Le poète et la poésie

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edpoete
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Le poète et la poésie

Message par edpoete »

Poète et Poésie

Témoignage en fait foi! En déplaise, qui veut!

Le poète est élu au rang des mages et des dieux

À l’étoffe étoilée des géants et des titans

Ayant la clé du mystère de l’espace et du temps



La clé du mystère de l’invisible

La clé du mystère du visible

La clé du mystère d’ici bas

La clé du mystère de l’au-delà



Le poète traduit l’indescriptible, l’inaudible, l’indicible

Dans un langage d’un vocabulaire limpide et perceptible

La pénombre de tout mystère

Devient clarté, devient lumière.



Je suis un sociologue doublé d’un poète

Mais pas une raison de m’enfler la tête.

Là où la sociologie s’arrête, la poésie continue la route

Et ceci sans tomber victime de la peine d’être en déroute



Science et la théologie où elles s’arrêtent

Prend aussitôt la relève la poésie du poète

Science et religion se fixent des limites définies

Le fini et l’infini sont matières de la poésie



La poésie est l’expression du total et de l’absolu

Qui se veut l’art du connu et de l’inconnu

Qui saisit la paille et le fond des choses

Embellis, sculptés en art que le poète expose



Point de mire au cœur, à l’âme, à l’œil

Objet de séduction à la magie des merveilles

L’univers entier depuis l’inertie jusqu’à la vie

De l’indicible à l’inaudible est présent dans la poésie



Le religieux dans l’esprit pour devenir plus spirituel

Jette le sens comme le charnel au fond de la poubelle

Le poète le ramasse, en sert comme matière de poésie

L’embellit, le sculpte en art, tout un chez d’œuvre inouï



L’intellectuel veut cultiver l’intellect pour explorer la matière

Et dédaigne l’émotion à travers les fibres de l’humaine chair

Le poète l’accueille sans complexe, sans prétention

Traduit la vibration de l’émotion en art digne de toute admiration



La poésie c’est l’expression de tout présent en tout

L’expression de l’esprit ou de la conscience comme atout

L’expression du cœur, de l’âme, de l’être en toute existence.



Choc! Le poète n’est pas un être conforme aux conventions

Le poète est un être dont l’imagination le prédispose à la révolution

Le poète pénètre les interdits, trifouille les tabous

Les ouvre en offrant la clé de leur mystère à tous en tout



La religion se dit avoir le monopole de l’invisible

Source de péché, elle dédaigne la matière visible

La science se dit avoir le monopole du monde visible

En jetant dans la poubelle de la fiction le monde invisible.



Pour le poète tout est possible, tout est prescriptible

Et le monde invisible et le monde de la matière visible

Il explore l’invisible et le visible traduit en art d’égale appréciation

Où tout qui était objet de dépréciation devient objet d’admiration.



Comment ne pas aimer les poèmes, la poésie et le poète

Pour son œuvre totale, globale, absolue et complète

Un poète un mage, un génie, un titan, un dieu

Aveu excentrique! En déplaise, qui veut.

14 juillet 2009
edpoete
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Re: Le poète et la poésie

Message par edpoete »

Les vierges sont des humanistes qui croient dans l'essence universelle humaine comprenant les deux sexes, les races et les nations sans exclure les identités partilières, parce que tous doués de conscience de l'esprit qui enoblit l'être humain. Les vierges ne se considèrent pas comme une machine à tuer ni une machine à vendre. Ils ne croient pas la volonté de puissance et le surhomme pour finir dans la folie comme Nieztche et le meurtre et le suicide comme Hitler. Ils ne se spéicalisent non plus dans l'art de la piraterie mercantiliste pour se transformer en une colonie, de termites, d'ermites, de mites, de Malfini, de renards. Des modérés qui recusent la privation et condamne l'exagération. Ayibobo
edpoete
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Re: Le poète et la poésie

Message par edpoete »

LE SYSTÈME DE CASTE SURVIT EN INDE
Un système de castes plus discret, mais bien vivant
Un certain argument que le boom économique de l’Inde, conjugué à son urbanisation et à l’expansion de sa classe moyenne, contribue lentement mais sûrement à faire disparaître l’inique système de castes. Un argument que le sociologue Vivek Kumar réfute fermement.
Une farce, une façade, un canard, dit professeur à la Jawa-Harlal Nehru, à l’entendre s’accommode fort bien du système de castes, et le consolide même. Le fait est que pour un Dalit, les stigmates de l’intouchabilité demeurent profondément ancrés dans cette Inde de l’Ère technologique que l’on célèbre tant, y compris quand il parvient à bien se débrouiller dans la vie.
Iconoclaste, ce M. Kumar, lui-même dalit, originaire de Lucknow, capitale de l’Uttar, est devenu professeur à JNU par accident. Il y a une dizaine d’années, à la faveur de la politique de discrimination positive qui fait depuis l’Indépendance l’objet de mesures constitutionnelles dans le but d’améliorer le sort des dizaines d’indiens hors castes qui vivent dans le bas-fonds de la société indienne. Ne mort-il pas qui le nourrit? « Je suis ici par erreur ou par chance, je ne sais trop. Pourquoi j’ai été choisi? Il y a dans l’application de la discrimination positive une telle d’arbitraire et de déni d’accès aux ressources. Je suis un de mes rares à avoir échappé à la tyrannie du système. Pour un dalit comme moi qui a bénéficié de la politique, il y a 200 millions de mes frères qui sont laissés pour compte.
Le système des castes n’est certainement plus aussi rigide qu’il l’était il y a cent ou deux ans, mais la dynamique d’interaction entre les castes est, elle, encore bien vivante, dit ce spécialiste en vue. Et ne demanderait qu’à se perpétuer. Le système des castes n’a pas disparu, il s’applique avec plus de sophistication et de flexibilité, surtout en ville. Encore que si cette rigidité tend à s’amenuiser, dit-il c’est pour des raisons pratiques liées à la promiscuité qu’impose la vie urbaine, et non par un plus grand esprit d’ouverture sociale. La plus belle preuve en est que l’endogamie, y compris pour les indiens qui sont expatriés, demeure une pratique prédominante.« Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à lire les pages matrimoniales du dimanche du Times of India ou consulter un site comme Shadi.com, bel exemple de l’utilisation du virtuel en Inde aux fins de perpétuation des vielles pratiques discriminatoires. Les politiques de discrimination positive appliquées en éducation, dans la fonction publique et dans le système judiciaire afin de sortir les dalits que l’on appelait auparavant les intouchables de leur état d’exclusion étaient censées être l’instrument institutionnel par excellence pour casser cette dynamique en leur réservant quelque 25% des postes. M. Kumar fait par A+B que la preuve que ces politiques ont échoué, pour la bonne et simple raison qu’elles n’ont jamais été véritablement appliquée, malgré le fait que les lois l’exigent. Des 1400 professeurs dans 9 universités centrales, selon mes calculs, seulement 4 étaient dalits. Pourquoi? Parce que la mentalité de ceux qui contrôlent les institutions est caséiste et qu’il leur suffit de passer outre à la loi. L’iniquité est la même dans le domaine judiciaire et dans la haute fonction publique, dit-il :« La justice est dominée par les hautes castes. Les dalits vont devant les tribunaux pour faire défendre leurs droits, mais ils perdent systématiquement.

Au mérite
Jusque dans les années 80, affirme M. Kumar, l’élite se défendait de ne pouvoir respecter les quotas en éducation en affirmant qu’il y avait pénurie de candidats. On dit maintenant que les candidats ne sont pas assez compétents. Cette condition de mérite et de résultats scolaires le met en colère : où est la justice sociale à mettre sur le même pied des étudiants qui ont l’électricité à la maison, accès aux livres, à de bonnes écoles, qui ont parents qui ont fait des études, et ceux qui n’ont rien de tout cela, génération après génération?
Une telle illustration saisissante en est justement le débat que se livre les pros et les anti quotas à la JNU, pourtant considérée comme l’une des universités les plus progressistes en Inde. La guerre a éclaté en novembre dernier lorsque l’université a annoncé vouloir pourvoir 149 postes de professeurs et de professeurs adjoints en réservant 22,5% d’entre eux à des dalits, des autochtones et des handicapés. Dans une déclaration à faire dresser les cheveux sur la tête, un professeur du département des sciences de la vie a déclaré que «certaines castes sont génétiquement mal nourris, si bien qu’il y a très peu à espérer à tenter de les élever, et si elles le sont, cela minera nos principes d’excellence et d’effort méritoire.
Il n’y a qu’en politique que les quotas sont respectés puisque les partis ont évidemment tout intérêt sur le plan électoral, à pourvoir les sièges qui sont réservés aux basses castes. On a fait le Mayawati, cette femme dalit devenue ministre en chef, l’équivalent de premier ministre de l’Uttar Pradesh, l’État le plus populeux, le symbole extraordinaire de l’Inde qui rompt avec le système de castes. Mais elle n’aurait jamais pris le pouvoir, n’eut été la mobilisation sociale des dalits en sa faveur…C’est un détournement de sens que de dire qu’elle est là où elle se trouve grâce aux institutions démocratiques indiennes.
Le boom comme facteur de déconstruction du système castéiste est loin d’être un boom redistributif . La croissance est monopolisé entre les mains de 30-4 familles de hautes castes. Classes et castes vont continuer de se recouper, de se superposer en Inde. Donnez moi seulement le nom d’un seul dalit millionnaire? S’il y en a, ils sont l’exception qui confirme la règle. Au contraire, ce boom économique fait disparaître des metiers héréditaires pratiqués par les basses castes et les dalits. Qui a donné du travail au potier dont les poteries sont remplacés par les contenants en plastique. Personne.

Castes 101
Le système des castes est né en Inde il y a 3000 ans et il est d’une complexité hallucinante. Le colonisateur britannique s’en est amplement servi s’en est amplement servi dans l’exercice de sa domination. Bien intériorisé par la majorité des Indiens, le système survit toujours à 60 ans d’indépendance et d’ordre constitutionnel laïque. C’est en milieu rural qu’il demeure le plus ancré, bien qu’il ait été officiellement aboli il y a 40 ans. En marge de cet ordonnancement religieux et social ultrahiérarchisé , fondée sur la naissance et la profession, se trouvent les hors castes que sont les dalits que l’on appelait auparavant intouchables, formant environ 16 % de la population et les communautés autochtones, démunies d’entre les démunis soit 8%.
La pyramide hindouiste est composée de 4 castes( du mot Casta, en portugais) auxquelles se greffent plus de 4500 sous-castes. Tout en haut sont les brahmanes(5% de la population), purs d’entre les purs, prêtres dans la tradition, dépositaire du savoir et donc du pouvoir, sortis dans l’imaginaire religieux de la bouche du dieu Brahma. Viennent ensuite les kshariyas, nés des de Brahma, roi et guerriers, formant 3% des hindous, les vaishiyas formant 5% de la population, les commerçant sortis de ses cuisses dont fait partie Gandhi et les shudras, artisans et travailleurs agricoles de basses castes formant quelque 6% du 1,1 milliard d’indiens, serviteurs de 3 varnas supérieurs, nés des pieds de Brahma.
Cette tradition ossifiée se caractérise par une endogamie stricte(obligation d’épouser un membre de sa propre caste, sinon de sa propre jati, sa sous-caste. Et par l’interdiction pour des membres de castes différents de partager un repas. Tout ce cloisonnement social qui maintient chaque individu à sa place, en fonction de sa naissance, est fondée sur des notions religieuses de pureté et d’impureté. Aux dalits, qui peuvent toujours rêver d’être réincarnés, sont réservés les tâches les plus sales et les plus impures, comme nettoyer les toilettes, ramasser les ordures, comme casses. Leur impureté leur confère un pouvoir de polution qui les rend littéralement intouchable, y compris par le ragard

SELON GUY TAILLEFER
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