UNE LITTÉRATURE RACISTE
Dans le jargon du patois médiatique au journal le Devoir
J’ai appris que la période de Duplessis est Grande Noirceur
Terme ambigu, équivoque à connotation raciale et politique
Pour signifier une époque opaque, de censure, de patronage de l’État
Le temps déraisonnable n’est pas une coïncidence avec la race
Le blanc se réserve la bonté et s’inspire de la race noire du péjoratif
De telle sorte que la race noire passe de l’épiderme au lexique, à la littérature
Une tendance langagière faisant d’elle le parangon de tous les travers humains
Dans le conflit opposant les mondes scientifiques et pharmaceutiques
Où l’on fait usage d’auteurs fantômes pour rédiger et publier des recherches
Pauline Gravel parle en la circonstance d’espèce de Nègres
Rédacteurs d’un travail scientifique pour autrui ou un autre
Dans le cadre d’un article intitulé«Faites taire le Devoir»
À l’ère du temps déraisonnable de l’époque opaque de Duplessis
Jean François Nadeau en la circonstance parle de Roi Nègre
Marionnette coloniale dominée par la puissance de l’argent qu’il croit contrôler
Le négatif blanc en contexte de la science est une référence raciale noire
Le péjoratif blanc en contexte politique est une référence raciale noire
Le symbole blanc de la censure politique est une référence raciale noire
Le péjoratif, le négatif le diable blanc est une référence raciale noire
Par pureté ethnocentrique il privatise la bonté comme monopole des blancs
Il socialise le défaut rendu publique sous le seul compte de la race noire
Comme quoi le blanc est du Bon Dieu, le noir est du Satan du diable
Le blanc est l’incarnation du bien et le noir est l’incarnation du mal
Cette dichotomie de logique manichéenne alimente le monde
Dans le jeu constant et méchant de la dévalorisation de la race noire
Où le temps comme l’espace semble jouer un vilain tour aux noirs
Le passé est pour eux spleen et déboires, le présent, préjugés et discriminations
De la noème à la sémantique raciale
Naît toute une littérature épidermique
Portant atteinte à la dignité et au respect de la race noire
Acculée à l’échelon racial, parangon des lies de la création
Viol et arbitraire! Préjugés et étiquettes imposés de force à la race noire
À l’encontre de notre propre volonté, à l’encontre de ce que nous sommes
Absurdité et anarchie! Rubrique de termes contradictoires dissonants aux noirs
À travers l’image miroir des noirs, se lisent les travers des blancs! Paradoxal!
Paradoxe bizarre lié à la présomption de purification ethnocentriste
Où la race blanche se décharge de ses défauts accolés à la race noire
Se déresponsabilise, s’innocente en jouant aux vierges, anges et saints
Pour culpabiliser ou criminaliser la race noire, âme damnée condamnée à mort
La noème, l’objet de la pensée et la sémantique des mots
Permettent de déceler l’importance que l’on attribue aux choses
Si elles sont traitées avec valeur, estime, appréciation, donc importantes!
Si elles sont traitées avec mépris, dédain, dégoûts, de la vanité ou futilité
Une littérature fertile d’insulte, d’invective, d’injure, d’imposture, de mensonge
Éjectée sur la race noire comme le venin du serpent sur le crapaud
Sous la pression vertigineuse de la haine, de la rengaine, du mépris, du dédain
Une littérature du péjoratif consistant à diaboliser toute la race noire
Le passé nous trahit, trahit notre race
Histoire faite de déboires vivaces
Le présent nous trahit, trahit notre race
Quotidien fait de préjugés encore tenaces
Les déboires et les préjugés nous menacent
Fatalité qui prédestine la race noire à perdre la face
Tout qui alimente la tendance discriminatoire
À l’encontre de l’ébène, du nègre, de la race noire
Je n’ai jamais vu une littérature aussi péjorative aussi négative
Que celle qu’on impose de force à la race noire inoffensive
On dirait que toute l’humanité rassemble toutes ses audaces
Pour ourdir un complot terrible contre une seule race
Peut-on compter au moins dans l’espace du futur
Sur la fraternité humanitaire d’une meilleure ouverture
Sur la transcendance par la conscience et l’amour
Sur la lumière de la race noire qui éclaire nuit et jour?
Que faire contre le poids lourd du taxage des étiquettes
Plus pesants que celui de notre corps et de notre tête
Des stéréotypes, des préjugés, des jurons, des discriminations
Faisant de la race noire le parangon des lies de la création
Faut-il renverser les océans, les montagnes et les vallées
Pour nous donner une place au soleil et à l’humanité
Faut-il transformer notre vibration en éruption volcanique
Pour prouver que le noir est matière consciente, être psychosomatique?
Faut-il changer la nature et renverser les cultures
Pour que la race noire puisse jouir de l’exploit de la conquête
D’un espace de liberté, de droit, d’égalité, de tolérance, de justice
Qui la protège contre le virus des préjugés pompant de discriminations
Faut-il changer la nature et renverser les cultures
Pour que la race noire puisse jouir de l’exploit de la conquête
D’un espace de dignité, de respect, de compassion, d’amour, d’honneur
Qui l’immunise contre l’encyclopédie de la littérature raciale péjorative
La maladie raciste se transmet de parents à enfants devenus contaminés
Transmettant à leur tour la maladie à leurs camarades de classe à l’école
Une perversion de l’esprit des enfants entraînant des duels et des rejets
Cet acharnement hors série pour le dénigrement de toute la race noire
Est néfaste pour les enfants noirs apprenant par la lecture et leurs camarades
Que leur race soit inférieure, soit le cendrillon, le brandon, la piétaille, la lie
Ces virus, ces bactéries, ces microbes sont là latents ou agressifs
Avec pour cible unique la race noire qu’ils attaquent et agressent
Sur la peau et sous la peau jusqu’à la conscience de profondes blessures
En témoignent l’encyclopédie de la littérature raciale péjorative :
Nègre : est le mot péjoratif remplacé par noir
Nègre : personne qui rédige un travail littéraire ou scientifique pour un autre
Nègre : auteur payé par une personne pour écrire les ouvrages qu’elle signe
Petit nègre : se dit d’un français rudimentaire, français incorrect, parlé avec syntaxe simplifiée
Motion nègre blanc : motion rédigée en termes ambigus
Négrille : synonyme ancien de pygmée
Négrier : synonyme bâtiment d’une personne qui se livre à la traite des noirs
Négrier : celui se livrait à la traite des noirs, marchants d’esclaves
Négrier : personne qui traite ses subordonnés comme des esclaves
Travailler comme un nègre : travailler sans relâche, très durement
Roi nègre : marionnette coloniale au service des puissances de l’argent qu’il croit contrôler mais qui le dominent
Roi nègre : terme québécois désignant marionnette dominée par un autre
Hostie nègre : juron ou terme péjoratif québécois qui exprime le mépris, le dédain pour l’homme noir
Noir : absence ou absorption complète de tous les rayons lumineux
Noir : sale, crasseux, mains noires, obscurité, ténèbres
Noir : ivre, triste, mélancolique, idées noires
Marché noir : système de marché parallèle désignant le trafic des marchandises(illicite)
Messe noire : parodie de messe du culte satanique
Travail noir : activité professionnelle qui échappe à la fiscalité
Roman noir : scène de violences, société sordide, horrible
Regard noir : regard qui exprime la colère
Caisse noire : fonds qui n’apparaissent pas en comptabilité à usage sans contrôle
Étoffe noire : vêtement en couleur de deuil
Noirceur : état de ce qui est noir, la noirceur d’ébène
Noirceur : méchanceté extrême, perfidie, noirceur du crime
Passer les choses au noir : voir tout en noir, être pessimiste
Magie noire : techniques secrètes prohibées, pratiques en opposition avec l’ordre établi
Ébène : bois d’Ébène nom donné autrefois aux noirs par les négriers
Deuil : profonde tristesse causée par la mort de quelqu’un
Signe extérieur du deuil, vêtement noir pour une personne en deuil
Prendre le deuil : s’habiller de noir à la suite d’un décès
Code noir : statut des esclaves édictés en 1680, considérés comme des serfs des biens appartenant à un maître
Magie, messe, roman, film, humour noirs : mauvais, méchant, horrible
Noir : non déclaré, non légal
Marché noir : clandestin
Au noir : sans être déclaré, sans payer de taxes, travail au noir
Noirceur : méchanceté odieuse, horreur ( crime, trahison)
Nuit noire : sans lune sans étoiles
Humeur noire : assombri par la mélancolie, triste
Regarder quelqu’un d’un œil noir : avec irritation
Noir : marqué par le mal, par une atmosphère macabre, horrible, mauvais, méchant
Esclavagiste : partisan de l’esclavage, en particulier des noirs
Esclave : qui est sous la puissance absolue d’un maître qui l’a rendu captif ou qui l’a acheté
La peau de la race noire s’est transformée en langue et littérature
Une littérature spécialisée dans la forme exclusive du péjoratif
Faisant de la race noire le parangon du grotesque, du travestissement
Le parangon des moqueries, des ridicules, des niaiseries, des ironies
À la lecture abjecte de toute cette littérature fabuleuse
Tout qui prouverait par le jeu de l’aberration et de l’absurdité
Que la race ne saurait exister en réalité objective, en vérité
Une race légendaire, des extraterrestres, des fantômes, monstres ou zombies
Je pense que le droit d’expression est légitime mais non absolu, a sa limite
Du moment qu’elle agresse la dignité, le respect d’une autre race
On viole, on transgresse la charte des droits et libertés de la personne
Le droit d’expression est relatif, si elle est tout, la personne est rien
En la circonstance ce n’est ni la revanche ni la contre-attaque
La vengeance contamine par l’esprit du mal pour mal
On ne peut contre le péché capital puis commettre le péché capital
Cette logique ne tient pas, moyen de perpétuer le péché le mal racial
Ce qui importe à la race noire c’est de régner dans lumière
De la transcendance de l’esprit, de la conscience et de l’amour
Pour faire ressortir au dernier jet l’ignorance des blancs
À travers les préjugés se servant d’armes pour nous bombarder
Les faire voir qu’à force de trop vouloir nous coller un masque au visage
Ils s’implantent eux-mêmes dans l’esprit un masque odieux et hideux
Qui les empêche de sortir de la caverne de leur ignorance de leurs préjugés
Pour voir la lumière de la réalité raciale dans la transcendance
Comprendre que couleur de la peau, que la race est une coquille vide
Qu’ils vivent dans la confusion prenant la peau pour le cerveau
Que le contenu l’essence de l’espèce humaine leur échappe
Que leur spéculation, leur élucubration les suspend au bord du néant
On peut beau vouloir régner dans la caverne raciale
Dans la présomption et le complexe de votre supériorité raciale
Mais la lumière vous trahira, elle fera émerger la vérité
Que vous vivez sous le règne du mensonge, de l’erreur de l’ignorance
Dans le cadre de l’immanence de l’actualité de l’existence
C’est le masque et l’identité qui nous différentient
Mais dans l’ordre de la profondeur de la transcendance
C’est l’esprit, la conscience et l’amour qui unifient
8 septembre 2009
Edner Saint Amour
Edner SaintAmour
UNE LITTÉRATURE RACISTE
BRACEROS
Braceros et l'Oir noir
Posté par edpoete le : 30/09/2009 17:48
Braceros
À la recherche d’une vie meilleure
D’un niveau de vie plus élevé, d’un mieux être
Des frères sont courbés sous le poids de la dette
Pour payer le coût de la traversée de la frontière
Une fois établis dans le champ de canne à sucre
Sous le sol du paradis rêvé de la Dominicanie
Ils réalisent le mensonge qui les comble de déceptions
Juste quelques sous en poche pour assurer le primum vivere
Promesse de logis et de revenu en échange de travail
Promesse d’hécatombe à destination du salaire de misère
Promesse d’hécatombe à destination de la tombe
Chasseurs dominicains de têtes d’ouvriers de recrutés
Chasseurs dominicains d’esclaves, faucheurs de vie humaine
Promesse de logis et de revenu en échange de travail
Promesse d’exploitation outrancière faite de violence
Sans le sous sans papier sans défense
Impossible l’envie et la nécessité du retour au bercail
Faute de grives on mange des merles
Lè wou pa gen manman wou blije tete grann
Sa wou pa vle pile ak pye wou blije manyen ak men
Pour tirer les marrons du feu de l’enfer accablant
Les braceros forcés par le comble du malheur
De créer des «bateyes» de sordides maisons ou de villages
Vivant dans l’angle mort de la société dominicaine
Comme des mouches et des verres sur un dépotoir
Comme des harengs entassés dans vieille caisse ou boîte
Comme des esclaves enchaînés sur un négrier
Sans défense ni espoir ni soutien des dominicains
Qui leur réservent pour accueil que préjugés et violence
Sous les yeux indifférents des autorités haïtiennes
Dans l’indifférence totale de la communauté internationale
Des esclaves enchaînés sur le sol dominicain
À travers les champs ou plantations de canne à sucre
Vivant dans des maisons sordides et grossières
Faites de planches, de plaques de tôle, de boîtes de conserve
Sans traitement d’eau, ni électricité ni hôpital
Rongés par toutes sortes de fléaux lugubres
Sous-nutrition, malnutrition, des fossiles humains
Prostitution, drogue, alcoolisme toxicomanie
Violence, vol, sida, toutes sortes de maladies
Des esclaves modernes noirs enchaînés
Sous le joug de la pauvreté matérielle abjecte
Accompagnée d’une pauvreté intellectuelle
Découlant même des conditions de vie dans les bateyes
Affectant la dignité de tout leur habitant
Sous un soleil de plomb de discrimination sociale
Fondée sur la seule base de la couleur de la peau
La piel blanca (blanche), la piel morena(couleur de café)
Et la piel negra( très foncée), plus on est pâle plus on a de valeur
Des gens ou ouvriers privés de dignité de droit de liberté, de respect
Victimes de tous les maux de l’intolérance, de préjugés. De discrimination
Sans espoir, sans justice, sans soutien, sans défense, sans salut
Si l’on ne parle en la modernité que de démocratie
Ne devrait-on pas se demander quelle démocratie?
On a beau parler de droit humain ou de l’homme
Mais ne devrait pas se demander quel droit de l’homme?
On beau parler de dignité, de respect et de tolérance
Mais de quels dignité, respect ou tolérance s’agit-il?
Des esclaves modernes nouveaux enchaînés sur le sol dominicain
J’y perds mon latin, je n’y comprends rien, absolument rien. Du chinois!
2006 l’Organisme de l’Amnistie internationale
S’est penchée sur la troublante question des bateyes
Et sur les conditions de vies infrahumaines de leurs habitants
Avait contacté l’administration ou les autorités dominicaines
De prendre des mesures nécessaires et conséquentes
Visant la protection des travailleurs de la canne à sucre
Les autorités dominicaines souffrent de la surdité
N’ont pas d’oreille ni de tympan pour entendre ni comprendre
Les la misère, douleurs et les souffrances de ces travailleurs
La souffrance n’est rien, c’est le profit compte ou importe
Ròch nan dlo pa konn doulè ròch nan solèy
Impatience, Insouciance connivence, indifférence
Hélas la pénitence n’a pas de délivrance
Le dossier des bateyes oublié, fermés jetés à la poubelle
Tout le monde ferme les yeux sur le crime et l’hécatombe
Par peur de cauchemar et pour mieux dormir aux bras de Morphée
Encore ròch nan dlo vle pa konn doulè ròch nan solèy kriyèl
Si nous sommes tous des hommes, des êtres humains
Alors n’en déroge pas à la loi, à la règle
Alors raisons et agissons par et pour humanité
Qui se fonde sur la démocratie, la liberté, le droit
Le respect, la dignité, la tolérance, l’égalité
L’esprit, la raison, l’amour, la lumière la fraternité
Dans l’optique d’une solidarité fraternelle et universelle
Laissons donc parler l’humanité dans notre esprit et notre cœur
Celui qui croit seul dans son égoïsme mercantile
Ne peut que s’amuser contempler son nombril
En courant et voyageant comme les sauvages dans la jungle
Où la gazelle doit courir plus vite que le lion pour ne pas être dévoré
Et le lion doit courir plus vite que la gazelle pour ne pas mourir de faim
Sans jamais regarder du côté de la lumière
Vers l’humanité, le ciel, l’esprit du Créateur divin
Source de la paix de la sagesse et de l’harmonie
30 septembre 2009
Oir
Le mot « Oir » n’a pas de signification, je l’ai inventé pour tourner en ridicule
L’utilisation abusive du mot noir.
L’OIR NOIR
Histoire des déboires du désespoir
Dans un dépotoir d’énergie noire
Dans un trou noir sans doute à l’origine
Du big bang ou du big crunch
Un dépotoir sombre sans miroir
Dans une nuit noire de nuages noirs
Sans lumière ni étoiles ni lune
comme la mer noire de marées noires
Dans un dépotoir sombre sans miroir
Des panthères noirs et des veuves noires
Se nourrissent de champignons noirs
D’aubergines noires et de cerises noire
Là on travaille au noir, fait du marché noir
En cachant l’épargne dans une caisse noire
Malgré des motions nègre blanc
Décrivant un code noir dans le jargon du petit nègre
À la tête du dépotoir couronné de mouches noires
On voit des «nègres» se hissant au pouvoir à titre de roi nègre
Pour gouverner le brouillard noir dans la nuire noire
Sous les flot tapageurs des marées noires de la mer noire
Moyen âge est transporté au Québec
Au temps de censure de la grande noirceur
L’Afrique noire est transportée au Canada
Noir Canada, Noir Québec dans le Devoir
L’âme est noire, idées pensées noires
La croyance noire, magie noire
L’art est noir, livre noir, film noir
Couleur de l’horreur, de la violence, du crime
pas de zone neutre entre le noir et le blanc
blanc est la lumière, la couleur de l’espoir
blanc est l’armoire de la victoire
blanc est l’armoire de la gloire
Blanc est la lumière la couleur de l’espoir
Blanc est L’armoire du pourvoir
Blanc est l’armoire du pouvoir
Blanc est l’armoire de l’avoir
Blanc est bonté, sainteté, sanité
Le symbole vierge de la pureté
Blanc est amour, symbole de la rose
Blanc est blanc symbole de la neige
Blanc est le symbole de la totalité
La couleur des sept couleurs
Blanc est la couleur de la perfection
Digne du bonheur du contrôle du manoir
Blanc n’est pas auteur d’aucune guerre
Ni de la première guerre mondiale
Ni de la deuxième guerre mondiale
Blanc n’est pas bourreau ni guerrier
Blanc n’est pas auteur de l’esclavage noir
Blanc n’est pas auteur de la colonisation
Blanc n’est ni colonisateur, ni envahisseur
Blanc n’est pas négrier ni mercantiliste
Blanc n’est pas Adolphe Hitler Nazi
Blanc n’est pas Staline ni Franco
Blanc n’est pas Mussolini, Duplessis
Blanc n’est dictateur ni despote
Blanc n’est pas auteur de l’arbitraire ni inquisiteur
De la censure, du bâillon, des chaînes, de la bride
De l’apartheid, de la ségrégation, discrimination
Tout a été exclusivement l’œuvre de la race noire
Tout l’univers du bien et de la vertu
Se réunit en une seule race : Blanche
Le positif, l’optimisme, la sérénité
La paix, le paradis, le bonheur, vérité
Dans l’univers blanc se réunissent
La justice, l’innocence, la morale
La sagesse, la conscience, l’esprit
L’intelligence, la lumière, le talent
Tout l’univers du mal et du vice
Se réunit dans une seule race : Noire
Péjoratif, négatif, pessimisme, mensonge
Méchanceté, cruauté, enfer, deuil, mort
Dans la rubrique de la pelure de la race
Il en existe quatre : jaune, rouge, noire Blanche
Mais seuls les blancs et les noirs
Se font appeler par la couleur de leur peau
Le jaune est arabe, juif, musulman, islamiste, chinois
Le rouge est amérindien, autochtone, caraïbes aztèque
La race blanche est des blancs, la race noire des noirs
Des races vivent dans le complexe racial tout en s’opposant
Noirs victimes mais toujours bourreaux ou meurtrier
Noirs symbole de la souffrance et de la cruauté
Noirs symbole de la douleur et de la méchanceté
Noirs symbole de meurtrier et du deuil et de la mort
Absolument je n’y comprends rien, j’y perds mon latin
Pour l’essentiel et pour le reste, Noir, je n’y vois rien
Je n’ai pas la clé de la porte du labyrinthe du mystère
Paradoxe, absurdité, contradiction, dissonance
Noir, je n’y comprends rien, noir je n’y vois rien
Ce m’est du chinois de l’hébreu, je n’y vois rien
Nul accès possible pour sonder le mystère noir
Pour le blanc dans le reposoir
Pour le noir dans le dépotoir
Au blanc victoire et gloire
Au noir désespoir et déboires
28 septembre 2009
Pendant qu’on parle de l’univers noir
De trou noir de l’énergie noire
De la bête noire, de la veuve noire
De la race noire de l’Afrique noire
Laissez moi déguster la saveur de ma poésie
En inventant de nouveaux mots ou termes
Qui seront sans doute plus utiles à la société
Pour appréhender des réalités complexes
Du mot peau je fais dériver le nouveau mot Pelure
Tout qui relève de la vue de l’œil, du superficiel
Incapable de pénétrer la profondeur des choses
Pour faire jaillir à l’horizon la lumière, la vérité
Pelure est synonyme de pénombre, de ténèbres
D’ombre, d’obscurité, d’opacité, indéchiffrable
Labyrinthe, caverne, cave, sombruosité, et ses risques
Ou danger : tombe, hécatombe, catacombe, décombre
La profondeur et la lumière des choses de la réalité :
La raison, l’amour, l’âme, la conscience, l’esprit
Toutes ces facultés géniales fascinantes et mystérieuses
Qui se cachent et s’intègrent à l’intérieur de nous-mêmes
Qui nous permettent d’accéder à la réalité en nous éclairant
L’horizon que nous voyons à travers toute sa luminosité
Est l’effet de la lumière qui réside à l’intérieur de nous
Sans les sens patronnés par l’esprit on ignorait l’horizon
Quand vous voyez sur la terre des groupes qui se forment
Tribu, ethnie, secte, religion, nation ou confédération
C’est sous la puissance de la lumière du cœur qui nous inspire
Le sens de la fraternité pour nous rassembler vivre te nous conserver
La vie humaine fondée sur la lumière consciente et fraternelle
Détermine ce que l’homme comporte de plus de profondeur
Et constitue l’âme humaine à part le souffle de la vie
C’est pour rendre compte de cette réalité que j’invente de mots
La cervure, du cerveau, la lumière de l’esprit, de la conscience
La boussole, le professeur, le mentor, le gardien qui nous guide
La coeurure, du cœur, la lumière de l’amour qui inspire la fraternité
L’âmure, de l’âme, le trame de fond, cette profondeur qui détermine l’homme
La lumière qui vient de notre profondeur qui nous détermine
Comprend : la cervure, la coeurure et l’âmure
Par opposition à la pelure, cette superficialité, la façade extérieure
Pouvant nous entraîner l’esprit dans la caverne pour vivre comme ombre
Au lieu d’adorer la pelure qui nous divise qui nous sépare, nous enferme
Regarder plutôt du côté de la cervure, de la coeurure et de l’âmure
Par où se lève le soleil de l’humanité pour bâtir une humaine fraternité
Où nous vivrons comme des frères aimés, noirs, blancs, jaunes ou rouges
29 septembre 2009
Edner saint-Amour
Sociologue et poète
edpoete@yahoo.ca
edpoete
Edner Saint Amour
Edner Saint Amour
Posté par edpoete le : 30/09/2009 17:48
Braceros
À la recherche d’une vie meilleure
D’un niveau de vie plus élevé, d’un mieux être
Des frères sont courbés sous le poids de la dette
Pour payer le coût de la traversée de la frontière
Une fois établis dans le champ de canne à sucre
Sous le sol du paradis rêvé de la Dominicanie
Ils réalisent le mensonge qui les comble de déceptions
Juste quelques sous en poche pour assurer le primum vivere
Promesse de logis et de revenu en échange de travail
Promesse d’hécatombe à destination du salaire de misère
Promesse d’hécatombe à destination de la tombe
Chasseurs dominicains de têtes d’ouvriers de recrutés
Chasseurs dominicains d’esclaves, faucheurs de vie humaine
Promesse de logis et de revenu en échange de travail
Promesse d’exploitation outrancière faite de violence
Sans le sous sans papier sans défense
Impossible l’envie et la nécessité du retour au bercail
Faute de grives on mange des merles
Lè wou pa gen manman wou blije tete grann
Sa wou pa vle pile ak pye wou blije manyen ak men
Pour tirer les marrons du feu de l’enfer accablant
Les braceros forcés par le comble du malheur
De créer des «bateyes» de sordides maisons ou de villages
Vivant dans l’angle mort de la société dominicaine
Comme des mouches et des verres sur un dépotoir
Comme des harengs entassés dans vieille caisse ou boîte
Comme des esclaves enchaînés sur un négrier
Sans défense ni espoir ni soutien des dominicains
Qui leur réservent pour accueil que préjugés et violence
Sous les yeux indifférents des autorités haïtiennes
Dans l’indifférence totale de la communauté internationale
Des esclaves enchaînés sur le sol dominicain
À travers les champs ou plantations de canne à sucre
Vivant dans des maisons sordides et grossières
Faites de planches, de plaques de tôle, de boîtes de conserve
Sans traitement d’eau, ni électricité ni hôpital
Rongés par toutes sortes de fléaux lugubres
Sous-nutrition, malnutrition, des fossiles humains
Prostitution, drogue, alcoolisme toxicomanie
Violence, vol, sida, toutes sortes de maladies
Des esclaves modernes noirs enchaînés
Sous le joug de la pauvreté matérielle abjecte
Accompagnée d’une pauvreté intellectuelle
Découlant même des conditions de vie dans les bateyes
Affectant la dignité de tout leur habitant
Sous un soleil de plomb de discrimination sociale
Fondée sur la seule base de la couleur de la peau
La piel blanca (blanche), la piel morena(couleur de café)
Et la piel negra( très foncée), plus on est pâle plus on a de valeur
Des gens ou ouvriers privés de dignité de droit de liberté, de respect
Victimes de tous les maux de l’intolérance, de préjugés. De discrimination
Sans espoir, sans justice, sans soutien, sans défense, sans salut
Si l’on ne parle en la modernité que de démocratie
Ne devrait-on pas se demander quelle démocratie?
On a beau parler de droit humain ou de l’homme
Mais ne devrait pas se demander quel droit de l’homme?
On beau parler de dignité, de respect et de tolérance
Mais de quels dignité, respect ou tolérance s’agit-il?
Des esclaves modernes nouveaux enchaînés sur le sol dominicain
J’y perds mon latin, je n’y comprends rien, absolument rien. Du chinois!
2006 l’Organisme de l’Amnistie internationale
S’est penchée sur la troublante question des bateyes
Et sur les conditions de vies infrahumaines de leurs habitants
Avait contacté l’administration ou les autorités dominicaines
De prendre des mesures nécessaires et conséquentes
Visant la protection des travailleurs de la canne à sucre
Les autorités dominicaines souffrent de la surdité
N’ont pas d’oreille ni de tympan pour entendre ni comprendre
Les la misère, douleurs et les souffrances de ces travailleurs
La souffrance n’est rien, c’est le profit compte ou importe
Ròch nan dlo pa konn doulè ròch nan solèy
Impatience, Insouciance connivence, indifférence
Hélas la pénitence n’a pas de délivrance
Le dossier des bateyes oublié, fermés jetés à la poubelle
Tout le monde ferme les yeux sur le crime et l’hécatombe
Par peur de cauchemar et pour mieux dormir aux bras de Morphée
Encore ròch nan dlo vle pa konn doulè ròch nan solèy kriyèl
Si nous sommes tous des hommes, des êtres humains
Alors n’en déroge pas à la loi, à la règle
Alors raisons et agissons par et pour humanité
Qui se fonde sur la démocratie, la liberté, le droit
Le respect, la dignité, la tolérance, l’égalité
L’esprit, la raison, l’amour, la lumière la fraternité
Dans l’optique d’une solidarité fraternelle et universelle
Laissons donc parler l’humanité dans notre esprit et notre cœur
Celui qui croit seul dans son égoïsme mercantile
Ne peut que s’amuser contempler son nombril
En courant et voyageant comme les sauvages dans la jungle
Où la gazelle doit courir plus vite que le lion pour ne pas être dévoré
Et le lion doit courir plus vite que la gazelle pour ne pas mourir de faim
Sans jamais regarder du côté de la lumière
Vers l’humanité, le ciel, l’esprit du Créateur divin
Source de la paix de la sagesse et de l’harmonie
30 septembre 2009
Oir
Le mot « Oir » n’a pas de signification, je l’ai inventé pour tourner en ridicule
L’utilisation abusive du mot noir.
L’OIR NOIR
Histoire des déboires du désespoir
Dans un dépotoir d’énergie noire
Dans un trou noir sans doute à l’origine
Du big bang ou du big crunch
Un dépotoir sombre sans miroir
Dans une nuit noire de nuages noirs
Sans lumière ni étoiles ni lune
comme la mer noire de marées noires
Dans un dépotoir sombre sans miroir
Des panthères noirs et des veuves noires
Se nourrissent de champignons noirs
D’aubergines noires et de cerises noire
Là on travaille au noir, fait du marché noir
En cachant l’épargne dans une caisse noire
Malgré des motions nègre blanc
Décrivant un code noir dans le jargon du petit nègre
À la tête du dépotoir couronné de mouches noires
On voit des «nègres» se hissant au pouvoir à titre de roi nègre
Pour gouverner le brouillard noir dans la nuire noire
Sous les flot tapageurs des marées noires de la mer noire
Moyen âge est transporté au Québec
Au temps de censure de la grande noirceur
L’Afrique noire est transportée au Canada
Noir Canada, Noir Québec dans le Devoir
L’âme est noire, idées pensées noires
La croyance noire, magie noire
L’art est noir, livre noir, film noir
Couleur de l’horreur, de la violence, du crime
pas de zone neutre entre le noir et le blanc
blanc est la lumière, la couleur de l’espoir
blanc est l’armoire de la victoire
blanc est l’armoire de la gloire
Blanc est la lumière la couleur de l’espoir
Blanc est L’armoire du pourvoir
Blanc est l’armoire du pouvoir
Blanc est l’armoire de l’avoir
Blanc est bonté, sainteté, sanité
Le symbole vierge de la pureté
Blanc est amour, symbole de la rose
Blanc est blanc symbole de la neige
Blanc est le symbole de la totalité
La couleur des sept couleurs
Blanc est la couleur de la perfection
Digne du bonheur du contrôle du manoir
Blanc n’est pas auteur d’aucune guerre
Ni de la première guerre mondiale
Ni de la deuxième guerre mondiale
Blanc n’est pas bourreau ni guerrier
Blanc n’est pas auteur de l’esclavage noir
Blanc n’est pas auteur de la colonisation
Blanc n’est ni colonisateur, ni envahisseur
Blanc n’est pas négrier ni mercantiliste
Blanc n’est pas Adolphe Hitler Nazi
Blanc n’est pas Staline ni Franco
Blanc n’est pas Mussolini, Duplessis
Blanc n’est dictateur ni despote
Blanc n’est pas auteur de l’arbitraire ni inquisiteur
De la censure, du bâillon, des chaînes, de la bride
De l’apartheid, de la ségrégation, discrimination
Tout a été exclusivement l’œuvre de la race noire
Tout l’univers du bien et de la vertu
Se réunit en une seule race : Blanche
Le positif, l’optimisme, la sérénité
La paix, le paradis, le bonheur, vérité
Dans l’univers blanc se réunissent
La justice, l’innocence, la morale
La sagesse, la conscience, l’esprit
L’intelligence, la lumière, le talent
Tout l’univers du mal et du vice
Se réunit dans une seule race : Noire
Péjoratif, négatif, pessimisme, mensonge
Méchanceté, cruauté, enfer, deuil, mort
Dans la rubrique de la pelure de la race
Il en existe quatre : jaune, rouge, noire Blanche
Mais seuls les blancs et les noirs
Se font appeler par la couleur de leur peau
Le jaune est arabe, juif, musulman, islamiste, chinois
Le rouge est amérindien, autochtone, caraïbes aztèque
La race blanche est des blancs, la race noire des noirs
Des races vivent dans le complexe racial tout en s’opposant
Noirs victimes mais toujours bourreaux ou meurtrier
Noirs symbole de la souffrance et de la cruauté
Noirs symbole de la douleur et de la méchanceté
Noirs symbole de meurtrier et du deuil et de la mort
Absolument je n’y comprends rien, j’y perds mon latin
Pour l’essentiel et pour le reste, Noir, je n’y vois rien
Je n’ai pas la clé de la porte du labyrinthe du mystère
Paradoxe, absurdité, contradiction, dissonance
Noir, je n’y comprends rien, noir je n’y vois rien
Ce m’est du chinois de l’hébreu, je n’y vois rien
Nul accès possible pour sonder le mystère noir
Pour le blanc dans le reposoir
Pour le noir dans le dépotoir
Au blanc victoire et gloire
Au noir désespoir et déboires
28 septembre 2009
Pendant qu’on parle de l’univers noir
De trou noir de l’énergie noire
De la bête noire, de la veuve noire
De la race noire de l’Afrique noire
Laissez moi déguster la saveur de ma poésie
En inventant de nouveaux mots ou termes
Qui seront sans doute plus utiles à la société
Pour appréhender des réalités complexes
Du mot peau je fais dériver le nouveau mot Pelure
Tout qui relève de la vue de l’œil, du superficiel
Incapable de pénétrer la profondeur des choses
Pour faire jaillir à l’horizon la lumière, la vérité
Pelure est synonyme de pénombre, de ténèbres
D’ombre, d’obscurité, d’opacité, indéchiffrable
Labyrinthe, caverne, cave, sombruosité, et ses risques
Ou danger : tombe, hécatombe, catacombe, décombre
La profondeur et la lumière des choses de la réalité :
La raison, l’amour, l’âme, la conscience, l’esprit
Toutes ces facultés géniales fascinantes et mystérieuses
Qui se cachent et s’intègrent à l’intérieur de nous-mêmes
Qui nous permettent d’accéder à la réalité en nous éclairant
L’horizon que nous voyons à travers toute sa luminosité
Est l’effet de la lumière qui réside à l’intérieur de nous
Sans les sens patronnés par l’esprit on ignorait l’horizon
Quand vous voyez sur la terre des groupes qui se forment
Tribu, ethnie, secte, religion, nation ou confédération
C’est sous la puissance de la lumière du cœur qui nous inspire
Le sens de la fraternité pour nous rassembler vivre te nous conserver
La vie humaine fondée sur la lumière consciente et fraternelle
Détermine ce que l’homme comporte de plus de profondeur
Et constitue l’âme humaine à part le souffle de la vie
C’est pour rendre compte de cette réalité que j’invente de mots
La cervure, du cerveau, la lumière de l’esprit, de la conscience
La boussole, le professeur, le mentor, le gardien qui nous guide
La coeurure, du cœur, la lumière de l’amour qui inspire la fraternité
L’âmure, de l’âme, le trame de fond, cette profondeur qui détermine l’homme
La lumière qui vient de notre profondeur qui nous détermine
Comprend : la cervure, la coeurure et l’âmure
Par opposition à la pelure, cette superficialité, la façade extérieure
Pouvant nous entraîner l’esprit dans la caverne pour vivre comme ombre
Au lieu d’adorer la pelure qui nous divise qui nous sépare, nous enferme
Regarder plutôt du côté de la cervure, de la coeurure et de l’âmure
Par où se lève le soleil de l’humanité pour bâtir une humaine fraternité
Où nous vivrons comme des frères aimés, noirs, blancs, jaunes ou rouges
29 septembre 2009
Edner saint-Amour
Sociologue et poète
edpoete@yahoo.ca
edpoete
Edner Saint Amour
Edner Saint Amour