CONFLITS de FAMILLE
Publié : vendredi 29 juillet 2011 01:08
CONFLITS de FAMILLE
Oncle Jean, que j’aime tant.
Résidait en province,
Très loin de Port-au-Prince,
Pour cultiver son champ.
Tous les ans, il descend
En plaine pour voir maman
Avec beaucoup de victuailles
Et des têtes de bétail
La maison est en liesse.
Des bises et des caresses.
Pour flatter Oncle Jean
Fier de son entregent.
Maman vend au marché
Le taureau, les denrées ;
La vache, elle la retient
Pour le lait qu’elle contient.
Une pénible agonie
Pour l’animal poli
Qu’on extrait sans pitié
Du lait sans s’arrêter.
Par un après midi,
Oncle Jean se maria.
Son épouse l’interdit
De ne plus faire un pas.
Les choses ont bien changé.
Oncle Jean a déserté,
La vache devint stérile.
La maison n’eut plus d’huile.
Mammy, se mit en rage.
Elle fit de grands tapages,
Injuria son jeune frère
Et vendit la laitière.
Après cinq ans de heurts.
Mon oncle perdit sa femme.
Il revint voir sa sœur
Pour retrouver son calme.
Ce fut une lune de miel.
Ils regrettèrent leurs fautes
Et restèrent côte à côte
Dans le respect mutuel
Ils prirent la décision
De ne jamais permettre
Aux richesses et passions
De s’ériger en maîtres
Oncle Jean, que j’aime tant.
Résidait en province,
Très loin de Port-au-Prince,
Pour cultiver son champ.
Tous les ans, il descend
En plaine pour voir maman
Avec beaucoup de victuailles
Et des têtes de bétail
La maison est en liesse.
Des bises et des caresses.
Pour flatter Oncle Jean
Fier de son entregent.
Maman vend au marché
Le taureau, les denrées ;
La vache, elle la retient
Pour le lait qu’elle contient.
Une pénible agonie
Pour l’animal poli
Qu’on extrait sans pitié
Du lait sans s’arrêter.
Par un après midi,
Oncle Jean se maria.
Son épouse l’interdit
De ne plus faire un pas.
Les choses ont bien changé.
Oncle Jean a déserté,
La vache devint stérile.
La maison n’eut plus d’huile.
Mammy, se mit en rage.
Elle fit de grands tapages,
Injuria son jeune frère
Et vendit la laitière.
Après cinq ans de heurts.
Mon oncle perdit sa femme.
Il revint voir sa sœur
Pour retrouver son calme.
Ce fut une lune de miel.
Ils regrettèrent leurs fautes
Et restèrent côte à côte
Dans le respect mutuel
Ils prirent la décision
De ne jamais permettre
Aux richesses et passions
De s’ériger en maîtres