Cette dichotomie de logique manichéenne alimente le monde

Dans le jeu constant et méchant de la dévalorisation de la race noire

Où le temps comme l’espace semble jouer un vilain tour aux noirs

Le passé est pour eux spleen et déboires, le présent, préjugés et discriminations



De la noème à la sémantique raciale

Naît toute une littérature épidermique

Portant atteinte à la dignité et au respect de la race noire

Acculée à l’échelon racial, parangon des lies de la création



Viol et arbitraire! Préjugés et étiquettes imposés de force à la race noire

À l’encontre de notre propre volonté, à l’encontre de ce que nous sommes

Absurdité et anarchie! Rubrique de termes contradictoires dissonants aux noirs

À travers l’image miroir des noirs, se lisent les travers des blancs! Paradoxal!



Paradoxe bizarre lié à la présomption de purification ethnocentriste

Où la race blanche se décharge de ses défauts accolés à la race noire

Se déresponsabilise, s’innocente en jouant aux vierges, anges et saints

Pour culpabiliser ou criminaliser la race noire, âme damnée condamnée à mort



La noème, l’objet de la pensée et la sémantique des mots

Permettent de déceler l’importance que l’on attribue aux choses

Si elles sont traitées avec valeur, estime, appréciation, donc importantes!

Si elles sont traitées avec mépris, dédain, dégoûts, de la vanité ou futilité



Une littérature fertile d’insulte, d’invective, d’injure, d’imposture, de mensonge

Éjectée sur la race noire comme le venin du serpent sur le crapaud

Sous la pression vertigineuse de la haine, de la rengaine, du mépris, du dédain

Une littérature du péjoratif consistant à diaboliser toute la race noire





Le passé nous trahit, trahit notre race

Histoire faite de déboires vivaces

Le présent nous trahit, trahit notre race

Quotidien fait de préjugés encore tenaces



Les déboires et les préjugés nous menacent

Fatalité qui prédestine la race noire à perdre la face

Tout qui alimente la tendance discriminatoire

À l’encontre de l’ébène, du nègre, de la race noire



Je n’ai jamais vu une littérature aussi péjorative aussi négative

Que celle qu’on impose de force à la race noire inoffensive

On dirait que toute l’humanité rassemble toutes ses audaces

Pour ourdir un complot terrible contre une seule race



Peut-on compter au moins dans l’espace du futur

Sur la fraternité humanitaire d’une meilleure ouverture

Sur la transcendance par la conscience et l’amour

Sur la lumière de la race noire qui éclaire nuit et jour?



Que faire contre le poids lourd du taxage des étiquettes

Plus pesants que celui de notre corps et de notre tête

Des stéréotypes, des préjugés, des jurons, des discriminations

Faisant de la race noire le parangon des lies de la création



Faut-il renverser les océans, les montagnes et les vallées

Pour nous donner une place au soleil et à l’humanité

Faut-il transformer notre vibration en éruption volcanique

Pour prouver que le noir est matière consciente, être psychosomatique?



Faut-il changer la nature et renverser les cultures

Pour que la race noire puisse jouir de l’exploit de la conquête

D’un espace de liberté, de droit, d’égalité, de tolérance, de justice

Qui la protège contre le virus des préjugés pompant de discriminations



Faut-il changer la nature et renverser les cultures

Pour que la race noire puisse jouir de l’exploit de la conquête

D’un espace de dignité, de respect, de compassion, d’amour, d’honneur



Qui l’immunise contre l’encyclopédie de la littérature raciale péjorative

La maladie raciste se transmet de parents à enfants devenus contaminés

Transmettant à leur tour la maladie à leurs camarades de classe à l’école



Une perversion de l’esprit des enfants entraînant des duels et des rejets

Cet acharnement hors série pour le dénigrement de toute la race noire

Est néfaste pour les enfants noirs apprenant par la lecture et leurs camarades

Que leur race soit inférieure, soit le cendrillon, le brandon, la piétaille, la lie



Ces virus, ces bactéries, ces microbes sont là latents ou agressifs

Avec pour cible unique la race noire qu’ils attaquent et agressent

Sur la peau et sous la peau jusqu’à la conscience de profondes blessures

En témoignent l’encyclopédie de la littérature raciale péjorative :



Nègre : est le mot péjoratif remplacé par noir

Nègre : personne qui rédige un travail littéraire ou scientifique pour un autre

Nègre : auteur payé par une personne pour écrire les ouvrages qu’elle signe

Petit nègre : se dit d’un français rudimentaire, français incorrect, parlé avec syntaxe simplifiée

Motion nègre blanc : motion rédigée en termes ambigus

Négrille : synonyme ancien de pygmée

Négrier : synonyme bâtiment d’une personne qui se livre à la traite des noirs

Négrier : celui se livrait à la traite des noirs, marchants d’esclaves

Négrier : personne qui traite ses subordonnés comme des esclaves

Travailler comme un nègre : travailler sans relâche, très durement

Roi nègre : marionnette coloniale au service des puissances de l’argent qu’il croit contrôler mais qui le dominent

Roi nègre : terme québécois désignant marionnette dominée par un autre

Hostie nègre : juron ou terme péjoratif québécois qui exprime le mépris, le dédain pour l’homme noir



Noir : absence ou absorption complète de tous les rayons lumineux

Noir : sale, crasseux, mains noires, obscurité, ténèbres

Noir : ivre, triste, mélancolique, idées noires

Marché noir : système de marché parallèle désignant le trafic des marchandises(illicite)

Messe noire : parodie de messe du culte satanique

Travail noir : activité professionnelle qui échappe à la fiscalité

Roman noir : scène de violences, société sordide, horrible

Regard noir : regard qui exprime la colère

Caisse noire : fonds qui n’apparaissent pas en comptabilité à usage sans contrôle

Étoffe noire : vêtement en couleur de deuil

Noirceur : état de ce qui est noir, la noirceur d’ébène

Noirceur : méchanceté extrême, perfidie, noirceur du crime

Passer les choses au noir : voir tout en noir, être pessimiste

Magie noire : techniques secrètes prohibées, pratiques en opposition avec l’ordre établi

Ébène : bois d’Ébène nom donné autrefois aux noirs par les négriers

Deuil : profonde tristesse causée par la mort de quelqu’un

Signe extérieur du deuil, vêtement noir pour une personne en deuil

Prendre le deuil : s’habiller de noir à la suite d’un décès

Code noir : statut des esclaves édictés en 1680, considérés comme des serfs des biens appartenant à un maître

Magie, messe, roman, film, humour noirs : mauvais, méchant, horrible

Noir : non déclaré, non légal

Marché noir : clandestin

Au noir : sans être déclaré, sans payer de taxes, travail au noir

Noirceur : méchanceté odieuse, horreur ( crime, trahison)

Nuit noire : sans lune sans étoiles

Humeur noire : assombri par la mélancolie, triste

Regarder quelqu’un d’un œil noir : avec irritation

Noir : marqué par le mal, par une atmosphère macabre, horrible, mauvais, méchant

Esclavagiste : partisan de l’esclavage, en particulier des noirs

Esclave : qui est sous la puissance absolue d’un maître qui l’a rendu captif ou qui l’a acheté



La peau de la race noire s’est transformée en langue et littérature

Une littérature spécialisée dans la forme exclusive du péjoratif

Faisant de la race noire le parangon du grotesque, du travestissement

Le parangon des moqueries, des ridicules, des niaiseries, des ironies



À la lecture abjecte de toute cette littérature fabuleuse

Tout qui prouverait par le jeu de l’aberration et de l’absurdité

Que la race ne saurait exister en réalité objective, en vérité

Une race légendaire, des extraterrestres, des fantômes, monstres ou zombies



Je pense que le droit d’expression est légitime mais non absolu, a sa limite

Du moment qu’elle agresse la dignité, le respect d’une autre race

On viole, on transgresse la charte des droits et libertés de la personne

Le droit d’expression est relatif, si elle est tout, la personne est rien





En la circonstance ce n’est ni la revanche ni la contre-attaque

La vengeance contamine par l’esprit du mal pour mal

On ne peut contre le péché capital puis commettre le péché capital

Cette logique ne tient pas, moyen de perpétuer le péché le mal racial



Ce qui importe à la race noire c’est de régner dans lumière

De la transcendance de l’esprit, de la conscience et de l’amour

Pour faire ressortir au dernier jet l’ignorance des blancs

À travers les préjugés se servant d’armes pour nous bombarder



Les faire voir qu’à force de trop vouloir nous coller un masque au visage

Ils s’implantent eux-mêmes dans l’esprit un masque odieux et hideux

Qui les empêche de sortir de la caverne de leur ignorance de leurs préjugés

Pour voir la lumière de la réalité raciale dans la transcendance



Comprendre que couleur de la peau, que la race est une coquille vide

Qu’ils vivent dans la confusion prenant la peau pour le cerveau

Que le contenu l’essence de l’espèce humaine leur échappe

Que leur spéculation, leur élucubration les suspend au bord du néant



On peut beau vouloir régner dans la caverne raciale

Dans la présomption et le complexe de votre supériorité raciale

Mais la lumière vous trahira, elle fera émerger la vérité

Que vous vivez sous le règne du mensonge, de l’erreur de l’ignorance



Dans le cadre de l’immanence de l’actualité de l’existence

C’est le masque et l’identité qui nous différentient

Mais dans l’ordre de la profondeur de la transcendance

C’est l’esprit, la conscience et l’amour qui unifient

8 septembre 2009





Edner Saint Amour





Edner SaintAmour
kenn
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Re: UNE LITTÉRATURE RACISTE

Message par kenn »

Mon ape remersie wou pour travay la.
KENN
edpoete
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BRACEROS

Message par edpoete »

Braceros et l'Oir noir
Posté par edpoete le : 30/09/2009 17:48
Braceros

À la recherche d’une vie meilleure
D’un niveau de vie plus élevé, d’un mieux être
Des frères sont courbés sous le poids de la dette
Pour payer le coût de la traversée de la frontière

Une fois établis dans le champ de canne à sucre
Sous le sol du paradis rêvé de la Dominicanie
Ils réalisent le mensonge qui les comble de déceptions
Juste quelques sous en poche pour assurer le primum vivere

Promesse de logis et de revenu en échange de travail
Promesse d’hécatombe à destination du salaire de misère
Promesse d’hécatombe à destination de la tombe
Chasseurs dominicains de têtes d’ouvriers de recrutés
Chasseurs dominicains d’esclaves, faucheurs de vie humaine
Promesse de logis et de revenu en échange de travail
Promesse d’exploitation outrancière faite de violence

Sans le sous sans papier sans défense
Impossible l’envie et la nécessité du retour au bercail
Faute de grives on mange des merles
Lè wou pa gen manman wou blije tete grann
Sa wou pa vle pile ak pye wou blije manyen ak men
Pour tirer les marrons du feu de l’enfer accablant

Les braceros forcés par le comble du malheur
De créer des «bateyes» de sordides maisons ou de villages
Vivant dans l’angle mort de la société dominicaine
Comme des mouches et des verres sur un dépotoir
Comme des harengs entassés dans vieille caisse ou boîte
Comme des esclaves enchaînés sur un négrier

Sans défense ni espoir ni soutien des dominicains
Qui leur réservent pour accueil que préjugés et violence
Sous les yeux indifférents des autorités haïtiennes
Dans l’indifférence totale de la communauté internationale

Des esclaves enchaînés sur le sol dominicain
À travers les champs ou plantations de canne à sucre
Vivant dans des maisons sordides et grossières
Faites de planches, de plaques de tôle, de boîtes de conserve
Sans traitement d’eau, ni électricité ni hôpital
Rongés par toutes sortes de fléaux lugubres
Sous-nutrition, malnutrition, des fossiles humains
Prostitution, drogue, alcoolisme toxicomanie
Violence, vol, sida, toutes sortes de maladies

Des esclaves modernes noirs enchaînés
Sous le joug de la pauvreté matérielle abjecte
Accompagnée d’une pauvreté intellectuelle
Découlant même des conditions de vie dans les bateyes
Affectant la dignité de tout leur habitant

Sous un soleil de plomb de discrimination sociale
Fondée sur la seule base de la couleur de la peau
La piel blanca (blanche), la piel morena(couleur de café)
Et la piel negra( très foncée), plus on est pâle plus on a de valeur

Des gens ou ouvriers privés de dignité de droit de liberté, de respect
Victimes de tous les maux de l’intolérance, de préjugés. De discrimination
Sans espoir, sans justice, sans soutien, sans défense, sans salut

Si l’on ne parle en la modernité que de démocratie
Ne devrait-on pas se demander quelle démocratie?
On a beau parler de droit humain ou de l’homme
Mais ne devrait pas se demander quel droit de l’homme?
On beau parler de dignité, de respect et de tolérance
Mais de quels dignité, respect ou tolérance s’agit-il?
Des esclaves modernes nouveaux enchaînés sur le sol dominicain
J’y perds mon latin, je n’y comprends rien, absolument rien. Du chinois!

2006 l’Organisme de l’Amnistie internationale
S’est penchée sur la troublante question des bateyes
Et sur les conditions de vies infrahumaines de leurs habitants
Avait contacté l’administration ou les autorités dominicaines
De prendre des mesures nécessaires et conséquentes
Visant la protection des travailleurs de la canne à sucre

Les autorités dominicaines souffrent de la surdité
N’ont pas d’oreille ni de tympan pour entendre ni comprendre
Les la misère, douleurs et les souffrances de ces travailleurs
La souffrance n’est rien, c’est le profit compte ou importe
Ròch nan dlo pa konn doulè ròch nan solèy

Impatience, Insouciance connivence, indifférence
Hélas la pénitence n’a pas de délivrance
Le dossier des bateyes oublié, fermés jetés à la poubelle
Tout le monde ferme les yeux sur le crime et l’hécatombe
Par peur de cauchemar et pour mieux dormir aux bras de Morphée
Encore ròch nan dlo vle pa konn doulè ròch nan solèy kriyèl

Si nous sommes tous des hommes, des êtres humains
Alors n’en déroge pas à la loi, à la règle
Alors raisons et agissons par et pour humanité
Qui se fonde sur la démocratie, la liberté, le droit
Le respect, la dignité, la tolérance, l’égalité
L’esprit, la raison, l’amour, la lumière la fraternité
Dans l’optique d’une solidarité fraternelle et universelle
Laissons donc parler l’humanité dans notre esprit et notre cœur

Celui qui croit seul dans son égoïsme mercantile
Ne peut que s’amuser contempler son nombril
En courant et voyageant comme les sauvages dans la jungle
Où la gazelle doit courir plus vite que le lion pour ne pas être dévoré
Et le lion doit courir plus vite que la gazelle pour ne pas mourir de faim

Sans jamais regarder du côté de la lumière
Vers l’humanité, le ciel, l’esprit du Créateur divin
Source de la paix de la sagesse et de l’harmonie
30 septembre 2009


Oir
Le mot « Oir » n’a pas de signification, je l’ai inventé pour tourner en ridicule
L’utilisation abusive du mot noir.



L’OIR NOIR

Histoire des déboires du désespoir
Dans un dépotoir d’énergie noire
Dans un trou noir sans doute à l’origine
Du big bang ou du big crunch

Un dépotoir sombre sans miroir
Dans une nuit noire de nuages noirs
Sans lumière ni étoiles ni lune
comme la mer noire de marées noires

Dans un dépotoir sombre sans miroir
Des panthères noirs et des veuves noires
Se nourrissent de champignons noirs
D’aubergines noires et de cerises noire

Là on travaille au noir, fait du marché noir
En cachant l’épargne dans une caisse noire
Malgré des motions nègre blanc
Décrivant un code noir dans le jargon du petit nègre

À la tête du dépotoir couronné de mouches noires
On voit des «nègres» se hissant au pouvoir à titre de roi nègre
Pour gouverner le brouillard noir dans la nuire noire
Sous les flot tapageurs des marées noires de la mer noire

Moyen âge est transporté au Québec
Au temps de censure de la grande noirceur
L’Afrique noire est transportée au Canada
Noir Canada, Noir Québec dans le Devoir

L’âme est noire, idées pensées noires
La croyance noire, magie noire
L’art est noir, livre noir, film noir
Couleur de l’horreur, de la violence, du crime

pas de zone neutre entre le noir et le blanc
blanc est la lumière, la couleur de l’espoir
blanc est l’armoire de la victoire
blanc est l’armoire de la gloire

Blanc est la lumière la couleur de l’espoir
Blanc est L’armoire du pourvoir
Blanc est l’armoire du pouvoir
Blanc est l’armoire de l’avoir

Blanc est bonté, sainteté, sanité
Le symbole vierge de la pureté
Blanc est amour, symbole de la rose
Blanc est blanc symbole de la neige

Blanc est le symbole de la totalité
La couleur des sept couleurs
Blanc est la couleur de la perfection
Digne du bonheur du contrôle du manoir

Blanc n’est pas auteur d’aucune guerre
Ni de la première guerre mondiale
Ni de la deuxième guerre mondiale
Blanc n’est pas bourreau ni guerrier

Blanc n’est pas auteur de l’esclavage noir
Blanc n’est pas auteur de la colonisation
Blanc n’est ni colonisateur, ni envahisseur
Blanc n’est pas négrier ni mercantiliste

Blanc n’est pas Adolphe Hitler Nazi
Blanc n’est pas Staline ni Franco
Blanc n’est pas Mussolini, Duplessis
Blanc n’est dictateur ni despote

Blanc n’est pas auteur de l’arbitraire ni inquisiteur
De la censure, du bâillon, des chaînes, de la bride
De l’apartheid, de la ségrégation, discrimination
Tout a été exclusivement l’œuvre de la race noire


Tout l’univers du bien et de la vertu
Se réunit en une seule race : Blanche
Le positif, l’optimisme, la sérénité
La paix, le paradis, le bonheur, vérité

Dans l’univers blanc se réunissent
La justice, l’innocence, la morale
La sagesse, la conscience, l’esprit
L’intelligence, la lumière, le talent

Tout l’univers du mal et du vice
Se réunit dans une seule race : Noire
Péjoratif, négatif, pessimisme, mensonge
Méchanceté, cruauté, enfer, deuil, mort

Dans la rubrique de la pelure de la race
Il en existe quatre : jaune, rouge, noire Blanche
Mais seuls les blancs et les noirs
Se font appeler par la couleur de leur peau

Le jaune est arabe, juif, musulman, islamiste, chinois
Le rouge est amérindien, autochtone, caraïbes aztèque
La race blanche est des blancs, la race noire des noirs
Des races vivent dans le complexe racial tout en s’opposant


Noirs victimes mais toujours bourreaux ou meurtrier
Noirs symbole de la souffrance et de la cruauté
Noirs symbole de la douleur et de la méchanceté
Noirs symbole de meurtrier et du deuil et de la mort

Absolument je n’y comprends rien, j’y perds mon latin
Pour l’essentiel et pour le reste, Noir, je n’y vois rien
Je n’ai pas la clé de la porte du labyrinthe du mystère


Paradoxe, absurdité, contradiction, dissonance
Noir, je n’y comprends rien, noir je n’y vois rien
Ce m’est du chinois de l’hébreu, je n’y vois rien
Nul accès possible pour sonder le mystère noir

Pour le blanc dans le reposoir
Pour le noir dans le dépotoir
Au blanc victoire et gloire
Au noir désespoir et déboires
28 septembre 2009

Pendant qu’on parle de l’univers noir
De trou noir de l’énergie noire
De la bête noire, de la veuve noire
De la race noire de l’Afrique noire

Laissez moi déguster la saveur de ma poésie
En inventant de nouveaux mots ou termes
Qui seront sans doute plus utiles à la société
Pour appréhender des réalités complexes

Du mot peau je fais dériver le nouveau mot Pelure
Tout qui relève de la vue de l’œil, du superficiel
Incapable de pénétrer la profondeur des choses
Pour faire jaillir à l’horizon la lumière, la vérité

Pelure est synonyme de pénombre, de ténèbres
D’ombre, d’obscurité, d’opacité, indéchiffrable
Labyrinthe, caverne, cave, sombruosité, et ses risques
Ou danger : tombe, hécatombe, catacombe, décombre

La profondeur et la lumière des choses de la réalité :
La raison, l’amour, l’âme, la conscience, l’esprit
Toutes ces facultés géniales fascinantes et mystérieuses
Qui se cachent et s’intègrent à l’intérieur de nous-mêmes

Qui nous permettent d’accéder à la réalité en nous éclairant
L’horizon que nous voyons à travers toute sa luminosité
Est l’effet de la lumière qui réside à l’intérieur de nous
Sans les sens patronnés par l’esprit on ignorait l’horizon

Quand vous voyez sur la terre des groupes qui se forment
Tribu, ethnie, secte, religion, nation ou confédération
C’est sous la puissance de la lumière du cœur qui nous inspire
Le sens de la fraternité pour nous rassembler vivre te nous conserver

La vie humaine fondée sur la lumière consciente et fraternelle
Détermine ce que l’homme comporte de plus de profondeur
Et constitue l’âme humaine à part le souffle de la vie
C’est pour rendre compte de cette réalité que j’invente de mots

La cervure, du cerveau, la lumière de l’esprit, de la conscience
La boussole, le professeur, le mentor, le gardien qui nous guide
La coeurure, du cœur, la lumière de l’amour qui inspire la fraternité
L’âmure, de l’âme, le trame de fond, cette profondeur qui détermine l’homme

La lumière qui vient de notre profondeur qui nous détermine
Comprend : la cervure, la coeurure et l’âmure
Par opposition à la pelure, cette superficialité, la façade extérieure
Pouvant nous entraîner l’esprit dans la caverne pour vivre comme ombre

Au lieu d’adorer la pelure qui nous divise qui nous sépare, nous enferme
Regarder plutôt du côté de la cervure, de la coeurure et de l’âmure
Par où se lève le soleil de l’humanité pour bâtir une humaine fraternité
Où nous vivrons comme des frères aimés, noirs, blancs, jaunes ou rouges
29 septembre 2009

Edner saint-Amour
Sociologue et poète
edpoete@yahoo.ca
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Edner Saint Amour
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