L'ETE de mon ENFANCE
Publié : mercredi 01 juin 2011 22:45
L'ETE de mon ENFANCE
On est au mois de Juin
Le temps des examens,
Des remises de carnets
Et des petits projets.
Ce sont bien les vacances :
La période des romances,
L’ère des correspondances
Où les adolescents
Chantent et dansent
Bruyamment mais sainement.
Promus pompeusement
En classe suivante
Ou retenus tristement
En classe courante,
Les enfants de tout âge
Se préparent sans ambages
A évoluer en cage
Ou partir en voyage
Dans les coins du pays
Ou Aux Etats-Unis.
Leçons particulières
Pour les bambins ratés.
Détente journalière
Pour les gamins doués.
C’est la saison des mangues,
Avocats et maïs
Qui font filer la langue
Et à la fois grossissent.
Les enfants s’émerveillent.
Les parents les surveillent.
Les cerfs-volants filant
Dans l’air, au gré du vent,
Par les petits garçons
Attirent l’attention
Des belles demoiselles
Jouant à la marelle.
Les poupées pour les filles,
Le ballon et les billes
Sont pour les ingénieux
Et les gars radieux.
Pauvres petits écoliers,
Tous les jours, prisonniers
Des livres, plumes et cahiers !
Ils inspirent la pitié.
Beaucoup plus d’additions,
Toujours des soustractions,
Ils respirent le fumet
Des injures et des fouets
Tout l’été, sans arrêt.
Ils sont loin d’être en paix.
L’été de mon enfance,
Dans son cheminement,
Déguise le printemps
De mon adolescence.
Sa grande effervescence
Réduit ma performance,
Pique mon âme au vif,
Mais rend l’esprit pensif.
En dépit tout, je l’aime.
Je suis pas un bohême
On est au mois de Juin
Le temps des examens,
Des remises de carnets
Et des petits projets.
Ce sont bien les vacances :
La période des romances,
L’ère des correspondances
Où les adolescents
Chantent et dansent
Bruyamment mais sainement.
Promus pompeusement
En classe suivante
Ou retenus tristement
En classe courante,
Les enfants de tout âge
Se préparent sans ambages
A évoluer en cage
Ou partir en voyage
Dans les coins du pays
Ou Aux Etats-Unis.
Leçons particulières
Pour les bambins ratés.
Détente journalière
Pour les gamins doués.
C’est la saison des mangues,
Avocats et maïs
Qui font filer la langue
Et à la fois grossissent.
Les enfants s’émerveillent.
Les parents les surveillent.
Les cerfs-volants filant
Dans l’air, au gré du vent,
Par les petits garçons
Attirent l’attention
Des belles demoiselles
Jouant à la marelle.
Les poupées pour les filles,
Le ballon et les billes
Sont pour les ingénieux
Et les gars radieux.
Pauvres petits écoliers,
Tous les jours, prisonniers
Des livres, plumes et cahiers !
Ils inspirent la pitié.
Beaucoup plus d’additions,
Toujours des soustractions,
Ils respirent le fumet
Des injures et des fouets
Tout l’été, sans arrêt.
Ils sont loin d’être en paix.
L’été de mon enfance,
Dans son cheminement,
Déguise le printemps
De mon adolescence.
Sa grande effervescence
Réduit ma performance,
Pique mon âme au vif,
Mais rend l’esprit pensif.
En dépit tout, je l’aime.
Je suis pas un bohême