CESAR
César, Dès mes premiers balbutiements,
Encore inconscient dans mes mouvements,
Je suis répertorié dans tes registres
Pour payer des tributs à tes ministres.
César, durant toutes mes adolescences,
Mes parents te paient pour ma survivance.
Mon avènement dans cet univers
Fait du bien tant aux autres qu’à ma mère.
César, aucune étape de ma vie
N’est passée sans que tu en tires profit.
Des droits, tu annexes quand je suis en liesse.
Tu grossis ta caisse dans ma détresse.
César, pour les petits, tu n’as pas de pitié.
Du dépit, ton forfait a donc créé.
Des personnes s’assemblent en faisceaux
Pour lutter contre le système d’impôt.
César, de tes griffes des gens veulent fuir.
Leurs revenues, ils désirent les couvrir.
Ils utilisent toutes les astuces
Afin d’acquérir des centimes en plus.
César, l’obéissance tu réclames.
Même quand ta pratique, je la blâme,
Je veux être un citoyen respectueux ;
C’est ce que veut bien notre Seigneur Dieu.
César, de l’État tu en fais donc part.
Dans mon avoir, tu plonges le regard.
Tu peux le réclamer sans embarras.
Mais mon cœur, tu ne l’empaumeras pas.
CESAR
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Mes écrits sont un champ de loisirs.
Chaque lecteur trouvera son coin de plaisir.
Ma plume est à la fois Douce et Amère ;
Elle rend la pensée légère
A tous ceux dont le cœur
Trime à exposer sa splendeur.
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Elle rend la pensée légère
A tous ceux dont le cœur
Trime à exposer sa splendeur.